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2 Chroniques 13
Bible Annotée (interlinéaire)

Verset à verset  Double colonne 

Plan du commentaire biblique de 2 Chroniques 13

Abija

Comparez 1 Rois 15.1-8.

1 La dix-huitième année du roi Jéroboam, Abija commença à régner sur Juda.

Comparez 1 Rois 15.1-2.

2 Il régna trois ans à Jérusalem ; et le nom de sa mère était Micaïa, fille d’Uriel, de Guibéa. Et il y eut guerre entre Abija et Jéroboam.

Micaïa : sans doute une faute pour Maaca qu’on lit 2 Chroniques 11.20 et 1 Rois 15.2.

Fille d’Uriel : voir 1 Rois 15.2, note.

Cette même Maaca reparaît 2 Chroniques 15.16 ; comparez 1 Rois 15.10 ; 1 Rois 15.13.

Fin du verset, comparez 1 Rois 15.6-7, note.

3 Et Abija commença la guerre avec une armée de vaillants guerriers, quatre cent mille hommes d’élite ; et Jéroboam se rangea en bataille contre lui avec huit cent mille hommes d’élite, vaillants guerriers.

Quatre cent mille…, huit cent mille hommes. Ces chiffres élevés sont analogues à ceux de 1 Chroniques 21.5 ; 2 Samuel 24.9. Voir versets 17.

4 Et Abija se leva et dit du haut du mont Tsémaraïm, qui est dans la montagne d’Éphraïm : Écoutez-moi, Jéroboam et tout Israël !

Mont Tsémaraïm. Josué 18.22 parle d’une ville de Tsémaraïm dans la partie sud de la tribu de Benjamin. On l’identifie ordinairement avec Es-Samra, sur la route de Jérusalem à Jéricho.

Écoutez-moi, Jéroboam ! Comparez Juges 9.7.

5 Ne devriez-vous pas savoir que l’Éternel, le Dieu d’Israël, a donné pour toujours à David la royauté sur Israël, à lui et à ses fils, en vertu d’une alliance de sel ?

Alliance de sel : alliance perpétuelle. Comparez Lévitique 2.13 et Nombres 18.19, notes.

Abija, dans le sentiment qu’il a d’être le roi légitime, interpelle directement les gens de Jéroboam (verset 8).

6 Mais Jéroboam, fils de Nébat, serviteur de Salomon, fils de David, s’est levé et s’est révolté contre son maître ; 7 et des gens de rien, des hommes méprisables, se sont rassemblés autour de lui et l’ont emporté sur Roboam, fils de Salomon ; et Roboam était jeune et timide et ne pouvait pas leur résister.

Roboam était jeune et timide : voir à 2 Chroniques 12.13.

Remarquez chez Abija le désir de justifier son père, qui pourtant, d’après le chapitre 10, n’était pas entièrement innocent.

8 Et maintenant, vous pensez tenir tête à la royauté de l’Éternel, qui est en main des fils de David ; et vous êtes une grande multitude, et vous avez avec vous les veaux d’or que Jéroboam vous a faits pour dieux.

La royauté de l’Éternel. Voir 1 Chroniques 28.5.

9 N’avez-vous pas chassé les sacrificateurs de l’Éternel, les fils d’Aaron et les Lévites ? Et vous vous êtes fait des sacrificateurs, comme les peuples des autres pays. Quiconque venait pour se faire consacrer avec un jeune taureau et sept béliers, devenait sacrificateur des faux dieux.

N’avez-vous pas chassé… ? Comparez 2 Chroniques 11.14.

Quiconque venait pour se faire consacrer…, littéralement : pour remplir sa main ; voir sur cette expression Exode 28.41, note.

Ce sacerdoce non lévitique est également blâmé dans 1 Rois 12.31.

