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Marc 12.3
Amiot & Tamisier


LES VIGNERONS HOMICIDES ET LA PIERRE ANGULAIRE — LE TRIBUT À CÉSAR — LA RÉSURRECTION — AMOUR DE DIEU ET DU PROCHAIN — LE MESSIE, FILS ET SEIGNEUR DE DAVID — LES DOCTEURS HYPOCRITES — L’AUMÔNE DE LA VEUVE

1 Puis il se mit à leur parler en paraboles. Un homme, dit-il, planta une vigne, l’entoura d’une clôture, creusa un pressoir, bâtit une tour, puis il l’afferma à des vignerons et partit pour l’étranger.
2 En temps voulu, il envoya un serviteur aux vignerons, pour recevoir d’eux sa part du fruit de la vigne.
3 Mais ils le saisirent, le battirent et le renvoyèrent les mains vides.
4 Il leur envoya alors un autre serviteur, et celui-là aussi ils le frappèrent à la tête et l’outragèrent.
5 Il en envoya un autre, et celui-là ils le tuèrent ; et plusieurs autres dont ils battirent les uns et tuèrent les autres.
6 Il lui restait encore quelqu’un, son fils bien-aimé. Il le leur envoya en dernier lieu, se disant : Ils respecteront mon fils.
7 Mais ces vignerons se dirent entre eux : Voici l’héritier ; allons, tuons-le, et l’héritage sera à nous.
8 Et le saisissant, ils le tuèrent et le jetèrent hors de la vigne.
9 Que fera le maître de la vigne ? Il viendra, fera périr les vignerons, et donnera la vigne à d’autres.
10 N’avez-vous donc pas lu cette parole de l’Écriture : La pierre qu’avaient jetée ceux qui bâtissaient est devenue tête d’angle :
11 c’est le Seigneur qui a fait cela et c’est une merveille à nos yeux.
12 Ils cherchaient donc à l’arrêter ; mais ils craignirent le peuple, car ils avaient compris que c’était pour eux qu’il avait dit cette parabole. Et le laissant, ils s’en allèrent.
13 Puis ils lui envoient des pharisiens et des Hérodiens pour le prendre au piège par une question.
14 Ils viennent donc, et lui disent : Maître, nous savons que vous êtes sincère et que vous n’avez égard à qui que ce soit : car vous ne faites pas acception de personne, mais vous enseignez la voie de Dieu en toute vérité. Est-il permis ou non de payer le tribut à César ? Devons-nous payer ou ne pas payer ?
15 Mais connaissant leur hypocrisie, il leur dit : Pourquoi me tendez-vous un piège ? Apportez-moi un denier, que je voie.
16 Ils le lui apportèrent. Et il leur dit : De qui est cette effigie ? Et l’inscription ? De César, lui dirent-ils.
17 Et Jésus leur dit : Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. Et ils étaient émerveillés à son endroit.
18 Et des sadducéens, qui nient la résurrection, viennent à lui et ils lui posèrent cette question :
19 Maître, Moïse nous a fait cette prescription : Si quelqu’un a un frère qui meurt, laissant une femme sans enfants, que le frère survivant épouse la veuve et suscite une postérité à son frère.
20 Or, il y avait sept frères. Le premier prit femme et mourut sans laisser de postérité.
21 Le second prit à son tour la veuve et mourut aussi sans laisser de postérité. Et le troisième de même.
22 Et aucun des sept ne laissa de postérité. Après eux tous, la femme mourut aussi.
23 À la résurrection, quand ils ressusciteront, duquel d’entre eux sera-t-elle la femme ? car les sept l’ont eue pour femme.
24 Et Jésus leur dit : N’êtes-vous pas dans l’erreur, car vous ne comprenez ni les Écritures, ni la puissance de Dieu ?
25 Car une fois ressuscités des morts, on ne prend ni femme ni mari, mais on est comme des anges dans les cieux.
26 Et quant à la résurrection des morts, n’avez-vous pas lu dans le livre de Moïse, à l’endroit du Buisson, comment Dieu lui parla : Je suis le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac et le Dieu de Jacob ?
27 Or, il n’est pas le Dieu de morts, mais de vivants. Vous êtes grandement dans l’erreur.
28 Alors s’approche un scribe qui les avait entendu discuter. Voyant que Jésus leur avait bien répondu, il lui demanda : Quel est le premier de tous les commandements ?
29 Jésus répondit : Le premier c’est : Écoute, Israël : Le Seigneur ton Dieu est le seul Seigneur.
30 Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de tout ton esprit et de toutes tes forces.
31 Et voici le second : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Il n’y a pas de plus grand commandement que ceux-là.
32 Le scribe lui dit : Vous avez bien dit, Maître. En toute vérité, il est Unique, et il n’y en a pas d’autre que lui ;
33 l’aimer de tout son cœur, de toute son intelligence et de toute ses forces, et aimer le prochain comme soi-même vaut bien mieux que tous les holocaustes et les sacrifices.
34 Jésus, voyant qu’il avait répondu sagement, lui dit : Tu n’es pas loin du Royaume de Dieu. Et personne n’osa plus lui poser de questions.
35 Et Jésus, prenant la parole, dit en enseignant dans le Temple : Comment les scribes peuvent-ils dire que le Christ est fils de David,
36 car David lui-même a dit, inspiré par l’Esprit-Saint : Le Seigneur a dit à mon Seigneur : Asseyez-vous à ma droite jusqu’à ce que j’aie fait de vos ennemis l’escabeau de vos pieds.
37 David lui-même l’appelle Seigneur ; comment donc est-il son fils ? Et la masse du peuple l’écoutait avec plaisir.
38 Et il disait dans son enseignement : Gardez-vous des scribes qui aiment à se promener en longues robes, et à recevoir des salutations sur les places publiques,
39 et à occuper les premiers sièges dans les synagogues et les premières places dans les festins ;
40 qui dévorent les maisons des veuves et affectent de prier longuement. Ceux-là subiront une condamnation plus rigoureuse.
41 Et s’étant assis vis-à-vis du trésor, il regardait la foule qui y mettait de la menue monnaie, et de nombreux riches en mettaient beaucoup.
42 Vint une pauvre veuve, qui mit deux petites pièces, la valeur du quart d’un as.
43 Et Jésus, appelant ses disciples leur dit : En vérité je vous le dis, cette pauvre veuve a plus donné que tous ceux qui ont mis dans le tronc ;
44 car tous ont mis de leur superflu, mais elle, de son indigence, a mis tout ce qu’elle possédait, tout ce qu’elle avait pour vivre.

Cette Bible est dans le domaine public.