Appuyez sur Entrée pour rechercher ou ESC pour annuler.

Comparateur biblique
Néhémie 0.0

Néhémie 0.0 comparé dans 29 versions de la Bible.

Les « Louis Segond »

Les Bibles d'étude

Les « autres versions »

Néhémie 0.0 (SAC)

NÉHÉMIE

Ce livre n’en faisait autrefois qu’un seul avec le précédent, chez les Hébreux comme le disent les anciens Pères, et surtout saint Jérôme ; et c’est par cette raison qu’ils portent tous deux le même nom d’Esdras. Dans les exemplaires latins, celui-ci est appelé, à juste titre, le livre de Néhémie, puisque Néhémie s’en déclare lui-même l’auteur au commencement, et que ce livre contient son histoire ; que Néhémie y parle toujours en première personne ; qu’il la commence au temps où Esdras avait laissé la sienne, depuis la vingt et unième année du règne d’Atarxerxès Longue-main, l’an du monde 3550, et qu’il la continue jusqu’au règne de Darius-Nothus, qui commença à régner vers l’an 3581. Ce livre contient l’histoire de trente et une années. Néhémie vint en Judée quatre vingt-deux ans après Zorobabel, et treize ans après Esdras, auquel il survécut, et qu’il engagea, dit-on, à écrire cette histoire, qui contient l’entier rétablissement du temple et du culte de Dieu, la pénitence et la conversion des Juifs.

Il est difficile de s’empêcher de douter qu’on n’ait ajouté quelques circonstances à cette histoire, puisque quelques-unes sont postérieures de beaucoup au temps de cet auteur ; on trouve des exemples de ces additions dans presque tous les autres livres, ce qui n’empêche point que ces livres ne soient en effet l’ouvrage de ceux dont ils portent le nom ; c’est ce qu’on peut dire de quelques faits rapportés au chap. XII, depuis le 1er verset jusqu’au 27, et au chap. XIII, v. 28.

Néhémie 0.0 (GBT)

NÉHÉMIE
OU
LIVRE II D’ESDRAS

Ce livre porte avec raison le nom de NÉHÉMIE, qui s’en déclare l’auteur. C’est la continuation du livre précédent ; il comprend l’histoire de trente et un ans, depuis la vingt et unième année du règne d’Artaxerxès Longue-Main, jusqu’au règne de Darius Nothus.

Néhémie 0.0 (DBY)

Introduction à Néhémie

13 chapitres

1. Son auteur et sa date

Dans la Bible hébraïque, le livre de Néhémie (« l’Éternel console ») forme une unité avec celui d’Esdras qui le précède (comparer les indications données en relation avec Esdras). Bien que portant des titres différents, les deux livres y sont placés à la suite l’un de l’autre, sans interruption, et les indications numériques des Massorètes figurent, pour leur ensemble, à la fin de Néhémie. Cependant, l’existence dès le début d’un seul livre regroupant les deux textes n’a pas pu être établie. Les chapitres 2 d’Esdras et 7 de Néhémie contiennent un recensement presque identique des hommes du peuple d’Israël qui rentrèrent de l’exil; cette répétition serait difficilement compréhensible dans le cadre d’un seul ouvrage. En revanche, si les deux textes étaient d’abord distincts, l’importance des registres généalogiques après l’exil justifie pleinement une mention dans chacun des écrits. Plus tard, les livres furent de nouveau distingués et séparés, sous la forme que nous leur connaissons dans les éditions modernes de la Bible.

Le premier verset de Néhémie commence ainsi : « Les paroles de Néhémie, fils de Hacalia ». Au cours du livre, le rédacteur emploie le plus souvent le pronom « je » (Néh. 1.1 à 7.5 ; 12.31 à 13.31). Les chapitres 7 et 10 à 12 contiennent des listes de noms auxquelles l’auteur, Néhémie, pouvait avoir recours.

Selon ses propres indications, Néhémie se rendit deux fois de Suse à Jérusalem. Il entreprit le premier voyage la vingtième année du roi Artaxerxès I de Perse, et le prolongea jusqu’à la trente-deuxième année du règne de ce monarque (Néh. 2.1 ; 5.14 ; 13.6). Plus tard, Néhémie retourna encore une fois à Jérusalem (Néh. 13.6, 7). Le roi Artaxerxès régna de 464 à 424 av. J.C. Le premier séjour de Néhémie eut donc lieu dans les années 445 à 433 ; le second suivit certainement de près. La rédaction du livre de Néhémie peut ainsi être située jusqu’en 400 av. J.C.

2. Son but

Faisant suite au livre d’Esdras, celui de Néhémie parle du troisième retour à Jérusalem, en 445 av. J.C. Esdras fait ressortir la restauration religieuse du résidu, quand il traite du redressement de l’autel, de la construction du temple, et de la loi de l’Éternel, c’est-à-dire de la Parole de Dieu.

