Chapitre 56 Chapitre 58 1 Le juste périt, et nul n’y prend garde ; Les gens de bien sont enlevés, et nul ne fait attention Que c’est par suite de la malice que le juste est enlevé. 2 Il entrera dans la paix, Il reposera sur sa couche, Celui qui aura suivi le droit chemin.
3 Mais vous, approchez ici, fils de l’enchanteresse, Race de l’adultère et de la prostituée !
4 De qui vous moquez-vous ? Contre qui ouvrez-vous une large bouche Et tirez-vous la langue ? N’êtes-vous pas des enfants de péché, Une race de mensonge,
5 S’échauffant près des térébinthes, sous tout arbre vert, Egorgeant les enfants dans les vallées, Sous des fentes de rochers ?
6 C’est dans les pierres polies des torrents qu’est ton partage, Voilà, voilà ton lot ; C’est à elles que tu verses des libations, Que tu fais des offrandes : Puis-je être insensible à cela ?
7 C’est sur une montagne haute et élevée que tu dresses ta couche ; C’est aussi là que tu montes pour offrir des sacrifices.
8 Tu mets ton souvenir derrière la porte et les poteaux ; Car, loin de moi, tu lèves la couverture et tu montes, Tu élargis ta couche, et tu traites alliance avec eux, Tu aimes leur commerce, tu choisis une place.
9 Tu vas auprès du roi avec de l’huile, Tu multiplies tes aromates, Tu envoies au loin tes messagers, Tu t’abaisses jusqu’au séjour des morts.
10 À force de marcher tu te fatigues, Et tu ne dis pas : J’y renonce ! Tu trouves encore de la vigueur dans ta main : Aussi n’es-tu pas dans l’abattement.
11 Et qui redoutais-tu, qui craignais-tu, pour être infidèle, Pour ne pas te souvenir, te soucier de moi ? Est-ce que je ne garde pas le silence, et depuis longtemps ? C’est pourquoi tu ne me crains pas.
12 Je vais publier ta droiture, Et tes œuvres ne te profiteront pas.
13 Quand tu crieras, la foule de tes idoles te délivrera-t-elle ? Le vent les emportera toutes, un souffle les enlèvera. Mais celui qui se confie en moi héritera le pays, Et possédera ma montagne sainte.
Promesses de paix et de guérison
14 On dira : Frayez, frayez, préparez le chemin, Enlevez tout obstacle du chemin de mon peuple !
15 Car ainsi parle le Très-Haut, Dont la demeure est éternelle et dont le nom est saint : J’habite dans les lieux élevés et dans la sainteté ; Mais je suis avec l’homme contrit et humilié, Afin de ranimer les esprits humiliés, Afin de ranimer les cœurs contrits.
16 Je ne veux pas contester à toujours, Ni garder une éternelle colère, Quand devant moi tombent en défaillance les esprits, Les âmes que j’ai faites.
17 À cause de son avidité coupable, je me suis irrité et je l’ai frappé, Je me suis caché dans mon indignation ; Et le rebelle a suivi le chemin de son cœur.
18 J’ai vu ses voies, Et je le guérirai ; Je lui servirai de guide, Et je le consolerai, lui et ceux qui pleurent avec lui.
19 Je mettrai la louange sur les lèvres. Paix, paix à celui qui est loin et à celui qui est près ! dit l’Éternel. Je les guérirai.
20 Mais les méchants sont comme la mer agitée, Qui ne peut se calmer, Et dont les eaux soulèvent la vase et le limon.
21 Il n’y a point de paix pour les méchants, dit mon Dieu.
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Texte de la Nouvelle Édition de Genève
Copyright © 1979 Société Biblique de Genève
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