Job 0.0 comparé dans 29 versions de la Bible.
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Lemaîtstre de Sacy (1701) | Job 0.0 (SAC) | JOBCe livre porte le nom de JOB, parce qu’il en contient l’histoire, et que plusieurs croient qu’il en est aussi l’auteur. Quelques anciens Pères de l’Église, grecs et latins, entre autres Origène et saint Grégoire, prétendent que c’est Job lui-même qui a écrit en arabe, langue naturelle de son pays ; et ils établissent ce sentiment sur le désir qu’il en a marqué lui-même au chap. XIX, v. 23 : « Qui m’accordera que mes paroles soient écrites ? etc. » ; et chap. XXXI, v. 35 ; et ils ajoutent que c’est Moïse qui l’a traduit en hébreu. D’autres prétendent qu’il n’en est pas le simple traducteur, mais aussi l’auteur, et qu’il le composa à Madian, chez Jéthro son beau-père, quelques années avant la sortie d’Égypte, dans le dessein de consoler, par l’exemple de la patience de Job, les Israélites, ses frères, qui étaient alors accablés sous le joug cruel des Égyptiens. Ceux du premier sentiment s’appuient sur plusieurs raisons, et disent : 1° qu’il n’est pas possible de concevoir qu’aucun autre que celui qui a souffert ces terribles épreuves ait pu faire un récit aussi vif, aussi touchant, et aussi exactement circonstancié que l’a fait l’auteur de ce livre ; 2° que son style est tout différent de celui des autres livres de l’Écriture ; que ses tours, ses expressions, et ses termes arabes, ses manières particulières de s’exprimer, et ses sens si suspendus, lui donnent un caractère tout spécial ; 3° que son antiquité paraît par le grand nombre des années de sa vie, par le profond silence qu’il garde au sujet de la loi de Moïse, par l’usage où il était d’offrir ses victimes et ses sacrifices à Dieu sans le ministère des prêtres. Toutes ces circonstances, disent-ils, portent naturellement à croire que Job est le plus ancien auteur du monde, et que Moïse ne peut avoir eu d’autre part à ce livre que d’en avoir été le traducteur et l’interprète. Mais, contre ce sentiment, d’autres soutiennent, comme saint Grégoire de Nazianze, que ce livre est l’ouvrage d’un auteur plus récent que Job et que Moïse ; quelques-uns même l’attribuent à Salomon, d’autres à Isaïe ; et voici les raisons qu’ils allèguent : 1° que Moïse n’a jamais cité ce livre ni cet exemple, ce qu’il n’aurait pas manqué de faire, surtout dans diverses occasions où cela paraissait nécessaire ; 2° qu’au chap. XV, v. 19, il paraît qu’alors la terre de Chanaan avait été donnée en partage au peuple de Dieu ; qu’au chap. XXVI, v. 12, il semble faire allusion au passage de la mer Rouge, où les Égyptiens furent submergés ; enfin qu’au chap. XIX, v. 25, il parle de la résurrection d’une manière claire, qui ne convient point à ces premiers temps, mais à ceux de Salomon et d’Isaïe ; 3° qu’on ne doit pas s’étonner de quelques expressions arabes, parce que Salomon paraît avoir su cette langue par les entretiens qu’il a eus avec la reine de Saba. Mais il est aisé de répondre à ces objections, qu’elles ne sont appuyées que sur des conjectures légères, sur de simples vraisemblances, et sur des rapports apparents. Quelques auteurs modernes, aussi bien que quelques rabbins, ont combattu la vérité de l’histoire de Job, et ont prétendu que ce n’est qu’une fiction et qu’une parabole. D’autres soutiennent que cette histoire dans le fond est véritable, mais qu’elle a été embellie et enrichie de quelques circonstances par un auteur plus récent ; et ils assurent qu’on ne trouve point dans les histoires anciennes de pareilles fictions d’un dialogue entre Dieu et le démon ; qu’outre cela, il n’est pas possible de placer cette histoire dans la chronologie, ni de trouver le lieu de la demeure de Job dans la géographie. Mais ces raisons de douter s’évanouissent sitôt qu’on voit dans la Genèse un pareil dialogue du démon avec Ève, et de Dieu avec le démon ; lorsque l’on voit dans cette histoire tous les caractères de la vérité, le nom de toutes les personnes qui y sont intéressées, le pays et le lieu suffisamment décrits ; que ce livre est cité dans Tobie, dans Ézéchiel, qui, au chap. XIV, v. 20, met Job au nombre des justes de l’Ancien Testament, avec Noé et Daniel ; qu’enfin l’apôtre saint Jacques, chap. V, v. 11, le donne aux chrétiens comme un modèle de patience, ce qu’il n’aurait pas osé de proposer de bonne foi, si ce n’avait été qu’une simple parabole ou une