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Lévitique 0.0

Lévitique 0.0 comparé dans 29 versions de la Bible.

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Lévitique 0.0 (SAC)

LÉVITIQUE

Le troisième livre de Moïse est appelé Lévitique (Λευϊτικός), ou la Loi des prêtres, parce qu’il traite fort au long des lois, des cérémonies, des devoirs et des obligations des lévites, et en particulier de ce qui doit être observé à l’égard des holocaustes, des oblations et de tous les autres sacrifices ; qu’il y est fait mention du feu perpétuel, de la distinction des animaux purs et impurs ; qu’il indique les fêtes et la manière de les observer ; qu’il établit l’année du jubilé et qu’il décrit beaucoup d’autres choses mémorables qui ont été faites ou dites au peuple d’Israël pendant l’espace d’un mois et demi. Les Hébreux, selon leur usage, désignent ce livre par les deux premiers mots qui le commencent.

Les sept premiers chapitres contiennent les lois que Dieu donna à Moïse à diverses fois depuis l’érection du tabernacle, c’est-à-dire depuis le premier jour du premier mois de la seconde année de la sortie d’Égypte. Le huitième chapitre rapporte ce qui se passa pendant les sept premiers jours du deuxième moi, pendant lesquels se fit la consécration d’Aaron, de ses quatre fils, de l’autel et du tabernacle, comme il avoit été ordonné, EXODE, chap. XXIX, v. 35 et 37. Le neuvième chapitre décrit comment Aaron offrit le huitième jour divers sacrifices ; le dixième, comment les deux fils aînés d’Aaron, Nadab et Abiu, périrent malheureusement pour être entrés dans le sanctuaire avec un feu étranger ; ce qui donna lieu, le dixième jour du même mois, de faire cette loi rapportée aux chapitre XVI : Que seul le grand prêtre n’entreroit qu’une seule fois l’année dans le sanctuaire. Enfin le chapitre dix-septième et les dix suivants comprennent un grand nombre d’autres lois qui furent publiées dans la même année, au même mois, c’est-à-dire depuis le dixième jour du second mois de la seconde année de la sortie d’Égypte.

Lévitique 0.0 (GBT)

LE LÉVITIQUE

Le LÉVITIQUE renferme les prescriptions concernant les fêtes, les sacrifices, les purifications, les fonctions des prêtres et les devoirs de tous les ministres du tabernacle. Ce livre est nommé Lévitique à cause de la tribu de Lévi, consacrée spécialement au culte de Dieu. Il contient le récit des faits mémorables accomplis durant un mois et demi.

Lévitique 0.0 (DBY)

Introduction au Lévitique

27 chapitres

1. Son auteur et sa date

Le Lévitique commence par les mots : « Et l’Éternel appela Moïse, et lui parla, de la tente d’assignation. » Des paroles d’introduction semblables reviennent plus de trente-cinq fois dans ce livre. Elles attestent que Moïse reçut personnellement ces nombreuses révélations et communications pour pouvoir les mettre par écrit (comp. Deut. 31.9). Dieu parlait de la tente d’assignation, mais aussi sur la montagne de Sinaï (voir Lév. 25.1). Ainsi Moïse put consigner les déclarations divines et les communiquer au peuple d’Israël (comp. Josué 1.7, 8).

Dans le chapitre 8 de l’évangile selon Matthieu (v. 4), le Seigneur Jésus confirme que Moïse est l’auteur du Lévitique (comp. Lév. 13.49 ; 14.2-32).

2. Son but

Le Lévitique (Leviticus : livre des Lévites) est le livre de la communion. Dans l’Exode, Dieu a délivré son peuple et s’est uni à lui. Le Lévitique présente les principes nécessaires pour s’approcher de Dieu. Par conséquent, l’Éternel parle principalement depuis la tente d’assignation (Lév. 1.1).

