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Cantique 6.7 Perret-Gentil et Rilliet
1 Où est allé ton bien-aimé, ô la plus belle des femmes ? où ton ami s’est-il dirigé ? Nous voulons le chercher avec toi. – – 2 Mon bien-aimé est descendu dans son jardin, près des parterres de baume, pour se repaître dans les jardins, et cueillir les lys. 3 Je suis à mon bien-aimé, et mon bien-aimé est à moi ; il se repaît au milieu des lys. 4 Ma bien-aimée, tu es belle comme Thirza, attrayante comme Jérusalem, mais redoutable comme des phalanges sous le drapeau. 5 Détourne de moi tes yeux, car ils me donnent l’effroi. Ta chevelure est comme un troupeau des chèvres qui reposent sur les flancs de Galaad ; 6 tes dents, comme un troupeau de brebis qui reviennent du bain, toutes mères de jumeaux. et dont aucune n’est sans agneaux ;7 telle une moitié de grenade. telles sont les joues derrière ton voile.8 Il y a soixante reines, quatre-vingts concubines, et des filles sans nombre ; 9 mais une seule est ma colombe, ma pure ; elle est l’enfant unique de sa mère, la favorite de celle qui lui donna naissance. Les filles la voient, et la disent heureuse, les reines et les concubines, et la louent. 10 Qui est celle qui surgit comme l’aurore, belle comme la lune, pure comme le soleil, mais redoutable comme les phalanges sous le drapeau ? – – 11 Je suis descendue au jardin des noyers, pour voir la fraîche verdure de la vallée, pour voir si la vigne montre ses bourgeons, si la grenade fleurit. 12 Je ne sais, mais mon désir m’a donné la vitesse des chars de mon noble peuple. – 13 Dès le matin nous irons aux vignes, nous observerons si la vigne pousse, épanouit ses boutons, si les grenadiers sont en fleur. Là je te ferai le don de mon amour.