Vous pouvez suivre ici chaque jour un plan de lecture de la Bible sur un an, vous permettant d'enrichir votre méditation quotidienne.
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« Et le reste de Jacob sera parmi plusieurs peuples comme une rosée qui vient de l’Éternel, comme une pluie menue sur l’herbe, qu’on n’attend point de l’homme, et qu’on n’espère point des enfants des hommes. »
Si ceci est vrai du peuple d’Israël, combien plus du vrai Israël spirituel, du peuple croyant de Dieu. Quand les saints sont ce qu’ils doivent être, ils sont une bénédiction incalculable parmi ceux qui les environnent. Ils sont comme la rosée, car d’une manière tranquille et sans s’imposer, ils rafraîchissent ceux dont ils sont entourés. Silencieusement, mais effectivement, ils remplissent un ministère en leur faveur, et contribuent à leur joie, à leur vie et à leur croissance. Semblables à la rosée qui descend toute fraîche du ciel et brille comme des diamants au soleil, les enfants de la grâce entourent les faibles et les petits jusqu’à ce que chaque brin d’herbe reçoive sa gouttelette. Petits comme individus, ils suffisent, quand ils sont unis, pour les œuvres d’amour que le Seigneur accomplit par eux. De simples gouttes de rosée peuvent arroser des champs étendus.
Oh, soyons comme cette rosée ! Les enfants de Dieu sont aussi comme cette pluie qui vient au commandement du Seigneur, sans le consentement ni l’autorisation de l’homme. Ils agissent toujours en vue du bien, que les hommes le désirent ou non, et ne leur en demandent pas plus permissions que la pluie ne le fait : ils ne dépendent que de Dieu. Rends-moi, Seigneur, prompt et libre pour ton service partout où tu m’assignes ma place.
Charles Spurgeon
C’est pourquoi, comme par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort, et qu’ainsi la mort est étendue à tous les hommes, parce que tous ont péché…
La Bible ne dit pas que Dieu a puni la race humaine à cause du péché d’un seul homme, mais que la disposition au péché, c’est-à-dire ma prétention à disposer de moi-même, est entrée dans le monde par un seul homme. Elle dit aussi qu’un autre homme a pris sur lui le péché de toute l’humanité et l’a aboli par son sacrifice (Hébreux 9:26), révélation infiniment plus profonde.
La disposition au péché ne consiste pas à être immoral, à commettre de mauvaises actions. C’est la tendance à se chercher soi-même, à faire de son moi, son dieu. Cette disposition peut se manifester soit par une profonde immoralité, soit s’accompagner d’une moralité très stricte. L’une et l’autre ont la même racine : la prétention à être son propre maître. Lorsque le Seigneur se trouvait en face d’hommes habités par toutes les forces du mal, ou d’hommes dont la vie était pure, morale, rangée, il ne s’arrêtait ni à la dégradation des uns, ni à la valeur morale des autres. Il regardait à ce que nous ne voyons pas : l’attitude intérieure.
Le péché est en moi dès ma naissance, je ne peux rien y changer ; mais Dieu s’en charge, par la Rédemption. Par la croix de Jésus-Christ, Dieu a racheté toute la race humaine de la menace de condamnation qui pesait sur elle à cause de l’hérédité du péché. Jamais Dieu ne tient l’homme pour responsable d’avoir hérité du péché. La condamnation ne vient pas de là. Mais je suis marqué du sceau de la condamnation, si, comprenant que Jésus est venu pour m’en délivrer, je refuse d’accepter son salut. C’est ici le jugement, (le moment critique): « la lumière étant venue dans le monde, les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière ».
Oswald Chambers