Vous pouvez suivre ici chaque jour un plan de lecture de la Bible sur un an, vous permettant d'enrichir votre méditation quotidienne.
Cliquez simplement sur les chapitres ci-dessous pour les lire chaque jour.
« Je laisserai de reste au milieu de toi un peuple affligé et chétif, et ils auront leur confiance au nom de l’Éternel. »
Quand la religion disparaît du milieu de ceux qui sont dans l’opulence, elle trouve sa demeure parmi les pauvres de ce monde, riches en la foi. Là, le Seigneur trouve un reste fidèle. Suis-je un de ceux-là ? C’est parce qu’ils sont pauvres et affligés qu’ils apprennent à se confier dans le Nom de l’Éternel. Celui qui n’a point d’argent tâche d’obtenir à crédit ou sur bonne garantie. L’homme qui estime son nom sans valeur doit rechercher l’appui d’un autre nom. Or, le meilleur des noms est celui de l’Éternel. Dieu aura toujours un peuple qui met sa confiance en lui, quoique affligé et chétif. L’existence dans le sein d’une nation, de ce peuple, petit aux yeux de la terre, est pour elle une source de bénédictions inconnues. Il est le sel conservateur qui arrête la corruption produite par la convoitise dans le monde.
Cette question s’adresse donc de nouveau à chacun de nous. Suis-je de ce peuple ? Suis-je affligé du péché en moi et autour de moi ? Suis-je pauvre en esprit, pauvre spirituellement, suivant mon propre jugement ? Est-ce que j’ai mis ma confiance dans l’Éternel ? Jésus nous révéle le nom, le caractère, la personne de Dieu. Est-ce que je me confie en lui ? S’il en est ainsi, ce n’est pas sans un but précis que je suis en ce monde. Seigneur, aide-moi à atteindre ce but.
Charles Spurgeon
Car quiconque demande, reçoit.
Au fond, rien n’est plus difficile que de demander véritablement. Nous désirons, nous soupirons, nous exigeons, nous sentons l’aiguillon du besoin, mais c’est seulement à la dernière extrémité que nous demandons tout simplement. C’est quand nous sentons réellement ce qui nous manque que nous nous décidons à demander. Avez-vous jamais demandé comme celui qui est, spirituellement, dénué de tout ? « L’un de vous manque-t-il de sagesse, qu’il la demande à Dieu ». Mais pour la demander vraiment, il faut vraiment sentir qu’elle vous manque. Vous ne pouvez pas jongler avec la réalité. Si la réalité spirituelle vous manque, vous n’aurez plus qu’une chose à faire. Demandez à Dieu son Esprit Saint, en vous fondant sur la promesse de Jésus (Luc 11:13). Le Saint-Esprit rendra réels en vous tous les effets de la rédemption accomplie par Jésus.
« Car quiconque demande, reçoit ». Cela ne veut pas dire que Dieu n’accorde pas ses dons à celui qui ne demande pas, mais qu’il faut demander pour vraiment recevoir, c’est-à-dire pour saisir par toutes vos facultés, par votre cœur et votre intelligence, que ce sont là les dons d’un Père à son enfant.
« Si l’un de vous manque de sagesse… » Pour vous rendre compte de ce qui vous manque, il faut que vous ayez entrevu la réalité : ne remettez pas les œillères du bon sens. On entend des gens qui vous disent : « Prêchez-nous l’Évangile pur et simple ; ne nous parlez plus de sainteté, en nous donnant l’idée désagréable que nous sommes dénués de tout, comme des mendiants ». Demander au fond veut dire mendier. Il y a des pauvres qui s’accommodent très bien de leur pauvreté. Mais celui qui n’a plus rien du tout n’a plus honte de mendier. « Heureux, dit Jésus, les mendiants de l’esprit » !
Oswald Chambers