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Ce mot représente dans nos différentes versions plusieurs termes des textes originaux (voir Aromates, 1 et 4).
L’encens proprement dit (hébreu lebonâh, grec libanos) est souvent cité (Cantique 3.6 ; Cantique 4.6 ; Siracide 38.11 ; Siracide 39.14 ; Baruch 1.10 ; Matthieu 2.11, Apocalypse 18.13 etc.) ; dans Siracide 50.8 et suivant, son rapprochement avec le Liban provient de la ressemblance des deux mots. L’« encens pur » (Exode 30.34) était un mélange de trois produits odoriférants (voir Baumes, 4 et Aromates, 7 et 6) ; plus tard sa préparation fut beaucoup plus compliquée : d’après l’historien Josèphe, l’« encens sacré » était un mélange de treize ingrédients. Cet encens pur était brûlé dans le culte lévitique pour les offrandes à Dieu, ou les oblations (Lévitique 2.1 ; Lévitique 2.2 ; Lévitique 2.15 ; Lévitique 6.15 ; Juges 9.1) ; on l’offrait aussi avec les pains de proposition (Lévitique 24.7 ; Lévitique 24.9).
Un terme plus général (hébreu qtôreth) désigne surtout les fumées odoriférantes des sacrifices (Ésaïe 1.13 ; Lévitique 10.1 ; Psaumes 66.15 ; Psaumes 141.2 ; Ézéchiel 8.11 etc.). Voir Fumée.
Dans quelques versions, « encens », ordinairement traduit « parfum » (voir ce mot), rend le grec thumiama (Luc 1.9 et suivant, Apocalypse 5.8 ; Apocalypse 8.3 ; Apocalypse 18.13). Dans quelques-uns de ces passages, l’encens devient l’emblème de la prière.
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