Vous pouvez suivre ici chaque jour un plan de lecture de la Bible sur un an, vous permettant d'enrichir votre méditation quotidienne.
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« Celui qui boira de l’eau que je lui donnerai, n’aura jamais soif. »
Celui qui croit en Jésus trouve en lui la plénitude dès maintenant et pour toujours. Il a en Christ une source de joie, une fontaine de consolation, où il puise le contentement et le bonheur. Mettez-le dans une prison, il y trouvera une compagnie ; menez-le dans un désert aride, il y mangera le pain céleste ; éloignez-le de toutes ses relations, il rencontrera l’Ami qui est plus attaché qu’un frère. Que son abri lui manque soudain, il se réfugie derrière le Rocher des siècles ; que ses espérances terrestres s’écroulent, il demeurera ferme, bien appuyé sur le Seigneur. Tant que Jésus n’y est pas entré, le cœur est aussi insatiable que la tombe ; mais alors il devient une coupe débordante, car la plénitude qui est en Christ le remplit. Le vrai croyant est si complètement satisfait en Jésus, qu’il ne désire rien de plus, sinon de boire toujours plus avidement à cette fontaine de vie.
C’est cette douce soif que tu ressentiras désormais, cher enfant de Dieu, soif dénuée de souffrance, qui n’est que le désir de pénétrer plus profondément dans l’amour de ton Sauveur. La connais-tu ? Trouves-tu en Jésus la réponse à tous tes besoins, tellement que tu n’en aies plus d’autre que de le connaître mieux et de vivre dans une intimité plus complète avec lui ? Viens à cette source, et puises-y gratuitement l’eau de la vie. Jésus ne trouvera jamais que tu en prennes trop. Bien-aimé, bois-en abondamment.
Charles Spurgeon
… gratuitement justifiés par sa grâce.
La Bonne Nouvelle de la grâce de Dieu éveille fréquemment une ardente aspiration mais en même temps une profonde répulsion, parce que le message qu’elle nous apporte nous irrite. L’homme est fier de pouvoir donner tant et plus ; mais recevoir comme un mendiant, c’est autre chose. « Je donnerai ma vie comme martyre s’il le faut, je me dévouerai tout entier, je ferai n’importe quoi, mais ne m’humiliez pas en me mettant sur le même pied que le plus grand des pécheurs qui n’a qu’à accepter le don du salut par Jésus-Christ ».
Il faut que nous comprenions que nous ne pouvons rien mériter ou obtenir de Dieu par nos efforts. Il faut le recevoir comme un cadeau gratuit, ou bien nous en passer. Le plus grand bienfait spirituel, c’est de reconnaître notre dénuement. Jusqu’à ce que nous en arrivions là, le Seigneur ne peut rien pour nous. Il ne peut intervenir tant que nous croyons pouvoir nous suffire à nous-mêmes. C’est par la porte du dénuement que nous entrons dans son Royaume. Tant que nous croyons être riches, tant que nous possédons quelque capital d’orgueil, quelque indépendance, Dieu ne peut rien pour nous. C’est seulement lorsque nous avons faim de vie spirituelle, que nous recevons le Saint-Esprit. Le Saint-Esprit nous communique comme un don la nature divine ; il fait vivre en nous la vie puissante de Jésus, qui, pénétrant notre âme, nous élève jusqu’à sa hauteur, dans le royaume de Jésus (Jean 3:5).
Oswald Chambers