10 Mais pour nous, l’Éternel est notre Dieu et nous ne l’avons point abandonné, et les sacrificateurs qui font le service de l’Éternel sont les fils d’Aaron et ce sont les Lévites qui fonctionnent. 11 Et ils font fumer pour l’Éternel chaque matin et chaque soir des holocaustes et de l’encens odoriférant, et [ils placent] les pains de proposition sur la table pure, et ils allument chaque soir le chandelier d’or et ses lampes ; car nous, nous observons les commandements de l’Éternel notre Dieu, et vous, vous l’avez abandonné.

Comparez pour les holocaustes du matin et du soir : Exode 29.38-42 ; pour l’encens : Exode 30.7 ; pour les pains : Exode 25.30 ; pour le chandelier : Exode 25.31 et suivants ; Exode 27.20-21.

Nous observons les commandements de l’Éternel : comparez Lévitique 8.35.

12 Et voici, Dieu est avec nous, à notre tête, ainsi que ses sacrificateurs et les trompettes retentissantes pour les faire résonner contre vous. Fils d’Israël ! Ne faites pas la guerre à l’Éternel, le Dieu de vos pères, car vous ne réussirez pas.

Les trompettes retentissantes : comparez Nombres 10.9.

13 Et Jéroboam les fit tourner par une embuscade, afin de les prendre par derrière ; et [les troupes de Jéroboam] étaient en face de Juda, et l’embuscade par derrière. 14 Et ceux de Juda se retournèrent, et voici, ils avaient à combattre devant et derrière. Et ils crièrent à l’Éternel, et les sacrificateurs sonnèrent des trompettes ; 15 et les hommes de Juda poussèrent de grands cris ; et il arriva qu’au cri des hommes de Juda, Dieu frappa Jéroboam et tout Israël devant Abija et Juda.

Dieu frappa, sans doute par la terreur de Dieu. Comparez 2 Chroniques 14.13 et 1 Samuel 14.15.

16 Et les fils d’Israël fuirent devant Juda, et Dieu les livra entre leurs mains. 17 Et Abija et son peuple leur infligèrent une grande défaite, et il tomba de ceux d’Israël cinq cent mille hommes d’élite, frappés à mort.

Cinq cent mille hommes : chiffre évidemment exagéré, même si ceux du verset 3 ne le sont pas. Ici et dans plusieurs autres passages on peut supposer que les copistes du livre des Chroniques ont enflé les chiffres.

18 Et les fils d’Israël furent abaissés en ce temps-là, et les fils de Juda furent forts, parce qu’ils s’étaient appuyés sur l’Éternel, le Dieu de leurs pères. 19 Et Abija poursuivit Jéroboam et lui prit des villes, Béthel et les villes de son ressort, et Jéschana et les villes de son ressort, et Ephron et les villes de son ressort.

Jéschana, la vieille, l’antique, devait se trouver, d’après 2 Chroniques 15.8, dans la montagne d’Éphraïm de même que les autres villes ici mentionnées. Elle correspond probablement au village actuel de Ain-Sinia, situé à environ 5 km au nord de Béthel.

Ephron, ou Éphraïm : comparez 2 Samuel 13.23, note.

D’après 1 Rois 15.17 (voir la note), ces villes ne restèrent que peu de temps au pouvoir des rois de Juda et furent reprises par Baésa.

20 Et Jéroboam n’eut plus de force du temps d’Abija ; et l’Éternel le frappa et il mourut.

L’Éternel le frappa : d’une maladie soudaine ; comparez 1 Rois 14.20, note.

Notre texte semble faire mourir Jéroboam avant Abija, tandis que nous voyons, par 1 Rois 14.20 ; 1 Rois 15.9, qu’il lui survécut. L’auteur achève ce qui se rapporte à Jéroboam avant de terminer ce qu’il a à dire encore d’Abija.

21 Et Abija devint puissant, et il prit en mariage quatorze femmes, et il eut vingt-deux fils et seize filles. 22 Le reste des actions d’Abija, ce qu’il a fait et ce qu’il a dit, cela est écrit dans le Midrasch du prophète Iddo.

Le Midrasch du prophète Iddo. Comparez avec l’Introduction aux Chroniques.

Midrasch : Recherches, commentaires sur d’anciens écrits, principalement des écrits historiques.