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La Bible Nouvelle édition de Genève

Luc 7

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Chapitre 6 Chapitre 8

Guérison d’un esclave à Capernaüm

1 Après avoir achevé tous ces discours devant le peuple qui l’écoutait, Jésus entra dans Capernaüm.
2 Un centenier avait un serviteur auquel il était très attaché, et qui était malade, sur le point de mourir.
3 Ayant entendu parler de Jésus, il lui envoya quelques anciens des Juifs, pour le prier de venir guérir son serviteur.
4 Ils arrivèrent auprès de JĂ©sus, et lui adressèrent d’instantes supplications, disant : Il mĂ©rite que tu lui accordes cela ;
5 car il aime notre nation, et c’est lui qui a bâti notre synagogue.
6 JĂ©sus, Ă©tant allĂ© avec eux, n’était guère Ă©loignĂ© de la maison, quand le centenier envoya des amis pour lui dire : Seigneur, ne prends pas tant de peine ; car je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit.
7 C’est aussi pour cela que je ne me suis pas cru digne d’aller en personne vers toi. Mais dis un mot, et mon serviteur sera guéri.
8 Car, moi qui suis soumis Ă  des supĂ©rieurs, j’ai des soldats sous mes ordres ; et je dis Ă  l’un : Va ! et il va ; Ă  l’autre : Viens ! et il vient ; et Ă  mon serviteur : Fais cela ! et il le fait.
9 Lorsque JĂ©sus entendit ces paroles, il admira le centenier, et, se tournant vers la foule qui le suivait, il dit : Je vous le dis, mĂŞme en IsraĂ«l je n’ai pas trouvĂ© une aussi grande foi.
10 De retour à la maison, les gens envoyés par le centenier trouvèrent guéri le serviteur qui avait été malade.

RĂ©surrection Ă  NaĂŻn

11 Le jour suivant, JĂ©sus alla dans une ville appelĂ©e NaĂŻn ; ses disciples et une grande foule faisaient route avec lui.
12 Lorsqu’il fut près de la porte de la ville, voici, on portait en terre un mort, fils unique de sa mère, qui Ă©tait veuve ; et il y avait avec elle beaucoup de gens de la ville.
13 Le Seigneur, l’ayant vue, fut Ă©mu de compassion pour elle, et lui dit : Ne pleure pas !
14 Il s’approcha, et toucha le cercueil. Ceux qui le portaient s’arrĂŞtèrent. Il dit : Jeune homme, je te le dis, lève-toi !
15 Et le mort s’assit, et se mit à parler. Jésus le rendit à sa mère.
16 Tous furent saisis de crainte, et ils glorifiaient Dieu, disant : Un grand prophète a paru parmi nous, et Dieu a visitĂ© son peuple.
17 Cette parole sur Jésus se répandit dans toute la Judée et dans tout le pays d’alentour.

