Vous pouvez suivre ici chaque jour un plan de lecture de la Bible sur un an, vous permettant d'enrichir votre méditation quotidienne.
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« Vous aurez des afflictions dans le monde, mais prenez courage, j’ai vaincu le monde. »
La parole de mon Sauveur est vraie aussi en ce qui concerne les afflictions, et je dois en avoir ma part, c’est hors de doute. Tant que je serai couché sur l’aire, le fléau ne sera point suspendu au mur, ni mis de côté. Comment pourrais-je me trouver bien chez moi en pays ennemi, joyeux en exil ou à l’aise dans le désert ! Ici-bas n’est point le lieu de repos ; mais celui de la fournaise, de la forge et du marteau. Et mon expérience concorde en ceci avec la promesse de mon Dieu. Mais je remarque qu’il me dit de prendre courage. Hélas ! je me sens bien plutôt enclin à l’abattement. Mon esprit est accablé dès que je suis fortement éprouvé. Mais j’ai tort de céder à ce sentiment. Le Seigneur m’ordonne de prendre courage et je ne me laisserai point abattre. Et quel argument emploie-t-il pour m’encourager ? Sa propre victoire. Il dit : « J’ai vaincu le monde. » Ses combats à lui ont été bien autrement rudes que les miens. Je n’ai pas encore résisté jusqu’au sang. Comment désespérerais-je de vaincre ?
Vois, mon âme, l’ennemi a déjà été défait une fois. Je combats donc un ennemi battu. Ô monde, Jésus t’a déjà vaincu, et en moi, par sa grâce, il te vaincra encore. C’est pourquoi je prendrai courage et je chanterai un hymne à mon Seigneur victorieux.
Charles Spurgeon
Dieu le premier dans notre confiance
Jésus ne se fiait pas à eux, il les connaissait tous… Il savait de lui-même ce qu’il y avait dans l’homme.
Notre Seigneur ne se fiait à personne. Et pourtant il ne soupçonnait jamais le mal, jamais il n’avait d’amertume contre quelqu’un, jamais il ne désespérait de personne ; et cela parce qu’il mettait Dieu le premier dans sa confiance. Il se fiait absolument à la grâce de Dieu pour n’importe quel homme. Si je mets ma confiance d’abord dans les êtres humains, je finirai par désespérer de tous. Je serai plein d’amertume, parce que j’ai cherché dans l’homme une perfection irréalisable. Ne mettez votre confiance qu’en Dieu seul, qu’il s’agisse de vous-même ou de quelqu’un d’autre.
Dieu le premier, dans ce qu’il exige de vous
Voici, je viens, Ô Dieu, pour faire ta volonté.
Obéissons-nous à nous-mêmes, ou aux exigences de Dieu ? Notre Seigneur obéissait à la volonté de son Père. Aujourd’hui l’on proclame « Il faut se mettre au travail. Les païens périssent sans connaître Dieu. Allons leur en parler ». Nous avons avant tout à obéir à ce que Dieu exige de nous, dans notre for intérieur. C’est alors seulement que Dieu pourra se servir de nous, et Il nous ouvrira Lui-même la voie.
Dieu le premier, dans ce qu’il nous a confié.
Et quiconque reçoit un de ces petits enfants en mon nom, c’est moi qu’il reçoit.
Le précieux trésor que Dieu me confie, c’est Lui-même sous la forme d’un petit enfant. Dieu me demande d’être la crèche de Bethléhem. Le but de Dieu, c’est que peu à peu l’homme naturel soit transfiguré en moi par la vie de son Fils, qui se développe en moi, et que je dois manifester toujours davantage.
Oswald Chambers