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Reprenez votre lecture en cours : 1 Samuel 17 (OST)

Bible en un an Jour

Vous pouvez suivre ici chaque jour un plan de lecture de la Bible sur un an, vous permettant d'enrichir votre méditation quotidienne.
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Conclusion de Job

1 Job prit de nouveau la parole sous forme sentencieuse et dit : 2 Dieu qui me refuse justice est vivant ! Le Tout-Puissant qui remplit mon âme d’amertume est vivant ! 3 Aussi longtemps que j’aurai ma respiration, Et que le souffle de Dieu sera dans mes narines, 4 Mes lèvres ne prononceront rien d’injuste, Ma langue ne dira rien de faux. 5 Loin de moi la pensée de vous donner raison ! Jusqu’à mon dernier soupir je défendrai mon innocence ; 6 Je tiens à me justifier, et je ne faiblirai pas ; Mon cœur ne me fait de reproche sur aucun de mes jours. 7 Que mon ennemi soit comme le méchant, Et mon adversaire comme l’impie ! 8 Quelle espérance reste-t-il à l’impie, Quand Dieu coupe le fil de sa vie, Quand il lui retire son âme ? 9 Est-ce que Dieu écoute ses cris, Quand l’angoisse vient l’assaillir ? 10 Fait-il du Tout-Puissant ses délices ? Adresse-t-il en tout temps ses prières à Dieu ? 11 Je vous enseignerai les voies de Dieu, Je ne vous cacherai pas les desseins du Tout-Puissant. 12 Mais vous les connaissez, et vous êtes d’accord ; Pourquoi donc vous laisser aller à de vaines pensées ? 13 Voici la part que Dieu réserve au méchant, L’héritage que le Tout-Puissant destine à l’impie. 14 S’il a des fils en grand nombre, c’est pour le glaive, Et ses rejetons manquent de pain ; 15 Ceux qui échappent sont enterrés par la peste, Et leurs veuves ne les pleurent pas. 16 S’il amasse l’argent comme la poussière, S’il entasse les vêtements comme la boue, 17 C’est lui qui entasse, mais c’est le juste qui se revêt, C’est l’homme intègre qui a l’argent en partage. 18 Sa maison est comme celle que bâtit la teigne, Comme la cabane que fait un gardien. 19 Il se couche riche, et il meurt dépouillé ; Il ouvre les yeux, et tout a disparu. 20 Les terreurs le surprennent comme des eaux ; Un tourbillon l’enlève au milieu de la nuit. 21 Le vent d’orient l’emporte, et il s’en va ; Il l’arrache violemment de sa demeure. 22 Dieu lance sans pitié des traits contre lui, Et le méchant voudrait fuir pour les éviter. 23 On bat des mains à sa chute, Et on le siffle à son départ.
1 Il y a pour l’argent une mine d’où on le fait sortir, Et pour l’or un lieu d’où on l’extrait pour l’affiner ; 2 Le fer se tire de la poussière, Et la pierre se fond pour produire l’airain. 3 L’homme fait cesser les ténèbres ; Il explore, jusque dans les endroits les plus profonds, Les pierres cachées dans l’obscurité et dans l’ombre de la mort. 4 Il creuse un puits loin des lieux habités ; Ses pieds ne lui sont plus en aide, Et il est suspendu, balancé, loin des humains. 5 La terre, d’où sort le pain, Est bouleversée dans ses entrailles comme par le feu. 6 Ses pierres contiennent du saphir, Et l’on y trouve de la poudre d’or. 7 L’oiseau de proie n’en connaît pas le sentier, L’œil du vautour ne l’a point aperçu ; 8 Les plus fiers animaux ne l’ont point foulé, Le lion n’y a jamais passé. 9 L’homme porte sa main sur le roc, Il renverse les montagnes depuis la racine ; 10 Il ouvre des tranchées dans les rochers, Et son œil contemple tout ce qu’il y a de précieux ; 11 Il arrête l’écoulement des eaux, Et il produit à la lumière ce qui est caché. 12 Mais la sagesse, où se trouve-t-elle ? Où est la demeure de l’intelligence ? 13 L’homme n’en connaît point le prix ; Elle ne se trouve pas dans la terre des vivants. 14 L’abîme dit : Elle n’est point en moi ; Et la mer dit : Elle n’est point avec moi. 15 Elle ne se donne pas contre de l’or pur, Elle ne s’achète pas au poids de l’argent ; 16 Elle ne se pèse pas contre l’or d’Ophir, Ni contre le précieux onyx, ni contre le saphir ; 17 Elle ne peut se comparer à l’or ni au verre, Elle ne peut s’échanger pour un vase d’or fin. 18 Le corail et le cristal ne sont rien auprès d’elle : La sagesse vaut plus que les perles. 19 La topaze d’Éthiopie n’est point son égale, Et l’or pur n’entre pas en balance avec elle. 20 D’où vient donc la sagesse ? Où est la demeure de l’intelligence ? 21 Elle est cachée aux yeux de tout vivant, Elle est cachée aux oiseaux du ciel. 22 Le gouffre et la mort disent : Nous en avons entendu parler. 23 C’est Dieu qui en sait le chemin, C’est lui qui en connaît la demeure ; 24 Car il voit jusqu’aux extrémités de la terre, Il aperçoit tout sous les cieux. 25 Quand il régla le poids du vent, Et qu’il fixa la mesure des eaux, 26 Quand il donna des lois à la pluie, Et qu’il traça la route de l’éclair et du tonnerre, 27 Alors il vit la sagesse et la manifesta, Il en posa les fondements et la mit à l’épreuve. 28 Puis il dit à l’homme : Voici, la crainte du Seigneur, c’est la sagesse ; S’éloigner du mal, c’est l’intelligence.
1 Job prit de nouveau la parole sous forme sentencieuse et dit : 2 Oh ! que ne puis-je être comme aux mois du passé, Comme aux jours où Dieu me gardait, 3 Quand sa lampe brillait sur ma tête, Et que sa lumière me guidait dans les ténèbres ! 4 Que ne suis-je comme aux jours de ma vigueur, Où Dieu veillait en ami sur ma tente, 5 Quand le Tout-Puissant était encore avec moi, Et que mes enfants m’entouraient ; 6 Quand mes pieds se baignaient dans la crème Et que le rocher répandait près de moi des ruisseaux d’huile ! 7 Si je sortais pour aller à la porte de la ville, Et si je me faisais préparer un siège dans la place, 8 Les jeunes gens se retiraient à mon approche, Les vieillards se levaient et se tenaient debout. 9 Les princes arrêtaient leurs discours, Et mettaient la main sur leur bouche ; 10 La voix des chefs se taisait, Et leur langue s’attachait à leur palais. 11 L’oreille qui m’entendait me disait heureux, L’œil qui me voyait me rendait témoignage ; 12 Car je sauvais le pauvre qui implorait du secours, Et l’orphelin qui manquait d’appui. 13 La bénédiction du malheureux venait sur moi ; Je remplissais de joie le cœur de la veuve. 14 Je me revêtais de la justice et je lui servais de vêtement, J’avais ma droiture pour manteau et pour turban. 15 J’étais l’œil de l’aveugle Et le pied du boiteux. 16 J’étais le père des misérables, J’examinais la cause de l’inconnu ; 17 Je brisais la mâchoire de l’injuste, Et j’arrachais de ses dents la proie. 18 Alors je disais : Je mourrai dans mon nid, Mes jours seront abondants comme le sable ; 19 L’eau pénétrera dans mes racines, La rosée passera la nuit sur mes branches ; 20 Ma gloire reverdira sans cesse, Et mon arc rajeunira dans ma main. 21 On m’écoutait et l’on restait dans l’attente, On gardait le silence devant mes conseils. 22 Après mes discours, nul ne répliquait, Et ma parole était pour tous une bienfaisante rosée ; 23 Ils comptaient sur moi comme sur la pluie, Ils ouvraient la bouche comme pour une pluie du printemps. 24 Je leur souriais quand ils perdaient courage, Et l’on ne pouvait chasser la sérénité de mon front. 25 J’aimais à aller vers eux, et je m’asseyais à leur tête ; J’étais comme un roi au milieu d’une troupe, Comme un consolateur auprès des affligés.

L’Évangile annoncé aux non-Juifs

1 Il y avait à Césarée un homme nommé Corneille, centenier dans la cohorte dite italienne. 2 Cet homme était pieux et craignait Dieu, avec toute sa maison ; il faisait beaucoup d’aumônes au peuple, et priait Dieu continuellement. 3 Vers la neuvième heure du jour, il vit clairement dans une vision un ange de Dieu qui entra chez lui, et qui lui dit : Corneille ! 4 Les regards fixés sur lui, et saisi d’effroi, il répondit : Qu’est-ce, Seigneur ? Et l’ange lui dit : Tes prières et tes aumônes sont montées devant Dieu, et il s’en est souvenu. 5 Envoie maintenant des hommes à Joppé, et fais venir Simon, surnommé Pierre ; 6 il est logé chez un certain Simon, corroyeur, dont la maison est près de la mer. 7 Dès que l’ange qui lui avait parlé fut parti, Corneille appela deux de ses serviteurs, et un soldat pieux d’entre ceux qui étaient attachés à sa personne ; 8 et, après leur avoir tout raconté, il les envoya à Joppé. 9 Le lendemain, comme ils étaient en route, et qu’ils approchaient de la ville, Pierre monta sur le toit, vers la sixième heure, pour prier. 10 Il eut faim, et il voulut manger. Pendant qu’on lui préparait à manger, il tomba en extase. 11 Il vit le ciel ouvert, et un objet semblable à une grande nappe attachée par les quatre coins, qui descendait et s’abaissait vers la terre, 12 et où se trouvaient tous les quadrupèdes et les reptiles de la terre et les oiseaux du ciel. 13 Et une voix lui dit : Lève-toi, Pierre, tue et mange. 14 Mais Pierre dit : Non, Seigneur, car je n’ai jamais rien mangé de souillé ni d’impur. 15 Et pour la seconde fois la voix se fit encore entendre à lui : Ce que Dieu a déclaré pur, ne le regarde pas comme souillé. 16 Cela arriva jusqu’à trois fois ; et aussitôt après, l’objet fut retiré dans le ciel. 17 Tandis que Pierre ne savait en lui-même que penser du sens de la vision qu’il avait eue, voici, les hommes envoyés par Corneille, s’étant mis en quête de la maison de Simon, se présentèrent à la porte, 18 et demandèrent à haute voix si c’était là que logeait Simon, surnommé Pierre. 19 Et comme Pierre réfléchissait à la vision, l’Esprit lui dit : Voici, trois hommes te demandent ; 20 lève-toi, descends, et pars avec eux sans hésiter, car c’est moi qui les ai envoyés. 21 Pierre donc descendit, et il dit à ces hommes : Voici, je suis celui que vous cherchez ; quel est le motif qui vous amène ? 22 Ils répondirent : Corneille, centenier, homme juste et craignant Dieu, et de qui toute la nation des Juifs rend un bon témoignage, a été divinement averti par un saint ange de te faire venir dans sa maison et d’entendre tes paroles. 23 Pierre donc les fit entrer, et les logea. Le lendemain, il se leva, et partit avec eux. Quelques-uns des frères de Joppé l’accompagnèrent. 24 Ils arrivèrent à Césarée le jour suivant. Corneille les attendait, et avait invité ses parents et ses amis intimes. 25 Lorsque Pierre entra, Corneille, qui était allé au-devant de lui, tomba à ses pieds et se prosterna. 26 Mais Pierre le releva, en disant : Lève-toi ; moi aussi, je suis un homme. 27 Et conversant avec lui, il entra, et trouva beaucoup de personnes réunies. 28 Vous savez, leur dit-il, qu’il est défendu à un Juif de se lier avec un étranger ou d’entrer chez lui ; mais Dieu m’a appris à ne regarder aucun homme comme souillé et impur. 29 C’est pourquoi je n’ai pas eu d’objection à venir, puisque vous m’avez appelé ; je vous demande donc pour quel motif vous m’avez envoyé chercher. 30 Corneille dit : Il y a quatre jours, à cette heure-ci, je priais dans ma maison à la neuvième heure ; et voici, un homme vêtu d’un habit éclatant se présenta devant moi, et dit : 31 Corneille, ta prière a été exaucée, et Dieu s’est souvenu de tes aumônes. 