La tâche de Néhémie consistait à rebâtir les murailles et les portes de la ville de Jérusalem. La ville est une image de la vie communautaire du peuple de Dieu. De même, la vie quotidienne des croyants doit toujours être dirigée par la parole et la volonté de Dieu. Des ennemis venus de l’extérieur et des opposants à l’intérieur se dressent contre le fidèle serviteur, Néhémie. Mais celui-ci ne se laisse pas détourner de son but: établir de nouveau clairement la séparation entre ce qui est saint et ce qui est profane (en figure: les murailles ; comp. Ezéch. 42.20), et définir les principes concernant l’entrée et la sortie, c’est-à-dire la marche (en figure: les portes: comp. Jean 10.9). La muraille de Jérusalem gardait, protégeait et séparait les habitants de la ville contre toutes attaques et influences de l’extérieur. La plupart des exhortations pratiques qui terminent les épîtres du Nouveau Testament revêtent la même signification.

3. Ses particularités

a) La prière

Néhémie était un homme de prière3: voir Néhémie 1.5-11 ; 2.4 ; 4.4, 9 ; 5.19 ; 6.9, 14 ; 13.14, 22, 29, 31.

b) La découverte de papyrus d’Eléphantine

Lors de l’exil à Babylone, une colonie militaire juive était établie à Eléphantine, une ville proche d’Assouan en Haute Égypte. C’est là que furent découverts, en 1903, les papyrus dits d’Eléphantine, qui comportent des fragments d’une correspondance entre les Juifs établis sur place et leurs compatriotes restés au pays. Un de ces papyrus en écriture araméenne, datant des années 408/407 av. J.C., porte la mention de Sanballat, le gouverneur de Samarie, et de Jokhanan, un descendant d’Eliashib, le souverain sacrificateur. Les deux noms paraissent également dans le livre de Néhémie (Néh. 2.10 ; 4.1, 2 ; 12.23).

4. Analyse succincte de son contenu

I. Néhémie 1 et 2 : Voyage de Néhémie à Jérusalem
Chapitre 1Humiliation de Néhémie : la préparation intérieure du serviteur
Chapitre 2Le voyage et l’arrivée de Néhémie : la préparation extérieure
II. Néhémie 3 à 7 : La construction de la muraille de Jérusalem
Chapitre 3Construction des murailles et des portes
Chapitre 4Opposition de l’extérieur
Chapitre 5Obstacles à l’intérieur
Chapitre 6La ruse des ennemis et la réponse de Néhémie
Chapitre 7Registre de ceux qui étaient remontés de la captivité
III. Néhémie 8 à 10 : Mise en ordre de la vie spirituelle
Chapitre 8Lecture publique de la loi
Chapitre 9Humiliation du peuple
Chapitre 10Décision pour Dieu
IV. Néhémie 11 à 13 : Mise en ordre de la vie dans la ville
Chapitre 11Liste des habitants
Chapitre 12Consécration de la muraille
Chapitre 13Seconde visite de Néhémie et nouveau retour du peuple.

Tiré de « Vue d’ensemble de l’Ancien Testament »,
Arend Remmers, EBLC Chailly-Montreux Suisse.

Néhémie 0.0 (AMI)

NÉHÉMIAS OU LE SECOND LIVRE D’ESDRAS

Dans cette ultime partie de son œuvre (cf. Introductions aux trois livres précédents), le Chroniste utilise les Souvenirs de Néhémias, y insérant divers documents, notamment un extrait du rapport d’Esdras (probablement les chapitres VIII et IX) ; le livre se divise en trois parties :

1° I – VII : L’arrivée à Jérusalem des compagnons d’Esdras, en 458, avait réveillé l’esprit national, et l’on avait entrepris la reconstruction des murailles de la Ville sainte ; les Samaritains et d’autres autochtones dénoncèrent la chose comme une tentative de révolte. C’est alors, en 445, que Néhémias, échanson d’Artaxerxès Ier, obtint de ce souverain la mission de rebâtir la ville de ses pères.

Muni des pouvoirs nécessaires, et bientôt nommé gouverneur, il fait reprendre les travaux ; en cinquante-deux jours, la restauration des murailles est accomplie, malgré de vives oppositions animées surtout par Sanaballat, gouverneur de Samarie. Puis Néhémias prend les mesures nécessaires au repeuplement de la cité.

2° VIII – X : On a vu que les chapitres VIII – IX se rapportent à la proclamation de la Loi par Esdras : si le Chroniste les insère ici, c’est pour rapprocher cet événement de la rénovation de l’Alliance (X), que Néhémias devait provoquer lors de sa deuxième mission.

3° XI – XIII contiennent divers appendices : la Dédicace des murailles restaurées ; le retour de Néhémias à la cour de Perse, en 433 ; sa deuxième mission enfin, quelques années plus tard : il constate que l’opposition menée par Sanaballat et certains prêtres a compromis son œuvre première ; il réprime les désordres, et le peuple s’engage solennellement à observer la Loi (X).

La fin de l’œuvre du Chroniste laisse percer son sentiment intime : cette tentative menée par Esdras et Néhémias pour réaliser l’idéal théocratique, pour constituer Israël en peuple de Dieu, est vouée à l’échec : le Chroniste voyait juste, et c’est pourquoi toute son œuvre, montrant après l’échec de la maison de David celui des rapatriés, invite les lecteurs à mettre tout leur espoir dans le Messie, qui seul réalisera dans leur plénitude les promesses faites jadis à son aïeul David.

Langues étrangères