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Malice

Malitia. Ce terme latin ne se prend pas seulement pour la mauvaise disposition de l’esprit et du cœur, que nous nommons malice ; mais il se met aussi pour les peines, le châtiment. Par exemple (1 Samuel 20.7). C’est David qui parle à Jonathas : Sachez que ma perle est résolue de la part de Saül. L’Hébreu à la lettre : Sachez que le mal est consommé de sa part, qu’il est résolu de me faire périr ; et ailleurs (1 Samuel 25.17), les serviteurs de Nabal disent à Abigaïl, leur maîtresse, que la perle de son mari est résolue de la part de David. Voyez aussi (Isaïe 40.2).

Salomon, dans l’Ecclésiaste (Ecclésiaste 11.10) : Eloignez le mal de votre chair. Sous le nom de malitia, en cet endroit, le Sage entend, selon saint Jérôme, tous les plaisirs honteux. Le même Ecclésiaste (Ecclésiaste 7.4) ; l’Hébreu : La tristesse du visage que l’on montre à celui qui s’écarte de son devoir lui procure une joie solide. Le Sauveur, dans l’Évangile (Matthieu 6.24) : À chaque jour suffit sa peine. Saint Paul veut que les fidèles soient enfants en malice, et hommes faits en prudence (1 Corinthiens 14.20).

Malitia se prend dans le sens de poena, dans quelques passages de l’Ecclésiastique (Ecclésiaste 11.29) : Le mal d’un moment fait oublier les plus grands plaisirs. Et encore (Ecclésiaste 12.9) : On connaît l’ami dans l’adversité. Et ailleurs (Ecclésiaste 30.14) : Un pauvre qui est sain vaut mieux qu’un riche qui est affligé de maladies.

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