Job 17.3
Ancien Testament Samuel Cahen

¹ Mon esprit est anéanti ; mes jours ont disparu ; des tombeaux (sont) pour moi.
² Si des moqueries n’étaient pas près de moi, et si mon œil ne s’arrêtait pas sur leur contrariété !
³ Place donc (la main), sois mon garant près de toi ; qui (sans cela) s’engagera pour moi ?
⁴ Car tu as fermé leur cœur devant l’intelligence ; c’est pourquoi tu ne leur donneras pas la supériorité.
⁵ (Il invite ses amis à un repas, et les yeux de ses enfants languissent.)
⁶ On m’a placé comme une parabole pour les peuples, moi qui ai été autrefois un chef.
⁷ Mon œil est troublé de chagrin, et mes membres sont tous comme des ombres.
⁸ Les hommes droits sont stupéfaits de cela, et l’innocent est excité contre l’hypocrisie.
⁹ Le juste tient à sa voie, et celui dont les mains sont pures augmentera de vigueur.
¹⁰ Mais, vous tous, retournez, revenez donc, je ne trouverai pas parmi vous un sage.
¹¹ Mes jours sont passés, mes plans, les pensées intimes de mon cœur sont dissous ;
¹² Ils font de la nuit le jour ; la lumière, plus proche que les ténèbres.
¹³ Certes, j’espère (dans) le schéol (tombeau) ma maison, dans les ténèbres j’ai étendu ma couche.
¹⁴ Je nomme la tombe, mon père ; les vers, ma mère, ma sœur.
¹⁵ Et où est alors mon espérance ? mon espérance, qui l’aperçoit ?
¹⁶ Elle descendra vers les verrous du tombeau, lorsque ensemble nous reposeront dans la poussière.