patience feinte et supposée. Saint Chrysostome a cru si sincèrement à la vérité de cette histoire, qu’il disait de son temps à son peuple : « Que quelqu’un d’entre vous entreprenne le voyage de l’Arabie, il y verra le lieu où Job souffrit ses maux avec “tant de patience sur son fumier”, il s’inclinera à son aspect, il baisera la terre qui a été arrosée du sang de ses ulcères. » Quoique Josèphe ne comprenne pas nommément le livre de Job dans le canon des Juifs, il peut bien se faire qu’il l’ait renfermé sous le nombre général des treize qu’il met dans la seconde classe, puisque Philon ne l’a pas oublié, et que les anciens Pères qui ont observé, comme Josèphe, dans leurs catalogues le nombre des vingt-deux lettres hébraïques, y comprennent nommément le livre de Job, ainsi que l’on fait Origène, saint Athanase, Eusèbe, etc. De plus, il a été traduit en grec par les Septante, et ainsi reconnu par les Juifs au nombre de leurs livres. A l’égard du nom de famille et le pays de Job, si l’on en croit l’addition qui se trouve à la fin de la version grecque de ce livre, il demeurait dans la terre d’Ausitide, vers les confins de l’Idumée et de l’Arabie ; il avait le nom de Jodab, et était le cinquième de la race d’Abraham ; et cette généalogie se trouve conforme à ce qui est rapporté au chap. XXXVI, v. 33, de la Genèse, au sujet des rois de l’Idumée. Cette addition est très-ancienne ; elle se trouve dans les anciennes versions grecques, dans Théodotien, Origène, saint Chrysostome, et saint Jérôme ; et plusieurs autres l’ont reconnue, quoiqu’elle ne se trouve point dans l’hébreu du temps même de saint Jérôme. C’est ce qui a fait dire à saint Augustin (de Civit., lib. XVIII, cap. XLVII, tom. VII, p. 530) que Job était le troisième après Jacob, et qu’il était Iduméen. Saint Jérôme, sur la foi de quelques Juifs, prétend que la première partie du livre de Job contenue dans les deux premiers chapitres, et la troisième qui commence, selon ce Père, au v. 6 du XLIIe chapitre jusqu’à la fin, est écrite en prose, et que tout le reste est écrit en vers ; mais tout ce que l’on peut dire là-dessus, c’est qu’en effet ce livre est composé d’une manière poétique, c’est-à-dire figurée, emphatique, et d’un style fort au-dessus des manières de parler ordinaires, sans y ajouter rien de plus. Le principal objet de ce livre est que Job a pour but de guérir les hommes, dans ses amis, du scandale qu’ils prennent ordinairement de l’affliction des justes et de la prospérité des impies, et de faire éviter au juste aussi bien qu’à l’impie, ce blasphème, de croire que Dieu ne se mêle en aucune façon de ce qui se passe dans le monde, ou de l’accuser d’injustice en opprimant également du poids de sa colère et le juste et l’impie. Job soutient que l’affliction n’est pas toujours un signe du châtiment et de la colère de Dieu, mais une épreuve de la fidélité du juste ; et que la prospérité aussi n’est souvent que par exception la récompense de l’innocent ; qu’enfin Dieu distribue les biens et les maux de cette vie aux hommes avec sagesse et selon les vues secrètes de sa providence. | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Grande Bible de Tours (1866) | Job 0.0 (GBT) | JOBCe livre est l’histoire de JOB, écrite en majeure partie sous la forme d’un poëme. Il a pour but de justifier la sagesse de la Providence dans l’inégale répartition des biens et des maux de cette vie. Selon l’opinion la plus commune, Job lui-même l’aurait composé, et Moïse l’aurait traduit de l’arabe ou du chaldéen en hébreu vers le temps de la sortie d’Égypte. | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Darby (1885) | Job 0.0 (DBY) | Introduction à Job42 chapitres1. Son auteur et sa dateLe livre de Job (le nom signifie « persécuté, haï ») ne contient aucune date et donne très peu d’indications de lieux. Par conséquent, il est pratiquement impossible de situer avec précision dans l’histoire cet écrit si particulier. Au cours des temps, les noms de divers auteurs ont été avancés : Job lui-même, Moïse, Salomon, Ésaïe, Ézéchiel et Baruc. Mais ce ne sont là que des suppositions. La conception la plus ancienne fait remonter la date de rédaction du livre au temps de Moïse ou même plus en arrière. Quoi qu’il en soit, le livre de Job, ou plutôt les événements qui y sont décrits, parle en faveur d’une époque très reculée. On évoque principalement les faits suivants :
