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Onyx

1°. C’est ainsi que saint Jérôme, nos versions et beaucoup d’autres, de même que Michaélis, Eichhorn, etc., traduisent l’hébreu shoham (Genèse 2.12 ; Exode 28.9 ; Job 28.16 ; Ézéchiel 28.13). Onkélos et les autres targummim le rendent par béril, de même que les Septante ; Reland et Calmet le traduisent par émeraude. Tout ce qu’on peut dire sur cette pierre n’est qu’incertitude et hypothèse. L’onyx est une espèce d’agate rayée de blanc et de noir, et comme le blanc tire sur l’ongle, on lui a donné le nom d’onyx ou ongle. L’onyx était la onzième pierre du pectoral du grand prêtre : sur deux pierres d’onyx étaient gravés aussi les noms des douze tribus. Par extension, le nom d’onyx a pu signifier un vase ou flacon de cette matière, comme dans ces paroles si connues d’Horace, nardi parvus onyx.

2°. Le même mot est employé dans un autre sens, et comme traduction de l’hébreu shehheleth (Exode 30.34). Saint Jérôme d’après les Septante le rend par ongle aromatique ; d’autres, par laudanum ; d’autres, comme Bochart, parbdellion. L’onyx marinus, blatta Byzantia, est un coquillage univalve semblable au poisson à coquille nommé purpura ; le nom d’onyx lui a été donné à cause de la couleur de sa coquille, qui ressemble à la teinte, rosaire de l’ongle. On le pêche dans les marais de l’Inde où croît le spica nardi dont cet animal se nourrit, et c’est ce qui rend son écaille si odorante ; on va recueillir ce coquillage, lorsque la chaleur a desséché les marais ; les Indiens, les Perses et les Arabes en font l’un des ingrédients principaux d’un parfum extrêmement estimé. Le meilleur onyx se trouve dans la mer Rouge ; il est blanc et gros ; le babylonien, au dire de Dioscoride, est moins estimé, il est noir et plus petit.

3°. Yahalom (Exode 39.10 ; Ézéchiel 28.13) ; voir Sardonyx.

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