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« Quand je marche au milieu de la détresse, tu me rends la vie ; tu étends ta main sur la colère de mes ennemis et ta droite me sauve. »
S’il semble affreux de marcher dans la détresse, cette marche est bénie, car une promesse spéciale lui est attachée. Et si j’ai une promesse, que devient cette détresse ? Qu’est-ce que le Seigneur m’enseigne ici ? Ce « tu me rends la vie, » m’annonce que j’aurai alors plus de vie, plus d’énergie, plus de foi. N’est-il pas vrai souvent, que la difficulté nous ravive, comme le fait une bouffée d’air frais quand nous nous sentons défaillir ? Devant la rage de mes ennemis et principalement du grand Ennemi, étendrai-je la main pour les frapper ? Non ; elle sera plus utile en travaillant pour le Seigneur. Du reste, à quoi bon, car mon Dieu déploiera son bras, plus puissant que le mien, et agira contre eux mieux que je ne saurais faire. « La vengeance est à moi ; je la rendrai, » dit le Seigneur. Par la main droite de sa puissance et de sa sagesse il me sauvera.
Que puis-je désirer de plus ? Mon cœur, redis-toi souvent cette promesse et qu’elle te soit un sujet de confiance et de consolation dans tes tristesses ; prie pour qu’il te rende la vie, et laisse le reste entre les mains du Seigneur qui accomplira toutes les choses pour toi.
Charles Spurgeon
Je te prie… afin que tous soient un. Comme tu es en moi, Père, et moi en toi, qu’eux aussi soient en nous.
Si vous traversez une épreuve où vous vous sentez seul, lisez ce chapitre 17 de l’évangile de Jean. Vous y verrez l’explication de votre épreuve. Jésus a demandé à Dieu que vous puissiez être uni au Père comme il l’est lui-même. Vous efforcez-vous de rendre possible à Dieu l’exaucement de cette prière, ou bien votre vie a-t-elle un autre but ? Depuis que vous êtes disciple de Jésus, votre vie ne vous appartient plus comme auparavant.
Le but que Dieu poursuit n’est pas proprement l’exaucement de nos prières, mais par nos prières nous apprenons à discerner la pensée de Dieu à notre égard, celle qui nous est révélée dans ce chapitre 17 de Jean. Dieu ne peut pas ne pas exaucer la prière de Jésus : « Qu’ils soient un, comme nous sommes un ». En sommes-nous là?
Dieu ne se préoccupe pas de nos projets. Il ne nous demande pas si nous voulons traverser telle ou telle épreuve ; il permet qu’elle ait lieu pour réaliser son but, à Lui. Les épreuves que nous traversons nous rendent meilleurs, plus dignes de Dieu ; ou au contraire elles nous aigrissent, elles accroissent notre égoïsme. Elles font de nous des démons ou des saints, suivant l’attitude que nous avons à l’égard de Dieu. Si nous savons dire : « Que ta volonté soit faite », nous recevons la consolation incomparable de comprendre que Dieu, notre Père, travaille en nous selon sa sagesse. Rien ne peut plus nous abattre, nous dessécher le cœur. Jésus a demandé pour nous la même union qui existe entre lui et son Père. Nous en sommes bien loin, du moins la plupart d’entre nous, mais cette prière de Jésus ne peut pas ne pas être exaucée.
Oswald Chambers