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Iesha‘yahou 33.16
André Chouraqui


La razzia

1 Hoïe, razzieur, toi, non razzié ; traître, non trahi par eux. Mais à ton apogée, razzieur, tu seras razzié ; et toi, cessant de trahir, ils te trahiront.

L’adhérence de tes temps

2 IHVH-Adonaï, gracie-nous. Toi, nous t’espérons. Sois leur bras aux matins, notre salut, même, au temps de la détresse.
3 À la voix de la cohue, les peuples ont erré, les nations se sont dispersées de par ta transcendance.
4 L’amas de votre butin, un amas de larves ; comme un déferlement de locustes grouille en lui.
5 IHVH-Adonaï, le culminant, oui, il réside en altitude il remplit Siôn de jugement, de justification.
6 Et c’est l’adhérence de tes temps, faste de saluts, sagesse, pénétration. Le frémissement de IHVH-Adonaï est son trésor.

Un feu nous dévorera

7 Voici leur Ariél, ils vocifèrent dehors ; les messagers de la paix pleurent, amers.
8 Les sentiers sont désolés, le passant de la voie chôme. Il a annulé le pacte, rejeté les villes ; il n’a pas tenu compte de l’homme.
9 La terre s’étiole, épuisée ; le Lebanôn est atterré, il se charbonne ; le Sharôn est comme une steppe, et secoués, le Bashân, le Karmèl.
10 Maintenant, je me lève, dit IHVH-Adonaï ; maintenant, je m’exalte ; maintenant, je me sublime.
11 Engrossés par le foin, vous enfanterez la paille. Votre souffle, un feu, vous dévorera.
12 Les peuple sont des fours à chaux, carthames ébarbés, au feu ils seront brûlés.
13 Entendez, lointains, ce que j’ai fait. Pénétrez, prochains, mon héroïsme.
14 Les fauteurs ont tremblé en Siôn ; une secousse a saisi les hypocrites : « Qui de nous résidera dans le feu dévorant ? Qui de nous résidera dans les brasiers de pérennité ?
15 Le marcheur des justifications, le parleur de rectitudes, le rejeteur du profit des oppressions, le secoueur de ses paumes pour ne pas s’appuyer sur le pot-de-vin, le boucheur de son oreille pour ne pas entendre les sangs, l’obstructeur de ses yeux pour ne pas voir le mal.
16 Il réside dans les altitudes ; aux trappes des rochers sa culmination ; son pain est donné, ses eaux d’adhérences. L’oasis de sérénité

L’oasis de sérénité

17 Tes yeux contemplent le roi dans sa beauté ; ils voient la terre des lointains.
18 Ton cœur murmurait d’effroi : « Où est l’actuaire ? Où est le peseur ? Où est l’actuaire des tours ?
19 Tu ne verras pas le peuple rauque, le peuple aux profondeurs de langue, à ne pas entendre, moqué pour une langue inintelligible.
20 Contemple Siôn, la cité de notre rendez-vous. Tes yeux verront Ieroushalaîm, oasis de sérénité, tente qui ne migrera jamais ; ses piquets, avec persistance, ne seront jamais arrachés, et toutes ses attaches ne se désagrégeront jamais.
21 Car là IHVH-Adonaï est majestueux pour nous : lieu des fleuves, Ieor aux mains larges ; que la flotte à rame n’y aille jamais, que la galère majestueuse n’y passe pas.
22 Oui, IHVH-Adonaï, notre juge, notre exarque, IHVH-Adonaï, notre roi, lui-même nous sauve.
23 Tes amarres sont lâches ; ils ne renforcent plus l’assise de leur mât et ne déploient pas la voile. Alors l’appât du butin multiple est réparti ; les boiteux pillent au pillage.
24 Le voisin ne dira pas : « Je suis malade. » Le peuple qui y habite est déchargé du tort.

Texte de la Version André Chouraqui
Copyright ©Édition du Cerf