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1 Pierre 2.17 Lemaîtstre de Sacy
§. 1. Désir du lait spirituel. Chrétiens, pierres vivantes unies à Jésus-Christ, rois et sacrificateurs
1 Vous étant donc dépouillés de toute sorte de malice, de tromperie, de dissimulation, d’envies et de médisances, 2 comme des enfants nouvellement nés, désirez ardemment le lait spirituel et tout pur ; afin qu’il vous fasse croître pour le salut : 3 si toutefois vous avez goûté combien le Seigneur est doux. 4 Et vous approchant de lui, comme de la pierre vivante que les hommes avaient rejetée, mais que Dieu a choisie et mise en honneur ; 5 entrez vous-mêmes aussi dans la structure de l’édifice, comme étant des pierres vivantes, pour composer une maison spirituelle, et un ordre de saints prêtres, afin d’offrir à Dieu des sacrifices spirituels qui lui soient agréables par Jésus-Christ. 6 C’est pourquoi il est dit dans l’Écriture : Je vais mettre en Sion celui qui est la principale pierre de l’angle, pierre choisie et précieuse ; et quiconque croira en lui, ne sera point confondu. 7 Cette pierre est donc une source d’honneur pour vous qui croyez ; mais pour les incrédules, la pierre que les architectes ont rejetée, et qui néanmoins est devenue la tête de l’angle, 8 leur est une pierre contre laquelle ils se heurtent, et une pierre qui les fait tomber, eux qui se heurtent contre la parole, par une incrédulité à laquelle ils ont été abandonnés. 9 Mais quant à vous, vous êtes la race choisie, l’ordre des prêtres-rois, la nation sainte, le peuple conquis ; afin que vous publiiez les grandeurs de celui qui vous a appelés des ténèbres à son admirable lumière ; 10 vous qui autrefois n’étiez point son peuple, mais qui maintenant êtes le peuple de Dieu ; vous qui n’aviez point reçu miséricorde, mais qui maintenant avez reçu miséricorde.
§. 2. Fidèle étranger en ce monde, craint Dieu, honore les rois, confond les médisants par sa bonne vie
11 Je vous exhorte, mes bien-aimés, de vous abstenir, comme étrangers et voyageurs que vous êtes, des désirs charnels qui combattent contre l’âme. 12 Conduisez-vous parmi les gentils d’une manière sainte ; afin qu’au lieu qu’ils médisent de vous, comme si vous étiez des méchants, les bonnes œuvres qu’ils vous verront faire, les portent à rendre gloire à Dieu au jour de sa visite. 13 Soyez donc soumis, pour l’amour de Dieu, à toutes sortes de personnes, soit au roi, comme au souverain ; 14 soit aux gouverneurs, comme à ceux qui sont envoyés de sa part pour punir ceux qui font mal, et pour traiter favorablement ceux qui font bien. 15 Car c’est là la volonté de Dieu, que par votre bonne vie vous fermiez la bouche aux hommes ignorants et insensés ; 16 étant libres, non pour vous servir de votre liberté comme d’un voile qui couvre vos mauvaises actions, mais pour agir en serviteurs de Dieu. 17 Rendez à tous l’honneur qui leur est dû ; aimez vos frères ; craignez Dieu ; honorez le roi.
§. 3. Gloire du Chrétien, souffrir l’injustice. Patience de Jésus-Christ, modèle de la nôtre. Mort du Grand-Pasteur ; vie de ses brebis
18 Serviteurs, soyez soumis à vos maîtres avec toute sorte de respect ; non-seulement à ceux qui sont bons et doux, mais même à ceux qui sont rudes et fâcheux. 19 Car ce qui est agréable à Dieu, est que dans la vue de lui plaire nous endurions les maux et les peines qu’on nous fait souffrir avec injustice. 20 En effet, quel sujet de gloire aurez-vous, si c’est pour vos fautes que vous endurez de mauvais traitements ? Mais si en faisant bien, vous les souffrez avec patience, c’est là ce qui est agréable à Dieu. 21 Car c’est à quoi vous avez été appelés, puisque même Jésus -Christ a souffert pour nous, vous laissant un exemple, afin que vous marchiez sur ses pas ; 22 lui qui n’avait commis aucun péché, et de la bouche duquel nulle parole trompeuse n’est jamais sortie. 23 Quand on l’a chargé d’injures, il n’a point répondu par des injures ; quand on l’a maltraité, il n’a point fait de menaces : mais il s’est livré entre les mains de celui qui le jugeait injustement. 24 C’est lui-même qui a porté nos péchés dans son corps sur la croix ; afin qu’étant morts au péché, nous vivions à la justice. C’est par ses meurtrissures et par ses plaies, que vous avez été guéris. 25 Car vous étiez comme des brebis égarées ; mais maintenant vous êtes retournés au Pasteur et à l’Évêque de vos âmes.