Ces détails et d’autres encore nous reportent au temps des patriarches. On situe généralement le pays d’Uts (Job 1.1) à l’est du Jourdain, sur la frontière de l’Arabie, plus exactement dans le territoire d’Édom (comp. Lament. 4.21) ou à proximité de celui-ci. La version des Septante (la traduction grecque de l’Ancien Testament) nous présente même Job identifié avec Jobab, le deuxième roi d’Édom (Gen. 36.33). L’histoire de Job est confirmée par le Saint Esprit. En effet, tant l’Ancien Testament (Ezéch. 14.14, 20) que le Nouveau (Jacq. 5. 11) font mention de Job comme d’un personnage historique. 2. Son butDans les versions actuelles de la Bible, le livre de Job est compté parmi les « livres poétiques » (Job, les Psaumes, les Proverbes, l’Ecclésiaste et le Cantique des cantiques). Selon la bible hébraïque, ce texte fait partie des « Ecritures » (en hébreu : ketubim), la troisième section de l’Ancien Testament. Le livre de Job est un récit dont le début (Job 1 et 2) et la fin (Job 42.7-17) sont écrits en prose ; pour les discours qui constituent la partie centrale, le rédacteur a utilisé, en hébreu, la forme poétique. Or une telle poésie est très différente de ce que nous connaissons en Occident. Elle est caractérisée, non par le nombre de syllabes et les rimes des vers, mais par le langage imagé, les parallélismes et, en partie, par le rythme et l’allitération ou la répétition de sonorités (comp. avec le chapitre « Les Psaumes », 3 a) : « La poésie hébraïque »). Le livre de Job a pour thème les voies de Dieu en gouvernement envers les hommes, dans un monde où Satan, l’adversaire de Dieu, a introduit le péché, la souffrance et la mort. Ces voies de Dieu poursuivent cependant toujours un bon but (comp. Rom. 8.28). Job était un homme riche, mais juste et pieux. Dieu permit à Satan de retirer à Job ses richesses, sa famille et sa santé. Avec ses trois amis, Job évoque le problème suivant : pourquoi un Dieu juste permet-il la souffrance d’un être juste et innocent ? Les trois amis, Eliphaz, Bildad et Tsophar, ne comprenaient pas ces voies de Dieu. Selon eux, Dieu punissait Job à cause de quelque péché ; ces hommes ne voyaient pas que Dieu se sert aussi de la souffrance pour purifier et pour instruire les croyants. Dans ses trois discours, Eliphaz, moralisateur, se réfère à l’expérience humaine (Job 4.8). Bildad, qui s’adresse également trois fois à Job, fonde ses déclarations philosophiques sur la tradition (Job 8.8). Enfin, d’une manière quelque peu hautaine et légaliste, Tsophar voit l’origine des souffrances de Job dans son manque de soumission aux exigences de Dieu (Job 11.5-16). Désespéré, Job oppose à ses trois amis sa propre justice et sa droiture. Il estime qu’il est traité injustement, mais espère que Dieu, finalement, le recevra. Elihu intervient alors. Il est le messager et le type du Seigneur (Job 32.8 ; 33.4). Il explique que Dieu use de discipline envers l’homme afin de le purifier et le rapprocher de lui. Par ses paroles, Elihu fait luire la lumière dans les ténèbres et conduit Job dans la présence de Dieu. Toutes les conclusions de Job étaient erronées, parce qu’il ne comprenait pas que Dieu voulait l’amener à se sonder jusqu’au plus profond de lui-même. Lorsque Dieu parle ensuite directement à Job, celui-ci finit par reconnaître : « Mon oreille avait entendu parler de toi, maintenant mon œil t’a vu : C’est pourquoi j’ai horreur de moi, et je me repens dans la poussière et dans la cendre » (Job 42.5, 6). Dieu peut alors bénir Job à nouveau. Texte intemporel en ce qu’il traite de la souffrance humaine, un problème universel et propre à tous les temps, le livre de Job concerne très particulièrement les croyants. Soulignons que le thème n’est pas limité à une époque ou à un lieu ; en effet, comme nous l’avons dit plus haut, aucune date historique ne figure dans ce livre. Le livre de Job a toujours été compté parmi les chefs d’oeuvre de la littérature mondiale. Martin Luther l’aurait présenté de la manière suivante : « grand et élevé comme aucun autre livre des Ecritures ». D’innombrables personnes souffrantes y ont puisé consolation et force dans leur détresse. 3. Ses particularitésa) Le rédempteur« Comment l’homme sera-t-il juste devant Dieu ? » Aujourd’hui, nous savons qu’il faut attendre le Nouveau Testament pour trouver la réponse à cette question de Job (chap. 9, v.2 ; 25, v. 4). Toutefois, il est très remarquable que différents passages du livre de Job présentent déjà des allusions claires au Rédempteur qui allait venir :
