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Bible en un an Jour

Vous pouvez suivre ici chaque jour un plan de lecture de la Bible sur un an, vous permettant d'enrichir votre méditation quotidienne.
Cliquez simplement sur les chapitres ci-dessous pour les lire chaque jour.

La fragilité de l’homme

1 Au chef des chantres. À Jeduthun. Psaume de David. 2 Je disais : Je veillerai sur mes voies, De peur de pécher par ma langue ; Je mettrai un frein à ma bouche, Tant que le méchant sera devant moi. 3 Je suis resté muet, dans le silence ; Je me suis tu, quoique malheureux ; Et ma douleur n’était pas moins vive. 4 Mon cœur brûlait au-dedans de moi, Un feu intérieur me consumait, Et la parole est venue sur ma langue. 5 Éternel ! dis-moi quel est le terme de ma vie, Quelle est la mesure de mes jours ; Que je sache combien je suis fragile. 6 Voici, tu as donné à mes jours la largeur de la main, Et ma vie est comme un rien devant toi. Oui, tout homme debout n’est qu’un souffle. – Pause. 7 Oui, l’homme se promène comme une ombre, Il s’agite vainement ; Il amasse, et il ne sait qui recueillera. 8 Maintenant, Seigneur, que puis-je espérer ? En toi est mon espérance. 9 Délivre-moi de toutes mes transgressions ! Ne me rends pas l’opprobre de l’insensé ! 10 Je reste muet, je n’ouvre pas la bouche, Car c’est toi qui agis. 11 Détourne de moi tes coups ! Je succombe sous les attaques de ta main. 12 Tu châties l’homme en le punissant de son iniquité, Tu détruis comme la teigne ce qu’il a de plus cher. Oui, tout homme est un souffle. – Pause. 13 Ecoute ma prière, Éternel, et prête l’oreille à mes cris ! Ne sois pas insensible à mes larmes ! Car je suis un étranger chez toi, Un habitant, comme tous mes pères. 14 Détourne de moi le regard, et laisse-moi respirer, Avant que je m’en aille et que je ne sois plus !

Louange à Dieu pour son intervention

1 Au chef des chantres. De David. Psaume. 2 J’avais mis en l’Éternel mon espérance ; Et il s’est incliné vers moi, il a écouté mes cris. 3 Il m’a retiré de la fosse de destruction, Du fond de la boue ; Et il a dressé mes pieds sur le roc, Il a affermi mes pas. 4 Il a mis dans ma bouche un cantique nouveau, Une louange à notre Dieu ; Beaucoup l’ont vu, et ont eu de la crainte, Et ils se sont confiés en l’Éternel. 5 Heureux l’homme qui place en l’Éternel sa confiance, Et qui ne se tourne pas vers les hautains et les menteurs ! 6 Tu as multiplié, Éternel, mon Dieu ! Tes merveilles et tes desseins en notre faveur ; Nul n’est comparable à toi ; Je voudrais les publier et les proclamer, Mais leur nombre est trop grand pour que je les raconte. 7 Tu ne désires ni sacrifice ni offrande, Tu m’as ouvert les oreilles ; Tu ne demandes ni holocauste ni victime expiatoire. 8 Alors je dis : Voici, je viens Avec le rouleau du livre écrit pour moi. 9 Je veux faire ta volonté, mon Dieu ! Et ta loi est au fond de mon cœur. 10 J’annonce la justice dans la grande assemblée ; Voici, je ne ferme pas mes lèvres, Éternel, tu le sais ! 11 Je ne retiens pas dans mon cœur ta justice, Je publie ta vérité et ton salut ; Je ne cache pas ta bonté et ta fidélité Dans la grande assemblée. 12 Toi, Éternel ! tu ne me refuseras pas tes compassions ; Ta bonté et ta fidélité me garderont toujours. 13 Car des maux sans nombre m’environnent ; Les châtiments de mes iniquités m’atteignent, Et je ne puis en supporter la vue ; Ils sont plus nombreux que les cheveux de ma tête, Et mon courage m’abandonne. 14 Veuille me délivrer, ô Éternel ! Éternel, viens en hâte à mon secours ! 15 Que tous ensemble ils soient honteux et confus, Ceux qui en veulent à ma vie pour l’enlever ! Qu’ils reculent et rougissent, Ceux qui désirent ma perte ! 16 Qu’ils soient dans la stupeur par l’effet de leur honte, Ceux qui me disent : Ah ! ah ! 17 Que tous ceux qui te cherchent Soient dans l’allégresse et se réjouissent en toi ! Que ceux qui aiment ton salut Disent sans cesse : Exalté soit l’Éternel ! 18 Moi, je suis pauvre et indigent ; Mais le Seigneur pense à moi. Tu es mon aide et mon libérateur : Mon Dieu, ne tarde pas !

