Vous pouvez suivre ici chaque jour un plan de lecture de la Bible sur un an, vous permettant d'enrichir votre méditation quotidienne.
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« Et ils sauront que moi, qui suis l’Éternel, leur Dieu, suis avec eux, et qu’eux, savoir, la maison d’Israël, sont mon peuple, dit le Seigneur, l’Éternel. »
Appartenir au peuple particulier de Dieu est une bénédiction insigne, et savoir que nous sommes de ce peuple est un immense sujet de joie. Une chose est d’espérer que Dieu est avec nous, une autre de savoir qu’il l’est. Si la foi nous sauve, l’assurance nous donne la paix. Nous prenons Dieu pour notre Dieu quand nous croyons en lui, mais nous n’en avons de joie qu’une fois que nous sommes assurés qu’il est à nous et nous à lui. Ne nous contentons pas d’espérer seulement, mais demandons au Seigneur qu’il nous donne cette parfaite assurance, qui fait que des sujets d’espérance deviennent des sujets de certitude. Il faut être entré en possession de ces grâces, afin de pouvoir contempler le Seigneur comme cette « plante de renom » dont il est parlé plus haut, pour parvenir à une claire connaissance de la faveur de Dieu envers nous. Tournons donc continuellement nos yeux dans la direction de cette libre grâce.
L’assurance de la foi ne peut pas s’acquérir par les œuvres de la loi. Or c’est là l’Évangile qui nous est enseigné. Ne regardons pas à nous, mais au Seigneur uniquement. En voyant Jésus, nous verrons notre salut. Seigneur, envoie-nous un tel flot de ton amour que nous en soyons soulevés au-dessus de la vase du doute et de la crainte !
Charles Spurgeon
Je me réjouis maintenant dans mes souffrances pour vous, et ce qui manque aux souffrances de Christ, je l’achève en ma chair…
Le serviteur de Dieu est appelé au rôle de sacrificateur, intermédiaire entre Dieu et les hommes. Il doit être en communion intime avec Christ et si pénétré de la réalité de la Rédemption, que Dieu peut continuellement, par son intermédiaire, apporter aux autres sa vie créatrice. Ce n’est pas la puissance d’un homme se superposant à la puissance d’un autre homme, mais la présence réelle de Christ se manifestant à travers la vie de son serviteur. Quand nous exposons, d’après le Nouveau Testament, la vie et la mort de notre Seigneur, nos paroles-mêmes deviennent un moyen de grâce. Dieu s’en sert pour créer en ceux qui écoutent une vie nouvelle grâce à la Rédemption qu’il a accomplie.
Si nous exposons seulement les effets de la Rédemption dans la vie humaine, au lieu de parler de ce qui nous est révélé dans la Bible sur Jésus, ceux qui écoutent ne seront pas amenés à la nouvelle naissance, mais seulement à un raffinement de leur culture spirituelle. L’Esprit de Dieu ne pourra pas confirmer notre parole - car une telle prédication est d’un autre domaine que le sien. Notre communion avec Dieu doit être assez profonde afin que, lorsque nous proclamons ses vérités, il fasse dans les cœurs ce que lui seul peut accomplir.
Quand nous disons de quelqu’un : « Quelle personnalité extraordinaire ! Quel homme fascinant ! Comme il est profond » !, l’Évangile de Dieu ne peut se manifester au travers de ces éloges. C’est impossible. Car si un homme attire les cœurs par ses qualités personnelles, on est conquis par lui, et non par Dieu ; mais si au contraire il est identifié à son Seigneur, alors on est conquis par le Seigneur lui-même. L’homme ne doit jamais être glorifié. C’est Jésus seul que nous avons à glorifier devant les hommes.
Oswald Chambers