Dans les sept premiers chapitres, nous trouvons les sacrifices que le peuple d’Israël devait offrir à Dieu. Ces offrandes sont l’expression de la communion dans l’adoration, en vertu de l’expiation. Puis les chapitres 8 à 10 traitent de la consécration des sacrificateurs, qui étaient les médiateurs de cette communion. Les obstacles à celle-ci constituent le sujet des chapitres 11 à 15. Le grand jour des expiations, au chapitre 16, forme le cœur du livre. L’épître aux Hébreux (chap. 9 et 10) montre que ce jour parle en figure de l’offrande de Christ faite une fois pour toutes. Les chapitres 17 à 22 donnent encore différentes ordonnances concernant la pureté pratique du peuple d’Israël. Les sept fêtes israélites sont décrites au chapitre 23 ; elles ont une signification spirituelle et prophétique. Enfin, nous trouvons des prescriptions concernant le tabernacle, l’application des lois pénales, l’année sabbatique et le jubilé, toujours avec une signification prophétique (chap. 24 à 26). Le livre se termine par un appendice relatif aux vœux et aux choses sanctifiées à l’Éternel (chap. 27).

Au Lévitique correspond, dans le Nouveau Testament, l’épître aux Hébreux, qui a également pour sujet l’homme s’approchant de Dieu.

3. Ses particularités

Les offrandes

Beaucoup de lecteurs de la Bible éprouvent des difficultés à comprendre les sacrifices de l’Ancien Testament. Pourtant Dieu lui-même plaça cette pensée devant Adam et Eve déjà, lorsqu’il les revêtit de vêtements de peau (Gen. 3.21). Il leur indiquait ainsi qu’ils ne pouvaient pas couvrir leur nudité coupable par leurs propres efforts : il fallait qu’un animal meure à leur place.

Dans le livre du Lévitique, Dieu montre à son peuple Israël que le sang de la victime, signe du don de la vie, est le seul chemin pour l’expiation des péchés commis (Lév. 17.11). Les sacrifices remplissaient par conséquent un rôle significatif dans la vie du peuple. On peut distinguer deux sortes d’offrandes :

  • D’une part, les sacrifices répétés à date fixe. Ils parlent en image des différents aspects de l’œuvre de Christ à la croix (par exemple, la pâque, 1 Cor. 5.7 ; le grand jour des propitiations, Héb. 9.6-12).

  • D’autre part, des sacrifices que tout Israélite pouvait présenter individuellement, soit comme offrande volontaire: l’holocauste, l’offrande de gâteau et le sacrifice de prospérités (Lév. 1 à 3), soit quand un péché avait été commis, le sacrifice pour le péché et le sacrifice pour le délit (Lév. 4 et 5). Ici, l’existence de différents degrés montre que dans ces offrandes nous avons une image de l’appréciation personnelle du sacrifice de Christ. Les chrétiens sont eux aussi invités à présenter à Dieu des sacrifices spirituels et matériels, et même à s’offrir eux-mêmes en sacrifice à Dieu. Mais toutes ces offrandes ne sont agréables à Dieu qu’en vertu du sacrifice de Christ (comp. 1 Pierre 2.5 ; Phil. 4.18 ; Rom. 12.1).

4. Analyse succincte de son contenu

I. Lévitique 1 à 7 : Les cinq sortes d’offrandes
Chapitre 1L’holocauste (1 Pierre 2.5)
Chapitre 2L’offrande de gâteau
Chapitre 3Le sacrifice de prospérités (1 Cor. 10.16-18)
Chapitre 4Le sacrifice pour le péché (1 Jean 2.1, 2)
Chapitre 5Le sacrifice pour le délit
Chapitre 6La loi de l’holocauste, de l’offrande de gâteau et du sacrifice pour le péché
Chapitre 7La loi du sacrifice pour le délit et du sacrifice de prospérités
II. Lévitique 8 à 10 : Consécration et sainteté des sacrificateurs
Chapitre 8La consécration des sacrificateurs (1 Pierre 2.5, 9 ; Apoc. 1.6)
Chapitre 9Le huitième jour de la consécration des sacrificateurs
Chapitre 10Le péché de Nadab et Abihu
III. Lévitique 11 à 15 : Lois de la purification pour le peuple d’Israël
Chapitre 11Aliments purs
Chapitre 12Pureté de la femme qui enfante
Chapitres 13 et 14La lèpre
Chapitre 15L’impureté chez un homme ou une femme (2 Cor. 7.1, 2)
IV. Lévitique 16 : Le grand jour des propitiations (Héb. 9 et 10)
V. Lévitique 17 à 22 : Pureté et sainteté pratiques
Chapitre 17La valeur du sang (1 Pierre 1.19)
Chapitre 18Impureté morale
Chapitres 19 et 20Différentes prescriptions en vue de la sainteté
Chapitres 21 et 22Position et état des sacrificateurs
VI. Lévitique 23 : Les fêtes à l’Éternel
VII. Lévitique 24 à 27 : La sainteté du peuple de Dieu
Chapitre 24Le chandelier dans le sanctuaire; blasphème au milieu du peuple de Dieu
Chapitre 25L’année sabbatique et le jubilé
Chapitre 26Obéissance et désobéissance
Chapitre 27Vœux et choses sanctifiées.