32 Envoie donc quelqu’un à Joppé, et fais venir Simon, surnommé Pierre ; il est logé dans la maison de Simon, corroyeur, près de la mer. 33 Aussitôt j’ai envoyé quelqu’un vers toi, et tu as bien fait de venir. Maintenant donc nous sommes tous devant Dieu, pour entendre tout ce que le Seigneur t’a ordonné de nous dire. 34 Alors Pierre, ouvrant la bouche, dit : En vérité, je reconnais que Dieu ne fait point de favoritisme, 35 mais qu’en toute nation celui qui le craint et qui pratique la justice lui est agréable. 36 Il a envoyé la parole aux fils d’Israël, en leur annonçant la paix par Jésus-Christ, qui est le Seigneur de tous. 37 Vous savez ce qui est arrivé dans toute la Judée, après avoir commencé en Galilée, à la suite du baptême que Jean a prêché ; 38 vous savez comment Dieu a oint du Saint-Esprit et de force Jésus de Nazareth, qui allait de lieu en lieu faisant du bien et guérissant tous ceux qui étaient sous l’empire du diable, car Dieu était avec lui. 39 Nous sommes témoins de tout ce qu’il a fait dans le pays des Juifs et à Jérusalem. Ils l’ont tué, en le pendant au bois. 40 Dieu l’a ressuscité le troisième jour, et il a permis qu’il apparaisse, 41 non à tout le peuple, mais aux témoins choisis d’avance par Dieu, à nous qui avons mangé et bu avec lui, après qu’il fut ressuscité des morts. 42 Et Jésus nous a ordonné de prêcher au peuple et d’attester que c’est lui qui a été établi par Dieu juge des vivants et des morts. 43 Tous les prophètes rendent de lui le témoignage que quiconque croit en lui reçoit par son nom le pardon des péchés. 44 Comme Pierre prononçait encore ces mots, le Saint-Esprit descendit sur tous ceux qui écoutaient la parole. 45 Tous les fidèles circoncis qui étaient venus avec Pierre furent étonnés de ce que le don du Saint-Esprit était aussi répandu sur les païens. 46 Car ils les entendaient parler en langues et glorifier Dieu. 47 Alors Pierre dit : Peut-on refuser l’eau du baptême à ceux qui ont reçu le Saint-Esprit aussi bien que nous ? 48 Et il ordonna qu’ils soient baptisés au nom du Seigneur. Sur quoi ils le prièrent de rester quelques jours auprès d’eux.
1 Les apôtres et les frères qui étaient dans la Judée apprirent que les païens avaient aussi reçu la parole de Dieu. 2 Et lorsque Pierre fut monté à Jérusalem, les fidèles circoncis lui adressèrent des reproches, 3 en disant : Tu es entré chez des incirconcis, et tu as mangé avec eux. 4 Pierre se mit à leur exposer d’une manière suivie ce qui s’était passé. 5 Il dit : J’étais dans la ville de Joppé, et, pendant que je priais, je tombai en extase et j’eus une vision : un objet, semblable à une grande nappe attachée par les quatre coins, descendait du ciel et vint jusqu’à moi. 6 Les regards fixés sur cette nappe, j’examinai, et je vis les quadrupèdes de la terre, les bêtes sauvages, les reptiles, et les oiseaux du ciel. 7 Et j’entendis une voix qui me disait : Lève-toi, Pierre, tue et mange. 8 Mais je dis : Non, Seigneur, car jamais rien de souillé ni d’impur n’est entré dans ma bouche. 9 Et pour la seconde fois la voix se fit entendre du ciel : Ce que Dieu a déclaré pur, ne le regarde pas comme souillé. 10 Cela arriva jusqu’à trois fois ; puis tout fut retiré dans le ciel. 11 Et voici, aussitôt trois hommes envoyés de Césarée vers moi se présentèrent devant la porte de la maison où j’étais. 12 L’Esprit me dit de partir avec eux sans hésiter. Les six hommes que voici m’accompagnèrent, et nous entrâmes dans la maison de Corneille. 13 Cet homme nous raconta comment il avait vu dans sa maison l’ange se présentant à lui et disant : Envoie quelqu’un à Joppé, et fais venir Simon, surnommé Pierre, 14 qui te dira des choses par lesquelles tu seras sauvé, toi et toute ta maison. 15 Lorsque je me fus mis à parler, le Saint-Esprit descendit sur eux, comme sur nous au commencement. 16 Et je me souvins de cette parole du Seigneur : Jean a baptisé d’eau, mais vous, vous serez baptisés du Saint-Esprit. 17 Or, puisque Dieu leur a accordé le même don qu’à nous qui avons cru au Seigneur Jésus-Christ, pouvais-je, moi, m’opposer à Dieu ? 18 Après avoir entendu cela, ils se calmèrent, et ils glorifièrent Dieu, en disant : Dieu a donc accordé la repentance aussi aux païens, afin qu’ils aient la vie.