Prière d’un homme trahi par son ami

1 Au chef des chantres. Psaume de David. 2 Heureux celui qui s’intéresse au pauvre ! Au jour du malheur l’Éternel le délivre ; 3 L’Éternel le garde et lui conserve la vie. Il est heureux sur la terre, Et tu ne le livres pas au bon plaisir de ses ennemis. 4 L’Éternel le soutient sur son lit de douleur ; Tu le soulages dans toutes ses maladies. 5 Je dis : Éternel, aie pitié de moi ! Guéris mon âme ! car j’ai péché contre toi. 6 Mes ennemis disent méchamment de moi : Quand mourra-t-il ? Quand périra son nom ? 7 Si quelqu’un vient me voir, il prend un langage faux, Il recueille des sujets de médire ; Il s’en va, et il parle au-dehors. 8 Tous mes ennemis chuchotent entre eux contre moi ; Ils pensent que mon malheur causera ma ruine : 9 Il est dangereusement atteint, Le voilà couché, il ne se relèvera pas ! 10 Celui-là même avec qui j’étais en paix, Qui avait ma confiance et qui mangeait mon pain, Lève le talon contre moi. 11 Toi, Éternel, aie pitié de moi et rétablis-moi ! Et je leur rendrai ce qui leur est dû. 12 Je connaîtrai que tu m’aimes, Si mon ennemi ne triomphe pas de moi. 13 Tu m’as soutenu à cause de mon intégrité, Et tu m’as placé pour toujours en ta présence. 14 Béni soit l’Éternel, le Dieu d’Israël, d’éternité en éternité ! Amen ! Amen ! Livre deuxième, Psaumes 42–72

L’exemple de Paul

1 Pour moi, frères, lorsque je suis allé chez vous, ce n’est pas avec une supériorité de langage ou de sagesse que je suis allé vous annoncer le témoignage de Dieu. 2 Car je n’ai pas eu la pensée de savoir parmi vous autre chose que Jésus-Christ, et Jésus-Christ crucifié. 3 Moi-même j’étais auprès de vous dans un état de faiblesse, de crainte, et de grand tremblement ; 4 et ma parole et ma prédication ne reposaient pas sur les discours persuasifs de la sagesse, mais sur une démonstration d’Esprit et de puissance, 5 afin que votre foi soit fondée, non sur la sagesse des hommes, mais sur la puissance de Dieu. 6 Cependant, c’est une sagesse que nous prêchons parmi les parfaits, sagesse qui n’est pas de ce siècle, ni des chefs de ce siècle, qui vont être réduits à l’impuissance ; 7 nous prêchons la sagesse de Dieu, mystérieuse et cachée, que Dieu, avant les siècles, avait prédestinée pour notre gloire, 8 sagesse qu’aucun des chefs de ce siècle n’a connue, car, s’ils l’avaient connue, ils n’auraient pas crucifié le Seigneur de gloire. 9 Mais, comme il est écrit, ce sont des choses que l’œil n’a point vues, que l’oreille n’a point entendues, et qui ne sont point montées au cœur de l’homme, des choses que Dieu a préparées pour ceux qui l’aiment. 10 Dieu nous les a révélées par l’Esprit. Car l’Esprit sonde tout, même les profondeurs de Dieu. 11 Qui donc, parmi les hommes, connaît les choses de l’homme, si ce n’est l’esprit de l’homme qui est en lui ? De même, personne ne connaît les choses de Dieu, si ce n’est l’Esprit de Dieu. 12 Or nous, nous n’avons pas reçu l’esprit du monde, mais l’Esprit qui vient de Dieu, afin que nous connaissions les choses que Dieu nous a données par sa grâce. 13 Et nous en parlons, non avec des discours qu’enseigne la sagesse humaine, mais avec ceux qu’enseigne l’Esprit, employant un langage spirituel pour les choses spirituelles. 14 Mais l’homme naturel n’accepte pas les choses de l’Esprit de Dieu, car elles sont une folie pour lui, et il ne peut les connaître, parce que c’est spirituellement qu’on en juge. 15 L’homme spirituel, au contraire, juge de tout, et il n’est lui-même jugé par personne. 16 Car Qui a connu la pensée du Seigneur, Pour l’instruire ? Or nous, nous avons la pensée de Christ.

