Appuyez sur Entrée pour rechercher ou ESC pour annuler.

Bienvenue sur levangile.com - Outils d’étude biblique

Bible en un an Jour

Vous pouvez suivre ici chaque jour un plan de lecture de la Bible sur un an, vous permettant d'enrichir votre méditation quotidienne.
Cliquez simplement sur les chapitres ci-dessous pour les lire chaque jour.

Règne de Joram

1 Josaphat se coucha avec ses pères, et il fut enterré avec ses pères dans la ville de David. Et Joram, son fils, régna à sa place. 2 Joram avait des frères, fils de Josaphat : Azaria, Jehiel, Zacharie, Azaria, Micaël et Schephathia, tous fils de Josaphat, roi d’Israël. 3 Leur père leur avait donné des présents considérables en argent, en or, et en objets précieux, avec des villes fortes en Juda ; mais il laissa le royaume à Joram, parce qu’il était le premier-né. 4 Lorsque Joram eut pris possession du royaume de son père et qu’il se fut fortifié, il fit mourir par l’épée tous ses frères et quelques-uns aussi des chefs d’Israël. 5 Joram avait trente-deux ans lorsqu’il devint roi, et il régna huit ans à Jérusalem. 6 Il marcha dans la voie des rois d’Israël, comme avait fait la maison d’Achab, car il avait pour femme une fille d’Achab, et il fit ce qui est mal aux yeux de l’Éternel. 7 Mais l’Éternel ne voulut point détruire la maison de David, à cause de l’alliance qu’il avait traitée avec David et de la promesse qu’il avait faite de lui donner toujours une lampe, à lui et à ses fils. 8 De son temps, Édom se révolta contre l’autorité de Juda, et se donna un roi. 9 Joram partit avec ses chefs et tous ses chars ; s’étant levé de nuit, il battit les Édomites qui l’entouraient et les chefs des chars. 10 La rébellion d’Édom contre l’autorité de Juda a duré jusqu’à ce jour. