Chapitre 1 Chapitre 3 1 Vous étant donc dépouillés de toute malice et de toute ruse, et de l’hypocrisie, et des meurtres, et de toute calomnie,
2 comme des enfants nouveau-nés désirez avec ardeur le lait pur de la parole, afin que par son moyen vous croissiez pour le salut,
3 si vous avez goûté que le seigneur est bon.
Christ, la pierre angulaire
4 C’est en vous approchant de lui, la pierre vivante, que les hommes ont, il est vrai, rejetée, mais qui est devant Dieu choisie et honorée,
5 que vous-mêmes aussi, comme des pierres vivantes, vous êtes édifiés, maison spirituelle, pour former une prêtrise sainte, afin d’offrir des sacrifices spirituels agréables à Dieu par Jésus-Christ ;
6 en effet on trouve dans l’écriture : «  Voici, Je place en Sion une pierre choisie, angulaire, honorée, et celui qui croit en elle n’aura certainement pas à en rougir.  »
7 C’est donc à vous qui croyez, qu’appartient l’honneur, tandis que pour les incrédules la pierre que les constructeurs ont rejetée, est celle qui est devenue le sommet de l’angle, et une pierre d’achoppement, et un roc de scandale,
8 eux qui, par leur incrédulité, heurtent contre la parole ; ce à quoi aussi ils ont été destinés ;
9 tandis que vous, vous êtes une race élue, une prêtrise royale, une nation sainte, un peuple acquis, afin que vous proclamiez les vertus de Celui qui, des ténèbres, vous a appelés à Son admirable lumière ;
10 vous qui autrefois n’étiez pas un peuple, mais qui êtes maintenant le peuple de Dieu, vous auxquels il n’avait pas été fait miséricorde, mais à qui maintenant il a été fait miséricorde.
Les relations dans le monde
11 Bien-aimés ! Je vous exhorte comme des étrangers et des voyageurs, à préserver des convoitises charnelles qui font la guerre à l’âme
12 votre bonne conduite parmi les Gentils, afin que, sur les points où ils vous accusent calomnieusement de mal faire, ils glorifient Dieu, au jour de la visitation, à cause de vos bonnes œuvres, en y regardant de plus près.
13 Soyez soumis à toute institution humaine à cause du Seigneur, soit au roi, comme au souverain,
14 soit aux gouverneurs, comme à ceux qui sont délégués par lui pour châtier les malfaiteurs et pour approuver les gens de bien ;
15 car c’est ici la volonté de Dieu, qu’en faisant bien vous fermiez la bouche à l’ignorance des hommes dépourvus de sens. 16 C’est comme étant libres, et non pas comme faisant de votre liberté un manteau pour votre malice, mais comme esclaves de Dieu,
17 que vous devez honorer tous les hommes, aimer les frères, craindre Dieu, honorer le roi.
18 Serviteurs, soyez soumis en toute crainte à vos maîtres, non seulement à ceux qui sont bons et indulgents, mais encore à ceux de difficile humeur ;
19 car c’est une grâce, que d’endurer des afflictions par motif de conscience envers Dieu, en souffrant injustement.
20 Quelle gloire en effet vous reviendrait-il de supporter patiemment les coups que vous attirent vos péchés ? Mais si vous supportez patiemment les souffrances que vous attirent vos bonnes actions, ceci est une grâce devant Dieu ;
21 car c’est à cela que vous avez été appelés, puisque Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un modèle afin que vous suiviez ses traces,
22 lui, qui n’a point commis de péché, et dans la bouche duquel il ne s’est point trouvé de fraude ;
23 lui qui, insulté, ne rendait pas l’insulte, qui, maltraité, ne menaçait pas, mais s’en remettait à Celui qui juge avec justice ;
24 lui, qui a porté lui-même vos péchés en son corps sur le bois, afin qu’ayant rompu avec les péchés, nous vivions pour la justice ; lui, par la meurtrissure duquel vous avez été guéris ;
25 vous erriez comme des brebis, mais maintenant vous vous êtes retournés vers le pasteur et le gardien de vos âmes.