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Esaïe 18.4 Bible des moines de Maredsous
Une ambassade nubienne
1 Oh ! terre où bruissent des ailes, au-delà des fleuves de Nubie,
2 toi qui envoies des messagers par mer, dans des nacelles de papyrus sur la face des eaux ! Allez, messagers rapides, vers ce peuple de haute stature, à la peau luisante, vers la nation redoutée bien au loin, vers la nation puissante et dominatrice, dont le pays est sillonné de fleuves.
3 Vous tous qui habitez le monde et qui peuplez la terre, quand le signal se dressera sur les hauteurs, regardez, quand on sonnera de la trompe, écoutez !
4 Car voici ce que m’a dit le Seigneur : « Je regarde avec sérénité du lieu où je me tiens, comme la chaleur sereine d’un jour lumineux, comme le nuage qui donne la rosée pendant les chaleurs de la moisson. »
5 Car avant la vendange, peu après la floraison, dès que la fleur deviendra grappe mûrissante, on coupera les pampres à la serpe, on taillera les ceps, on les arrachera ;
6 ils seront tous abandonnés aux vautours des montagnes, aux bêtes sauvages de la plaine ; les vautours en vivront l’été, les bêtes sauvages de la plaine s’en repaîtront l’hiver.
7 En ce temps-là, on apportera des offrandes au Seigneur des armées, de la part du peuple à la haute stature et à la peau luisante, du peuple redouté bien au loin, de la nation puissante et dominatrice, dont le pays est sillonné de fleuves. On les apportera là où réside le Nom du Seigneur des armées, sur le mont Sion.
Sauf erreur, cette Bible est dans le domaine public.