Vous pouvez suivre ici chaque jour un plan de lecture de la Bible sur un an, vous permettant d'enrichir votre méditation quotidienne.
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« Israël habitera seul, sûrement. »
Plus nous serons isolés du monde, plus nous serons en sûreté. Dieu veut un peuple séparé des pécheurs. Son ordre est : « Sortez du milieu d’eux et vous en séparez ! » Un monde portant le nom de chrétien est une monstruosité que les Écritures ne justifieront jamais. Un chrétien mondain est spirituellement malade. Ceux qui font des compromis avec les ennemis de Christ peuvent compter comme leurs alliés. Notre sûreté sera, non de nous accorder avec les ennemis, mais de demeurer seuls avec notre meilleur Ami ! De cette manière nous habiterons en sûreté, en dépit des sarcasmes, des moqueries et des dédains du monde. Nous serons garantis contre les funestes influences de son orgueil, de son incrédulité, de sa vanité, de sa ruse. Dieu nous fera habiter seuls et en assurance, au jour où il visitera le péché des nations par la guerre, les épidémies ou les famines.
Le Seigneur tira Abraham d’Ur en Chaldée, mais celui-ci s’arrêta à moitié chemin à Charan : il n’eut de bénédiction que quand il se fut décidé à se rendre au pays de Canaan et qu’il y fut venu. Il y vécut en sûreté seul, au milieu des ennemis, tandis que Lot n’était pas en sécurité à Sodome, même au milieu du cercle d’amis qu’il s’était faits, par ses alliances avec les habitants. Notre sûreté, c’est de vivre seuls avec Dieu.
Charles Spurgeon
Rabbi, où demeures-tu ? - Venez, leur dit-il, et vous verrez. Ils allèrent, et… restèrent auprès de lui ce jour-là.
« Venez avec moi », nous dit quelquefois Jésus. Nous restons auprès de lui ce jour-là, et puis c’est fini ; nous retournons à nos affaires, à nos intérêts personnels. Nous ne comprenons pas qu’on peut rester avec Jésus en toute circonstance.
« Tu es Simon ; on t’appellera Céphas ». Dieu ne peut écrire notre nouveau nom que là où il a effacé notre orgueil, notre suffisance, notre égoïsme. Il y en a parmi nous qui ne sont enfants de Dieu que par-ci par-là, comme les taches de rougeole. Si vous nous regardez seulement sur tel point, ou bien sous telle lumière, quand nous sommes tout à fait bien disposés, vous croiriez que nous sommes des modèles de piété. Mais quand nous sommes mal disposés, patatras ! Le vrai disciple de Jésus porte son nom sur toute sa personne ; l’égoïsme, l’orgueil, la suffisance ont partout disparu.
L’orgueil est la déification du moi. Et cet orgueil peut être chez plusieurs d’entre nous, aujourd’hui, non pas celui du pharisien, mais celui du péager. Vous dites : « Oh ! Je ne suis pas ce que je devrais être ». Votre orgueil d’homme s’en accommode, mais au fond vous blasphémez contre Dieu, car votre pensée, c’est que Dieu ne peut pas vous transformer. « Je suis trop faible, trop découragé, dites-vous ; le salut n’est pas pour moi ». Humble au regard des hommes, vous êtes un blasphémateur à l’égard de Dieu, Vous ne croyez pas à la puissance de Dieu. « Il faudrait, dites-vous, que Dieu vienne me prendre et m’emporte au ciel ». Mais Il est prêt à le faire. Allez à Jésus, restez auprès de lui, sans rien exiger d’autre. Jésus vous prendra avec Lui, non pas pour un jour, mais pour toujours.
Oswald Chambers