Chapitre 10
Chapitre 12 1 Liban,
ouvre tes
portes, Et que le
feu dévore tes
cèdres !
2 Gémis ,
cyprès, car le
cèdre est
tombé , Ceux qui
s’élevaient sont
détruits !
Gémissez ,
chênes de
Basan, Car la
forêt inaccessible est
renversée !
3 Les
bergers poussent des
cris lamentables, Parce que leur
magnificence est
détruite ; Les
lionceaux rugissent , Parce que
l’orgueil du
Jourdain est
abattu .
4 Ainsi
parle l’Éternel, mon
Dieu :
Pais les
brebis destinées à la
boucherie !
5 Ceux qui les
achètent les
égorgent impunément ; Celui qui les
vend dit :
Béni soit
l’Éternel, car je
m’enrichis ! Et leurs
pasteurs ne les
épargnent pas.
6 Car je n’ai plus de
pitié pour les
habitants du
pays,
Dit l’Éternel ; Et voici, je
livre les
hommes Aux
mains les
uns des
autres et aux
mains de leur
roi ; Ils
ravageront le
pays, Et je ne
délivrerai pas de leurs
mains.
7 Alors je me mis à
paître les
brebis destinées à la
boucherie,
assurément les plus
misérables du
troupeau. Je
pris deux houlettes :
j’appelai l’une Grâce, et
j’appelai l’autre Union . Et je fis
paître les
brebis.
8 J’exterminai les
trois pasteurs en
un mois ; mon
âme était
impatiente à leur sujet, et leur
âme avait aussi pour moi du
dégoût .
9 Et je
dis : Je ne vous
paîtrai plus ! Que celle qui va
mourir meure , que celle qui va
périr Périsse , et que celles qui
restent se
dévorent les
unes les
autres !
10 Je
pris ma
houlette Grâce, et je la
brisai , pour
rompre mon
alliance que j’avais
traitée avec tous les
peuples.
11 Elle fut
rompue ce
jour-là ; et les
malheureuses brebis, qui prirent
garde à moi,
reconnurent ainsi que c’était la
parole de
l’Éternel.
12 Je leur
dis : Si vous le
trouvez bon,
donnez -moi mon
salaire ; sinon, ne le
donnez pas. Et ils
pesèrent pour mon
salaire trente sicles
d’argent.
13 L’Éternel me
dit :
Jette -le au
potier , ce
prix magnifique auquel ils m’ont
estimé ! Et je
pris les
trente sicles
d’argent, et je les
jetai dans la
maison de
l’Éternel, pour le
potier .
14 Puis je
brisai ma
seconde houlette Union , pour
rompre la
fraternité entre
Juda et
Israël.
15 L’Éternel me
dit :
Prends encore
l’équipage d’un
pasteur insensé !
16 Car voici, je
susciterai dans le
pays un
pasteur qui n’aura pas
souci des brebis qui
périssent ; il n’ira pas à la
recherche des plus
jeunes, il ne
guérira pas les
blessées , il ne
soignera Pas les
saines ; mais il
dévorera la
chair des plus
grasses, et il
déchirera jusqu’aux
cornes de leurs pieds.
17 Malheur au
pasteur de
néant, qui
abandonne ses
brebis ! Que
l’épée fonde sur son
bras et sur son
œil droit ! Que son
bras se
dessèche , Et que son
œil droit s’éteigne !
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