La cité sainte
Un ange offre à Jean de lui montrer l’épouse de l’Agneau. Il le transporte en esprit sur une montagne. Jean voit Jérusalem descendre d’auprès de Dieu, rayonnante de sa lumière (9-11).
Sa muraille
Le voyant la décrit avec ses douze portes et ses douze fondements (12-14).
Mesurage de la ville
L’ange qui parle à Jean mesure la ville avec un roseau d’or. Jean en indique les dimensions et celles de la muraille (15-17).
Matériaux dont elle est construite
Jean énumère les pierres précieuses avec lesquelles sont bâtis la muraille, ses fondements, ses portes (18-21).
Ni temple, ni luminaire
Dieu et l’Agneau sont le temple de la cité. Elle n’a besoin ni de soleil, ni de lune (22, 23).
Hommages des nations
Elles marchent à la lumière de Jérusalem. Elles lui apportent leur gloire et affluent dans ses portes toujours ouvertes. Par ces portes n’entrera aucun être souillé, mais ceux-là seuls qui sont écrits dans le livre de vie de l’Agneau (24-27).
Plénitude de vie
Un fleuve d’eau de la vie sort du trône de Dieu et de l’Agneau ; au bord du fleuve est planté l’arbre de vie. Le trône de Dieu et de l’Agneau est au milieu de la ville. Ses serviteurs le servent face à face. Plus de nuit pour eux : Dieu les éclaire. Ils règnent éternellement (1-5).
Confirmation de la prophétie par l’ange, qui défend à Jean de l’adorer
L’ange proclame la certitude des promesses qu’il vient de faire. Le Seigneur va venir. Heureux qui garde cette prophétie ! Jean témoigne qu’il a entendu et vu ces choses. Après quoi, il voulut adorer l’ange, mais celui-ci le lui défendit (6-9).
Après la vision et les déclarations des versets 1 à 8 qui formaient une sorte de prologue, suit la description de la nouvelle Jérusalem. Elle est introduite par les mêmes termes que la description de la chute de Babylone : (Apocalypse 17.1-3) l’un des sept anges qui avaient les sept coupes vint et me parla, disant : Viens, je te montrerai… Et il me transporta en esprit…
Dans la pensée de l’auteur, les deux tableaux font pendant. Le premier avait pour sujet « le jugement de la grande prostituée » ; le second nous montre l’Épouse, expression déjà appliquée à la nouvelle Jérusalem au verset 2 ; ici elle est désignée plus explicitement comme la femme de l’Agneau, d’après Apocalypse 19.7 ; Apocalypse 19.8, note.