Le rôle de Paul et des serviteurs de Dieu

1 Pour moi, frères, ce n’est pas comme à des hommes spirituels que j’ai pu vous parler, mais comme à des hommes charnels, comme à des enfants en Christ. 2 Je vous ai donné du lait, non de la nourriture solide, car vous ne pouviez pas la supporter ; et vous ne le pouvez pas même à présent, parce que vous êtes encore charnels. 3 En effet, puisqu’il y a parmi vous de la jalousie et des disputes, n’êtes-vous pas charnels, et ne marchez-vous pas selon l’homme ? 4 Quand l’un dit : Moi, je suis de Paul ! et un autre : Moi, d’Apollos ! n’êtes-vous pas des hommes ? 5 Qu’est-ce donc qu’Apollos, et qu’est-ce que Paul ? Des serviteurs, par le moyen desquels vous avez cru, selon que le Seigneur l’a donné à chacun. 6 J’ai planté, Apollos a arrosé, mais Dieu a fait croître, 7 en sorte que ce n’est pas celui qui plante qui est quelque chose, ni celui qui arrose, mais Dieu qui fait croître. 8 Celui qui plante et celui qui arrose sont égaux, et chacun recevra sa propre récompense selon son propre travail. 9 Car nous sommes ouvriers avec Dieu. Vous êtes le champ de Dieu, l’édifice de Dieu. 10 Selon la grâce de Dieu qui m’a été donnée, j’ai posé le fondement comme un sage architecte, et un autre bâtit dessus. Mais que chacun prenne garde à la manière dont il bâtit dessus. 11 Car personne ne peut poser un autre fondement que celui qui a été posé, savoir Jésus-Christ. 12 Or, si quelqu’un bâtit sur ce fondement avec de l’or, de l’argent, des pierres précieuses, du bois, du foin, du chaume, l’œuvre de chacun sera manifestée ; 13 car le jour la fera connaître, parce qu’elle se révélera dans le feu, et le feu éprouvera ce qu’est l’œuvre de chacun. 14 Si l’œuvre bâtie par quelqu’un sur le fondement subsiste, il recevra une récompense. 15 Si l’œuvre de quelqu’un est consumée, il perdra sa récompense ; pour lui, il sera sauvé, mais comme au travers du feu. 16 Ne savez-vous pas que vous êtes le temple de Dieu, et que l’Esprit de Dieu habite en vous ? 17 Si quelqu’un détruit le temple de Dieu, Dieu le détruira ; car le temple de Dieu est saint, et c’est ce que vous êtes. 18 Que nul ne s’abuse lui-même : si quelqu’un parmi vous pense être sage selon ce siècle, qu’il devienne fou, afin de devenir sage. 19 Car la sagesse de ce monde est une folie devant Dieu. Aussi est-il écrit : Il prend les sages dans leur ruse. 20 Et encore : Le Seigneur connaît les pensées des sages, Il sait qu’elles sont vaines. 21 Que personne donc ne mette sa gloire dans des hommes ; car tout est à vous, 22 soit Paul, soit Apollos, soit Céphas, soit le monde, soit la vie, soit la mort, soit les choses présentes, soit les choses à venir. Tout est à vous ; 23 et vous êtes à Christ, et Christ est à Dieu.

Les trésors de la foi

« La crainte de l’Éternel accroît le nombre des jours ; mais les ans des méchants seront retranchés. »

Méditation quotidienne

Il n’y a pas de doute ; la crainte de l’Éternel donne des habitudes saines qui préviennent la dissipation de la vie par le fait du péché et du vice. Le saint repos qui provient de la foi au Seigneur Jésus est un grand secours et un excellent remède pour le malade. Le médecin se réjouit toujours de trouver un esprit tout à fait paisible chez ses patients. L’inquiétude tue, mais la confiance en Dieu est une médecine qui guérit. Nous avons ici les dispositions en vue d’une longue vie, et si nous les suivons pour notre bien, nous verrons une heureuse vieillesse et n’atteindrons la tombe que moissonnés en notre saison. Ne soyons donc pas tourmentés par la crainte d’une fin subite, dès que nous sentons le moindre mal de doigt, mais ayons cette confiance que Dieu veut nous donner de longs jours pour son service. Si toutefois son dessein était de nous appeler de bonne heure à des sphères supérieures, il y aurait encore lieu de se réjouir de cette dispensation. « Soit que nous vivions, soit que nous mourions, nous sommes au Seigneur. »

Charles Spurgeon

Tout pour qu’Il règne !

Comment Dieu nous juge

Comme vous jugez les autres, vous serez vous-mêmes jugés ; et la mesure que vous appliqua à autrui vous sera, à vous-mêmes, appliquée.

Il ne s’agit pas ici d’une simple hypothèse : c’est une loi établie par Dieu. Le jugement que vous portez, on le portera sur vous. Ce n’est pas une vengeance, c’est une juste rétribution. Plus vous êtes habile à déceler les défauts des autres, plus
on le sera à votre égard. On vous rend la monnaie de votre pièce. Dieu lui-même applique cette loi (voyez Psaume 28.25 à 28).

Au second chapitre de sa lettre aux Romains, Paul précise encore plus cette loi, en nous montrant que celui qui critique le péché de son prochain est lui-même coupable du même péché. Dieu ne tient pas compte seulement des actes accomplis, mais des intentions qui les préparent. Nous ne savons pas croire aux enseignements de la Bible, et en particulier à celui-là.

Ce qui nous rend si perspicaces à discerner chez les autres l’hypocrisie, la fraude, la fausseté, c’est qu’elles habitent notre cœur. Ce qui caractérise l’enfant de Dieu, c’est l’humilité. « Tous ces péchés, et bien d’autres encore, se seraient manifestés en moi si Dieu ne m’avait accordé sa grâce ; je n’ai nul droit de les condamner chez autrui ».

« Ne jugez point, dit Jésus, pour que vous ne soyez point jugés ». Qui de nous oserait se tenir devant Dieu, en lui disant : « Ô Dieu, juge-moi comme j’ai jugé mes frères ». Nous avons condamné nos frères. Si Dieu nous condamnait de la sorte, nous irions en enfer. Mais Dieu nous juge à travers l’Expiation merveilleuse accomplie par Jésus-Christ.

Oswald Chambers