Nombres 0.0 comparé dans 29 versions de la Bible.
Les « Louis Segond » | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Les Bibles d'étude | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Les « autres versions » | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Lemaîtstre de Sacy (1701) | Nombres 0.0 (SAC) | NOMBRESLe quatrième livre de Moïse est intitulé par les Grecs ἀριθμός, et par les latins Numerorum, c’est-à-dire des Nombres, parce que Moïse et Aaron y font le dénombrement du peuple d’Israël par tribus. Les Hébreux, selon l’usage qu’on a vu établi précédemment, le désignent par les deux premiers mots qui le commencent. Le livre des Nombres comprend les lois qui ont été publiées et l’histoire de ce qui s’est passé depuis le second mois de la seconde année de la sortie d’Égypte, jusqu’au commencement du onzième mois de la quarantième année, c’est-à-dire l’histoire de trente-neuf années. Les dix-neuf premiers chapitres sont uniquement employés à décrire ce qui s’est passé pendant les six derniers mois de la seconde année de la sortie d’Égypte ; et les suivants ne rapportent que ce qui s’est passé pendant la dernière année de la vie de Moïse, à l’exception du trente-troisième, qui contient l’histoire sommaire de toutes les demeures ou stations des Israélites dans le désert. | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Grande Bible de Tours (1866) | Nombres 0.0 (GBT) | LES NOMBRESLe quatrième livre de Moïse porte le titre de NOMBRES, parce qu’il commence par le dénombrement du peuple d’Israël. Il embrasse les faits qui se passèrent dans le désert durant environ trente-neuf ans. Le dernier chapitre contient l’histoire sommaire de toutes les stations des Israélites dans le désert. | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Darby (1885) | Nombres 0.0 (DBY) | Introduction aux Nombres36 chapitres1. Son auteur et sa dateComme le livre du Lévitique, celui des Nombres se rattache directement à l’Exode. Il commence de la manière suivante : « Et l’Éternel parla à Moïse le premier jour du second mois de la seconde année après leur sortie du pays d’Égypte » (comp. Ex. 40.17). Le Seigneur inclut le livre des Nombres, lorsqu’il explique aux disciples « dans la loi de Moïse, et dans les prophètes, et dans les psaumes » les choses qui étaient écrites de lui (Luc 24.44). 2. Son butLe livre des Nombres (Numeri : « nombres», « dénombrement ») décrit l’histoire d’Israël pendant les quarante ans de la traversée du désert entre l’Égypte et Canaan. C’est le triste récit de manquements continuels. La longue période de quarante ans était la punition infligée par Dieu au peuple en raison de sa désobéissance; elle ne faisait pas partie du conseil divin. Le pèlerinage d’Israël à travers le désert est présenté dans le Nouveau Testament comme avertissement aux chrétiens (1 Cor. 10.1-22 ; Héb. 3 et 4). Le désert est une image des circonstances terrestres au milieu desquelles la foi est mise à l’épreuve. Les Lévites et leur service jouent un rôle important dans ce livre. Cela doit nous montrer que le chrétien est responsable, lui aussi, de manifester le témoignage de Christ, son Seigneur, dans le monde. Après le don de la loi au Sinaï, le peuple d’Israël avait été dénombré une première fois, puis un second dénombrement eut lieu à la fin de la traversée du désert (chap. 1 et 26). Des prescriptions concernant le service et la consécration des Lévites ainsi que du nazaréen précèdent la description du départ du peuple (chap. 1 à 10). Israël atteint en peu de temps la frontière sud de Canaan, d’où sont envoyés les douze espions. Dix de ces hommes ont si peu de foi qu’ils découragent le peuple et suscitent sa rébellion. Dieu répond par un jugement : les Israélites devront errer encore trente-huit années dans le désert, jusqu’à ce que tous ceux qui sont sortis d’Égypte (à l’exception de Josué et de Caleb) soient morts (chap. 13 et 14). Suivent la révolte du Lévite Coré et de ses compagnons (chap. 16 et 17), le manquement de Moïse et d’Aaron (chap. 20), de nouveaux murmures parmi le peuple et la plaie des serpents; à cette occasion, Moïse est appelé à élever le serpent d’airain (chap. 21), dont le Seigneur Jésus parle, en Jean 3.15, comme d’une image de sa mort sur la croix. Israël entre maintenant en contact avec les ennemis, d’abord dans la personne du devin Balaam (chap. 22 à 25) ; invité par les Moabites à maudire Israël, il est contraint de le bénir. Différents peuples sont vaincus ensuite sur la rive orientale du Jourdain; à la fin du livre des Nombres, le peuple arrive enfin au bord de ce fleuve frontière. Dans le Nouveau Testament, les épîtres aux Corinthiens, qui décrivent l’ordre et la marche de l’Assemblée de Dieu, correspondent au livre des Nombres. 3. Ses particularités