L’Évangile à Antioche de Syrie

19 Ceux qui avaient été dispersés par la persécution survenue à propos d’Etienne allèrent jusqu’en Phénicie, dans l’île de Chypre, et à Antioche, annonçant la parole seulement aux Juifs. 20 Il y eut cependant parmi eux quelques hommes de Chypre et de Cyrène, qui, étant venus à Antioche, s’adressèrent aussi aux Grecs, et leur annoncèrent la bonne nouvelle du Seigneur Jésus. 21 La main du Seigneur était avec eux, et un grand nombre de personnes crurent et se convertirent au Seigneur. 22 Le bruit en parvint aux oreilles des membres de l’Église de Jérusalem, et ils envoyèrent Barnabas jusqu’à Antioche. 23 Lorsqu’il fut arrivé, et qu’il eut vu la grâce de Dieu, il s’en réjouit, et il les exhorta tous à rester d’un cœur ferme attachés au Seigneur. 24 Car c’était un homme de bien, plein d’Esprit-Saint et de foi. Et une foule assez nombreuse se joignit au Seigneur. 25 Barnabas se rendit ensuite à Tarse, pour chercher Saul ; 26 et, l’ayant trouvé, il l’amena à Antioche. Pendant toute une année, ils se réunirent aux assemblées de l’Église, et ils enseignèrent beaucoup de personnes. Ce fut à Antioche que, pour la première fois, les disciples furent appelés chrétiens. 27 En ce temps-là, des prophètes descendirent de Jérusalem à Antioche. 28 L’un d’eux, nommé Agabus, se leva, et annonça par l’Esprit qu’il y aurait une grande famine sur toute la terre. Elle arriva, en effet, sous Claude. 29 Les disciples résolurent d’envoyer, chacun selon ses moyens, un secours aux frères qui habitaient la Judée. 30 Ils le firent parvenir aux anciens par les mains de Barnabas et de Saul.

Les trésors de la foi

« L’Éternel, le Seigneur, est ma force ; il rendra mes pieds semblables à ceux des biches, et me fera marcher sur les lieux élevés. »

Méditation quotidienne

La confiance que l’homme de Dieu manifeste ici, équivaut à une promesse, car ce que la foi a saisi, devient une réalité qui rentre dans le plan de Dieu. Le prophète eut à traverser les rudes épreuves de la pauvreté et de la famine, mais il put descendre dans cette vallée sans glisser, car l’Éternel le soutint. Bientôt, il eût à gravir les collines du combat, mais il ne fut pas plus effrayé de la montée que de la descente. Le Seigneur lui donna les forces ; et l’Éternel lui-même fut sa force. Quoi ! Le Dieu Tout-Puissant devient notre force ! Quelle merveille ! Il lui donna encore la sûreté du pied. Les biches sautent par-dessus rocs et ravins, sans perdre leur équilibre.

Ainsi la grâce de notre Dieu nous permet de suivre les sentiers difficiles du devoir, sans que nous bronchions. Il donnera à nos pieds une sécurité telle, que nous marcherons à l’aise dans les passages où, sans Dieu, nous péririons. Bientôt, nous serons appelés à une place plus élevée ; et là-haut, nous gravirons la montagne de l’Éternel, jusqu’aux hauts sommets où se rassemblent les bienheureux. Oh ! qu’ils sont beaux, les pieds que donne la foi ; semblables à ceux de la Biche de l’Aurore, ils nous font parvenir jusqu’à la cime de la montagne sainte.

Charles Spurgeon

Tout pour qu’Il règne !

L’intimité avec Dieu

L’amitié de l’Éternel est pour ceux qui le craignent.

Psaume 25.14

À quoi reconnaît-on un véritable ami ? À ce qu’il nous raconte ses chagrins secrets ? Non, mais à ce qu’il nous fait part de ses joies secrètes. Vous trouverez bien des gens pour vous confier leurs chagrins ; l’intimité seule permet d’échanger ses joies intimes. Avons-nous jamais permis à Dieu de nous faire part de ce qui le réjouit ? Sommes-nous si pressés de lui raconter tous nos secrets que nous ne lui laissons pas un instant pour nous parler lui-même ? Au début de notre vie chrétienne, nous sommes débordants de requêtes. Plus tard, nous comprenons que Dieu veut nous mettre en rapport direct avec lui, afin que nous prenions part à ses desseins. Sommes-nous assez pénétrés de la conception que Jésus-Christ a de la prière : « Que ta volonté soit faite… » pour pouvoir saisir les plus secrètes intentions de Dieu ? Dieu touche nos cœurs, non pas tant par ses grandes bénédictions que par les petits détails : il est au courant de tout ce qui nous concerne, il sympathise avec nos moindres préoccupations.

À l’homme qui craint l’Éternel, Dieu montrera la voie qu’il doit choisir. Au début, nous avons besoin de nous rendre compte que Dieu nous dirige. Plus tard, notre pensée est si pénétrée par l’Esprit de Dieu qu’il n’est pas besoin que nous cherchions sa volonté ; l’idée même de choisir autre chose ne nous viendra plus. Chaque fois que nous ne sommes pas sûrs d’être sur la bonne voie, il faut s’arrêter net, et non pas se mettre à raisonner, en se disant : « Pourquoi pas, après tout » ? Dieu, à ce moment-là, nous instruit par nos choix spontanés, il dirige notre bon sens ; nous ne faisons plus obstacle à son Esprit en lui demandant sans cesse : « Seigneur, quelle est donc ta volonté » ?

Oswald Chambers