Vous pouvez suivre ici chaque jour un plan de lecture de la Bible sur un an, vous permettant d'enrichir votre méditation quotidienne.
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« On ne te nommera plus Délaissée. »
Délaissé est un terme lugubre qui sonne comme un glas. C’est le souvenir des plus profondes douleurs, le présage des maux les plus cruels. Un abîme de misère s’entr’ouvre devant nous à ce mot : « Délaissé ! » – Délaissé par quelqu’un qui a juré votre honneur ! Délaissé par un ami éprouvé en qui vous aviez confiance ! Délaissé par un proche auquel vous êtes attaché ! Délaissé par père et mère ! Délaissé par tous ! Terrible malheur ; et cependant il peut être supporté avec patience, si l’Éternel nous recueille. Mais être délaissé de Dieu ! Songez à ce cri, le plus amer de tous : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » Avons-nous jamais à ce degré goûté l’absinthe et le fiel contenus dans ce mot : « Abandonné, » au sens où le Christ l’a éprouvé ? Si c’est le cas, supplions le Seigneur de ne jamais renouveler l’expérience de tristesse pareille, de ne plus retomber dans de telles ténèbres ! Dans leur malice, des hommes ont pu s’écrier en face d’un saint de Dieu : « Dieu l’a abandonné ; poursuivez-le et saisissez-le. »
Mais ils se trompent toujours, car notre Dieu obligera ses ennemis à retirer leurs paroles, ou même à garder le silence. Tout le contraire est cette appellation : « Mon plaisir en toi. » C’est la joie après les larmes. Que ceux qui se sont crus délaissés écoutent donc cette voix du Seigneur : « Je ne te délaisserai point ; je ne t’abandonnerai point ! »
Charles Spurgeon
Venez à moi.
La pierre de touche de votre vie spirituelle est cet ordre de Jésus de venir à lui. Sans doute, lorsque vous considérez tout ce que vous refusez de lui apporter, en êtes-vous humilié. Car vous discuterez, vous ergoterez, vous préférerez souffrir, plutôt que de venir à Jésus. Vous ferez n’importe quoi, plutôt que d’accepter cette attitude déraisonnable : « Tel que je suis, je viens ». Tant qu’il subsistera en vous la plus petite trace d’orgueil spirituel, vous vous attendrez à ce que Dieu vous demande de grandes choses, alors qu’il vous dira simplement « Viens ».
« Venez à moi ». Lorsque vous entendez cet appel, vous comprenez qu’avant de venir, quelque chose doit se passer en vous. Le Saint-Esprit vous montrera ce que vous devez faire pour ôter de votre vie ce qui vous empêche d’aller à Jésus.
Il vous sera impossible de faire d’autres progrès tant que vous n’aurez pas obéi. Le Saint-Esprit vous fera voir ce qui empêche son action, mais c’est à vous de consentir que Dieu vous en débarrasse.
Que de fois vous êtes-vous approché de Dieu pour présenter vos requêtes, et êtes-vous reparti en pensant : « Eh bien, cette fois-ci, j’ai fait tout mon devoir ». Et cependant vous êtes reparti les mains vides. Pourtant Dieu était là, les mains tendues pas seulement pour vous recevoir, mais pour que vous le receviez, lui. Quelle n’est pas la patience inlassable de Jésus, quand il dit : « Venez à moi ».
Oswald Chambers