Tiré de « Vue d’ensemble de l’Ancien Testament »,
Arend Remmers, EBLC Chailly-Montreux Suisse.

Lévitique 0.0 (AMI)

LE LÉVITIQUE

Ce livre est une sorte de code destiné aux ministres du culte ou Lévites

d’où son nom. Il ne contient guère que des textes législatifs, des ordonnances qui règlent leut état et leurs fonctions. On y distingue quatre parties principales :

1° La loi des sacrifices (I – VII), détermine les offrandes des fidèles et les rites que doivent observer les prêtres chargés de les présenter à Dieu.

2° VIII – X : raconte en détail la consécration d’Aaron et de ses fils, l’inauguration de leurs fonctions et le châtiment des deux fils aînés d’Aaron. C’est l’unique section historique de l’ouvrage, mais elle se rapporte bien au thème général, illustrant d’ailleurs l’obligation de la sainteté à laquelle sont tenus les prêtres du Seigneur.

3° La loi de pureté (XI – XVI) toute négative, énumère les impuretés légales qui font perdre la sainteté prescrite aux fils d’Israël, indique les moyens à prendre pour la recouvrer, et décrit le rite du grand jour des Expiations.

4° La loi de sainteté (XVII – XXVII) donne les règlements spécifiquement religieux : unité du sanctuaire, sainteté des prêtres et des sacrifices, calendrier sacré, vœux ; elle légifère en outre contre les injustices sociales, et se termine par un discours parénétique proclamant les bénédictions réservées par Dieu aux fidèles observateurs de sa loi, et les châtiments qui frapperont les pécheurs obstinés.

Toute cette législation, qui a certainement reçu dans la suite des précisions, des additions, sinon même quelques modifications, se caractérise par un ton péremptoire, la minutie des détails matériels et le souci de la sainteté rituelle. C’est qu’elle repose sur la notion très nette de l’incompréhensible transcendance de la nature divine, sens métaphysique du nom de Yahweh que traduit le vocable de Saint. Dès lors, la volonté divine, le rappel du nom divin sont motifs suffisants pour exiger l’obéissance : obéir, c’est sanctifier Dieu ; désobéir, c’est profaner le nom divin. Ce respect, cette crainte religieuse à l’égard de Dieu appellent la perfection du détail maternel. Ils exigent en outre la séparation rituelle vis-à-vis des choses que Dieu s’est réservées, l’absence de tout contact avec le profane, et la fuite des impuretés légales. Ainsi le fidèle pourra-t-il être saint comme Dieu est saint.

Bien des siècles plus tard, la casuistique des Pharisiens devait multiplier ces prescriptions, les surcharger d’additions, à un point tel que la Loi était devenue, au temps du Christ, un fardeau intolérable. Il n’en reste pas moins qu’à l’époque des Rois et dans les siècles où devait se former la conscience religieuse du peuple juif, cette législation fut un puissant rempart contre les infiltrations païennes si séduisantes, et la sauvegarde du monothéisme ; par sa très haute idée de Dieu, elle demeure un beau monument de la vertu de la religion.

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