Occasion de l’accusation des pharisiens
Jésus guérit un démoniaque aveugle et muet. À cette vue, la foule se demande s’il ne serait point le Messie. Mais des pharisiens déclarent qu’il ne chasse les démons que par le prince des démons (22-24).
Jésus réfute cette accusation
- elle est absurde, car tout pouvoir divisé contre lui-même périt, Satan serait donc proche de sa fin ;
- elle est injuste, puisqu’ils n’ont garde d’attribuer à une telle cause les exorcismes de leurs disciples ;
- ils doivent donc reconnaître qu’il opère ses guérisons par l’Esprit de Dieu et en tirer la conclusion que le royaume de Dieu est venu jusqu’à eux, que l’homme fort, Satan, a été vaincu, puisque sa maison est mise au pillage. Jésus constate que, n’étant pas avec lui, ils sont contre lui (25-30).
Jésus dénonce les conséquences de leur attitude
Elle les entraîne au seul péché irrémissible (31-32).
Il montre que cette sévère condamnation est juste
Car la parole blasphématoire est la révélation d’un cœur entièrement corrompu. Tel fruit, tel arbre. L’homme produit au dehors ce qu’il a dans le trésor intérieur ; c’est pourquoi il rendra compte de chaque parole proférée (33-37).