Chapitre 31
Chapitre 33Intervention d’Élihu
Reproches à Job et à ses amis
1 Les trois hommes cessèrent de répliquer à Iyob, parce qu’il se considérait comme juste à ses (propres) yeux.
2 Alors la colère d’Élihou, fils de Berachel, le Bouzite, de la famille de Ram, s’irrita contre Iyob ; sa colère s’irrita de ce qu’il se regardait comme plus juste que Dieu ;
3 Et contre ses trois amis il s’irrita de ce qu’ils n’avaient pas trouvé de réplique, quoiqu’ils eussent condamné Iyob.
4 Et Élihou avait attendu Iyob avec (ses) discours, parce que les autres étaient plus vieux que lui en âge.
5 Élihou ayant (donc) vu qu’il n’y avait pas de réplique dans la bouche des trois hommes, sa colère s’enflamma,
6 Et Élihou, fils de Berachel, le Bouzite, répondit et dit : Je suis jeune d’années et vous êtes des vieillards, c’est pourquoi j’ai craint et je n’ai pas osé vous exprimer mon opinion.
7 Je disais : Que les jours parlent, et que beaucoup d’années manifestent la sagesse.
8 Mais il y a un esprit dans l’homme, et le souffle du Tout-Puissant le rend intelligent.
9 Ce ne sont pas les plus âgés qui sont les (plus) sages, et les vieillards qui comprennent le droit.
10 C’est pourquoi je dis : Écoutez-moi, je veux, moi aussi, exprimer mon opinion.
11 Voici que j’ai attendu vos paroles, j’ai tendu l’oreille à vos raisons jusqu’à ce que vous examinassiez les discours.
12 Et sur vous j’étais attentif, et voici, nul contradicteur de Job, nul d’entre vous qui réfutât ses paroles.
13 N’allez pas dire : “Nous avons trouvé la sagesse, que Dieu le frappe, non un homme.”
14 Mais il n’a pas contre moi dirigé ses paroles, et ce n’est pas par vos discours que je lui répondrai.
15 Ils sont effrayés, ne répondent plus ; les paroles leur font défaut.
16 Attendrai-je, parce qu’ils ne parlent pas, parce qu’ils sont arrêtés, ne répondant plus ?
17 Je veux répondre, moi aussi, (pour) ma part, je veux exprimer, moi aussi, mon opinion.
18 Car je suis rempli de paroles, l’esprit me presse dans mon intérieur.
19 Mon intérieur (est) comme le vin (nouveau) privé d’ouverture, il se brise comme des outres nouvelles.
20 Je veux parler, et je serai soulagé ; j’ouvrirai mes lèvres, et je répondrai.
21 Je ne ferai acception de personne et je ne flatterai aucun mortel.
22 Car je ne sais pas flatter ; il s’en faudrait peu que mon Créateur ne m’enlevât.
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