b) L’adversaireSatan, l’ennemi de Dieu et des hommes, paraît plusieurs fois sur la scène aux chapitres 1 et 2. Comme prince déchu des anges (comp. 1 Tim. 3.6 ; Es. 14.12-15 ; Ezéch. 28.14-19), il a encore accès au trône de Dieu dans les cieux. Il est l’« accusateur de nos frères » (Apoc. 12.10). Sa puissance a toutefois été brisée par la croix de Golgotha (Héb. 2.14). Pendant le règne millénaire, Satan sera lié et, à la fin, il sera jeté dans l’étang de feu pour l’éternité (Apoc. 20.1-3, 10). Concernant l’Ancien Testament, à part les mentions dans le livre de Job, on ne trouve le nom de Satan qu’en 1 Chroniques 21.1 et Zacharie 3.1, 2. 4. Analyse succincte de son contenu
Tiré de « Vue d’ensemble de l’Ancien Testament », | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Amiot & Tamisier (1950) | Job 0.0 (AMI) | LE LIVRE DE JOBCe premier des livres dits « sapientiaux » ou « didactiques » est un magnifique poème, présentant comme toute poésie véritable une grande élévation de pensée ; la forme est celle de la poésie sémitique, spécialement caractérisée par ce qu’on appelle le parallélisme, dont, de nos jours, l’œuvre d’un Péguy peut nous donner une idée : reprise insistante, sous des formes différentes mais analogues, d’une même image ou d’une même idée, qui va s’enrichissant, se précisant. C’est l’œuvre d’un Juif palestinien, à l’esprit ouvert, observateur, connaissant les grands problèmes que débattaient les sages, probablement aussi grand voyageur. La langue aramaïsante, et les influences littéraires qu’on peut déceler (IIe partie du Livre d’Isaïe, Zacharie) permettent de dire qu’il écrivait entre 500 et 450. Il met en scène un personnage du passé, Job, du pays de Hus, aux confins de l’Arabie, que la tradition regardait comme un saint : voir Ézéchiel XIV, 14-20, qui le compare à Noé et au héros phénicien légendaire Danel, A partir de ce fond traditionnel, le poète de génie a construit une narration largement fictive (I – II et XLII), encadrant des pages splendides, qui sont en même temps une thèse. Job est le juste pour qui la souffrance ne peut être une punition de péchés qui n’existent pas ; il laisse échapper des cris profondément humains, mais qui n’altèrent pas son sens religieux très élevé : quel est le sens de la vie, pourquoi la souffrance du juste ? Le problème est débattu sous forme de dialogues (III – XXXI) : trois amis de Job défendent la solution alors classique : la souffrance est une punition du péché. Mais rien ne vaut contre un fait, et Job a bien conscience de son innocence ; ses protestations montrent la caducité de la thèse classique, qui est désormais insuffisante, du moins pour les penseurs ; il faut autre chose ; peut-être y a-t-il en XIX, 23-27, une espérance pour l’au-delà : mais ce texte est bien contesté. Les discours du jeune Éliu (XXXII – XXXVII) apportent-ils la lumière ? Pour lui, la souffrance est une épreuve temporaire, visant à vérifier la solidité de la vertu ; mais cet argument peut déjà se retrouver dans les discussions antérieures ; d’ailleurs ces chapitres fort discutés semblent bien refléter la mentalité du Livre de Malachie, et avoir été ajoutés par un auteur inspiré, peu après 450. La solution du poète inspiré est contenue dans le dénouement du drame (XXXVIII – XLII). Dieu lui-même apparaît pour clore les discussions : le problème du mal et de la souffrance est un mystère inévitable ; l’homme, partout tenu en échec par l’énigme du monde, n’a qu’une intelligence bornée ; il ne doit point juger le Créateur, mais s’incliner devant lui ; c’est de la sagesse de Dieu et de sa bonté que relève le mystère de la souffrance. L’auteur termine donc par un acte de foi totale en la justice et en la bonté divines. Sans doute cette attitude d’expectative n’est qu’une solution provisoire ; mais cette œuvre, qui d’autre part a un caractère universaliste très prononcé, marque une étape importante dans le développement de la pensée juive : on ne peut plus s’en tenir à la position sereine du Livre des Proverbes ; le problème de la souffrance et du sens de la vie est posé dans son acuité ; si Sagesse III et II Machabées XII en soupçonnent déjà la solution, celle-ci ne sera mise en pleine lumière que par le Christ. | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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