Jean-Baptiste vu par JĂ©sus

18 Jean fut informé de toutes ces choses par ses disciples.
19 Il en appela deux, et les envoya vers JĂ©sus, pour lui dire : Es-tu celui qui doit venir, ou devons-nous en attendre un autre ?
20 ArrivĂ©s auprès de JĂ©sus, ils dirent : Jean-Baptiste nous a envoyĂ©s vers toi, pour dire : Es-tu celui qui doit venir, ou devons-nous en attendre un autre ?
21 À l’heure même, Jésus guérit plusieurs personnes de maladies, d’infirmités, et d’esprits malins, et il rendit la vue à plusieurs aveugles.
22 Et il leur rĂ©pondit : Allez rapporter Ă  Jean ce que vous avez vu et entendu : les aveugles voient, les boiteux marchent, les lĂ©preux sont purifiĂ©s, les sourds entendent, les morts ressuscitent, la bonne nouvelle est annoncĂ©e aux pauvres.
23 Heureux celui pour qui je ne serai pas une occasion de chute !
24 Lorsque les envoyĂ©s de Jean furent partis, JĂ©sus se mit Ă  dire Ă  la foule, au sujet de Jean : Qu’êtes-vous allĂ©s voir au dĂ©sert ? Un roseau agitĂ© par le vent ?
25 Mais, qu’êtes-vous allĂ©s voir ? Un homme vĂŞtu d’habits prĂ©cieux ? Voici, ceux qui portent des habits magnifiques, et qui vivent dans les dĂ©lices, sont dans les maisons des rois.
26 Qu’êtes-vous donc allĂ©s voir ? Un prophète ? Oui, vous dis-je, et plus qu’un prophète.
27 C’est celui dont il est Ă©crit : Voici, j’envoie mon messager devant ta face, Pour prĂ©parer ton chemin devant toi.
28 Je vous le dis, parmi ceux qui sont nés de femmes, il n’y en a point de plus grand que Jean. Cependant, le plus petit dans le royaume de Dieu est plus grand que lui.
29 Et tout le peuple qui l’a entendu et mĂŞme les publicains ont justifiĂ© Dieu, en se faisant baptiser du baptĂŞme de Jean ;
30 mais les pharisiens et les docteurs de la loi, en ne se faisant pas baptiser par lui, ont rendu nul Ă  leur Ă©gard le dessein de Dieu.
31 Ă€ qui donc comparerai-je les hommes de cette gĂ©nĂ©ration, et Ă  qui ressemblent-ils ?
32 Ils ressemblent aux enfants assis sur la place publique, et qui, se parlant les uns aux autres, disent : Nous vous avons jouĂ© de la flĂ»te, et vous n’avez pas dansĂ© ; nous vous avons chantĂ© des complaintes, et vous n’avez pas pleurĂ©.
33 Car Jean-Baptiste est venu, ne mangeant pas de pain et ne buvant pas de vin, et vous dites : Il a un dĂ©mon.
34 Le Fils de l’homme est venu, mangeant et buvant, et vous dites : C’est un mangeur et un buveur, un ami des publicains et des gens de mauvaise vie.
35 Mais la sagesse a été justifiée par tous ses enfants.

Une femme verse du parfum sur JĂ©sus

36 Un pharisien pria JĂ©sus de manger avec lui. JĂ©sus entra dans la maison du pharisien, et se mit Ă  table.
37 Et voici, une femme pécheresse qui se trouvait dans la ville, ayant su qu’il était à table dans la maison du pharisien, apporta un vase d’albâtre plein de parfum,
38 et se tint derrière, aux pieds de JĂ©sus. Elle pleurait ; et bientĂ´t elle lui mouilla les pieds de ses larmes, puis les essuya avec ses cheveux, les baisa, et les oignit de parfum.
39 Le pharisien qui l’avait invitĂ©, voyant cela, dit en lui-mĂŞme : Si cet homme Ă©tait prophète, il saurait qui et de quelle espèce est la femme qui le touche, il saurait que c’est une pĂ©cheresse.
40 JĂ©sus prit la parole, et lui dit : Simon, j’ai quelque chose Ă  te dire. – MaĂ®tre, parle, rĂ©pondit-il.
41 – Un crĂ©ancier avait deux dĂ©biteurs : l’un devait cinq cents deniers, et l’autre cinquante.
42 Comme ils n’avaient pas de quoi payer, il leur remit Ă  tous deux leur dette. Lequel l’aimera le plus ?
43 Simon rĂ©pondit : Celui, je pense, auquel il a le plus remis. JĂ©sus lui dit : Tu as bien jugĂ©.
44 Puis, se tournant vers la femme, il dit Ă  Simon : Vois-tu cette femme ? Je suis entrĂ© dans ta maison, et tu ne m’as point donnĂ© d’eau pour laver mes pieds ; mais elle, elle les a mouillĂ©s de ses larmes, et les a essuyĂ©s avec ses cheveux.
45 Tu ne m’as point donnĂ© de baiser ; mais elle, depuis que je suis entrĂ©, elle n’a point cessĂ© de me baiser les pieds.
46 Tu n’as point versĂ© d’huile sur ma tĂŞte ; mais elle, elle a versĂ© du parfum sur mes pieds.
47 C’est pourquoi, je te le dis, ses nombreux pĂ©chĂ©s ont Ă©tĂ© pardonnĂ©s : car elle a beaucoup aimĂ©. Mais celui Ă  qui on pardonne peu aime peu.
48 Et il dit Ă  la femme : Tes pĂ©chĂ©s sont pardonnĂ©s.
49 Ceux qui Ă©taient Ă  table avec lui se mirent Ă  dire en eux-mĂŞmes : Qui est celui-ci, qui pardonne mĂŞme les pĂ©chĂ©s ?
50 Mais JĂ©sus dit Ă  la femme : Ta foi t’a sauvĂ©e, va en paix.

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Texte de la Nouvelle Édition de Genève
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