Ma voix s’élève vers Dieu, je crie ;
ma voix s’élève vers Dieu pour qu’il m’entende ;
3 au jour de ma détresse je cherche le Seigneur.
Mes mains restent levées toute la nuit sans répit ;
mon âme refuse toute consolation.
4 Le souvenir de Dieu me fait gémir,
dans cette méditation mon esprit défaille.
5 Tu me tiens les yeux ouverts,
je suis troublé, la parole me manque.
6 Je songe aux jours passés,
7 je me rappelle les années d’autrefois.
La nuit je médite en mon cœur,
et dans la réflexion mon esprit s’interroge :
8 « Dieu va-t-il nous rejeter pour toujours ?
Ne nous rendra-t-il jamais sa faveur ?
9 Sa miséricorde est-elle tarie pour de bon ?
Sa promesse est-elle anéantie pour toujours ?
10 Dieu a-t-il oublié d’avoir pitié ?
Ou bien sa colère a-t-elle séquestré sa clémence ? »
11 Et je me dis alors : « Ce qui me fait souffrir,
c’est que la droite du Très-Haut n’est plus la même. »
12 Je me rappelle les actions du Seigneur,
je me souviens de tes merveilles d’autrefois.
13 Je réfléchis sur toutes tes œuvres
et je médite tes exploits.
14 Ô Dieu, ta conduite est sainte ;
quel dieu est grand comme notre Dieu ?
15 Tu es le Dieu des prodiges,
tu as manifesté ta puissance parmi les peuples.
16 Par la force de ton bras tu as racheté ton peuple,
les fils de Jacob et de Joseph.
17 Les eaux t’ont vu, Seigneur,
les eaux t’ont vu ; elles tressaillent,
et les abîmes se sont mis en branle.
18 Les nuées ont déversé des torrent d’eau,
les nuages tonnent à pleine voix,
et tes flèches ont volé de tous côtés.
19 Le fracas du tonnerre a retenti dans une tornade,
les éclairs ont illuminé le globe ;
la terre a tremblé sous le choc.
20 Tu t’es ouvert un chemin à travers la mer,
un sentier au milieu des grandes eaux,
mais tes traces demeuraient invisibles.
21 Tu as conduit comme un troupeau ton peuple
par la main de Moïse et d’Aaron.
Sauf erreur, cette Bible est dans le domaine public.