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La Bible Ancien Testament Samuel Cahen

Esaïe 17

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Chapitre 16 Chapitre 18

Prophétie sur la Syrie

1 Massa sur Dameschek (Damas) : Voilà que Dameschek ne sera plus une ville, mais un monceau de ruines.
2 Elles sont délaissées les villes autour d’Aroër, livrées aux troupeaux qui s’y reposent, et nul ne les trouble.
3 Les places fortes d’Éphraïme cessent d’exister, et la domination en Damaschek est dans le reste d’Arame (Syrie) ; il en sera comme de la gloire des enfants d’Israel, prononce Tsebaoth.
4 En ce jour la gloire de Jâcob disparaît, sa chair grasse devient maigre.
5 Ce sera comme lorsque le moissonneur rassemble le blé et que son bras coupe les épis ; comme lorsqu’on glane des épis dans la vallée de Rephaïme.
6 Il en restera un grappillage comme à la récolte des olives, deux trois baies, en haut, à la cime ; quatre cinq sur les branches de l’arbre fruitier, dit Ieovah, Dieu d’Israel.
7 En ce jour l’homme regarde son créateur, ses yeux se dirigent vers le Saint d’Israel.
8 Il ne regarde plus vers les autels, ouvrage de ses mains, il n’est plus attentif à ce que ses doigts ont fabriqué : les Ascherime (Astartés) et les ‘Hamanime (statues du soleil).
9 En ce jour ses villes fortes seront comme des débris dans la forêt et sur le sommet (des montagnes) ; abandonnées (un jour) des enfants d’Israel ; ce sera une solitude.
10 Car tu as oublié Dieu, ton salut, tu ne t’es pas rappelé le rocher, ton refuge ; c’est pourquoi tu as planté des plantes délicieuses, tu as enserré des ceps étrangers.
11 Après avoir planté tu as élevé (tes plantes) ; au matin ta culture fut en fleurs, mais à la moisson, au jour de la possession, amère est la douleur.
12 Oh ! le bruit des nombreux peuples mugit comme le mugissement de la mer, le tumulte des nations gronde comme le tumulte des vagues puissantes.
13 Les nations grondent comme le tumulte des vagues débordées ; mais il crie contre lui, et tout fuit au loin, est chassé comme l’herbe des montagnes par le vent, comme la poussière par le tourbillon.
14 A l’heure du soir l’effroi, avant le matin il n’est plus. Voilà le sort de ceux qui nous ravagent et le lot de ceux qui nous ravagent et le lot de ceux qui nous pillent.

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