Vous pouvez suivre ici chaque jour un plan de lecture de la Bible sur un an, vous permettant d'enrichir votre méditation quotidienne.
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« Celui qui marche en intégrité, marche en assurance. »
La marche d’un tel homme peut être lente, mais elle est sûre. Celui qui se hâte de s’enrichir ne sera ni innocent, ni assuré ; mais celui qui reste ferme dans l’intégrité et qui y persévère, s’il n’acquiert pas de grands biens, gagne en tout cas la paix. En faisant ce qui est juste et droit, nous marchons sur un rocher, car chacun de nos pas s’appuie sur un sol ferme et solide ; tandis que le plus beau succès obtenu par des moyens douteux sera toujours incertain ou trompeur. Celui qui l’a ainsi remporté sera constamment effrayé par la pensée du règlement des comptes et la crainte de se voir condamné. Attachons-nous donc à la vérité et à la justice ; et par la grâce de Dieu, imitons notre Seigneur et Maître, dans la bouche duquel il ne s’est trouvé aucune fraude. Ne craignons pas d’être pauvre, ni d’être traité avec mépris ; et qu’en aucun cas et sous aucun prétexte nous ne fassions ce que notre conscience ne saurait approuver.
Perdre la paix intérieure, c’est perdre plus qu’une fortune. En suivant le chemin tracé par notre Dieu, en ne péchant jamais contre les indications de notre conscience, notre route sera sûre et à l’abri de toute mauvaise rencontre. « Qui nous fera du mal, si nous nous conformons au bien ? » Les fous nous traiteront de fous peut-être, si nous agissons intègrement, mais nous serons approuvés de tous ceux dont le jugement est droit. Nous le serons en tout cas du Dieu de justice et c’est tout ce que nous demandons.
Charles Spurgeon
Car quiconque observe toute la loi, mais pèche contre un seul commandement, devient coupable de tous.
La loi morale ne nous considère pas du tout comme de faibles créatures humaines, elle ne tient aucun compte de notre hérédité ou de nos infirmités ; elle exige de nous la perfection. La loi morale ne change pas en faveur du plus noble ou du plus faible des hommes, elle est la même constamment et pour toujours. Établie par Dieu, elle ne se fait pas faible pour les faibles, elle n’excuse pas nos insuffisances, elle reste immuable pour le temps et pour l’éternité. Si nous ne nous en rendons pas compte, c’est parce que nous sommes inconscients, mais dès que nous revenons à la vie, notre situation est tragique. « Pour moi, dit l’apôtre Paul, étant autrefois sans loi, je vivais ; mais quand le commandement vint, le péché reprit vie, et moi je mourus ». (Romains 7:9) Quand nous comprenons cela, l’Esprit de Dieu nous convainc de péché. Aussi longtemps que nous n’avons pas fait cette expérience, nous ne réalisons pas qu’il n’y a aucun espoir, la croix de Jésus-Christ est pour nous une comédie. La conviction de péché nous fait sentir la terrible contrainte de la loi, et produit le désespoir. Je me sens, comme Paul, « vendu et asservi au péché ». Le pécheur endurci que je suis se sent trop Coupable pour que Dieu puisse le pardonner. La seule voie qui S’ouvre vers une réconciliation avec Dieu, c’est la mort de Jésus-Christ. Il faut que je me libère de l’idée persistante que je pourrais me mettre en règle avec Dieu grâce à mon obéissance. Car qui de nous est capable d’obéir à Dieu parfaitement ?
Nous comprenons d’autant mieux le pouvoir de la loi morale, que nous sommes laissés libres de choisir. Dieu ne nous contraint jamais. Parfois, nous aimerions qu’il nous pousse à agir, et d’autres fois nous souhaiterions qu’il nous laisse tranquilles. Quand la volonté de Dieu règne, toute contrainte est inutile.
Oswald Chambers