Plusieurs péchés graves d’un individu ou du peuple entier sont rapportés :
Les ordonnances légales, dans les Nombres, sont en relation avec la marche dans le désert et les manquements du peuple, par exemple :
4. Analyse succincte de son contenu
Tiré de « Vue d’ensemble de l’Ancien Testament », | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Amiot & Tamisier (1950) | Nombres 0.0 (AMI) | LES NOMBRESLe titre adopté pour ce livre, à la suite de la version grecque, vient de ce qu’il contient trois dénombrements, trois recensements du peuple ou des Lévites. C’est en fait l’histoire d’Israël, du Sinaï au Jourdain ; mais le récit est entremêlé des prescriptions légales et de documents divers, si bien qu’on n’y trouve pas la même rigueur de composition que dans les trois premiers livres de Moïse. L’unité de l’ouvrage résulte cependant du lien chronologique et géographique qui en relie les divers éléments. On peut y distinguer trois grandes parties : 1° La fin du séjour au Sinaï (I, 1 – X, 10) marquée par le recensement du peuple les dispositions prévues pour la marche, les campements, le transport du matériel sacré enfin diverses prescriptions et la célébration de la Pâque. 2° Les pérégrinations au désert (X, 11 – XXII, 1), un voyage aux multiples péripéties, grosses de menaces, conduit les Hébreux à Cadès, l’actuelle Aïn-Qedeis ; le rapport pessimiste des espions envoyés en Chanaan décourage Israël, qui se révèle encore inapte à la conquête de la terre promise. Condamné à demeurer pendant une génération dans le désert, le peuple échoue à la suite d’une tentative désespérée dans le Négeb palestinien : son unité est encore bien précaire (X – XIV). Ce sont alors les trente-huit ans au désert, triste période sur laquelle le livre saint garde un silence intentionnel. Cependant les Hébreux, dispersés par tribus ou clans dans la région de Cadès, y mènent la vie des semi-nomades. En ces débuts de sédentarisation, des cas concrets se présentent, dont on demande la solution à Moïse ; ce dernier s’inspire à l’occasion des coutumes et institutions madianites plus avancées en matière sociale ; la vie religieuse se développe elle aussi, et, à la suite de contestations pour le service de l’autel, Moïse affirme la supériorité du sacerdoce aaronide. Ainsi, d’une masse d’abord informe, les Hébreux deviennent peu à peu un peuple homogène (XV – XIX). Avec la nouvelle génération, Moïse reprend le projet de conquête. Une première tentative de pénétration directe échoue ; il faut contourner les jeunes royaumes d’Édom et de Moab ; le roi amorrhéen Séhon, refusant le passage, est vaincu au nord de l’Arnon, et son royaume conquis depuis ce fleuve jusqu’au Jaboc (XX, 1 – XXII, 1). 3° L’installation en Transjordane (XXII, 2 – XXXVI), inquiète Moabites et Madianites. Pour conjurer le péril, le roi de Moab recourt au devin Balaam, qui, sous la pression divine, formule à l’adresse d’Israël des bénédictions inattendues. Les femmes madianites séduisant et entraînant certains Hébreux au culte des idoles, leurs tribus sont vaincues et dépouillées. La partie conquise de la Transjordane est répartie entre les fils de Gad et de Ruben, et une partie des clans manassites : ils devront toutefois aider leurs frères à s’emparer de Chanaan. Le récit de ces événements est plusieurs fois coupé par un nouveau recensement général du peuple, par des ordonnances diverses et plusieurs autres documents. Tout cet ensemble, assez disparate, n’en constitue pas moins un document de premier ordre pour l’histoire des Hébreux nomades. Il s’en dégage nettement le rôle de tout premier plan joué par Moïse comme chef religieux, politique, social, voir militaire, et comme législateur ; son portrait moral s’y précise, avec sa foi, son énergie et son intelligence des choses et des personnes, au milieu de luttes incessantes, parmi l’insubordination et l’ingratitude. Mais plus encore, une grande leçon résulte des faits et des prescriptions : Dieu comble les hébreux de bienfaits et les aide par des miracles ; aussi doivent-ils lui être fidèles et pratiquer la Loi. | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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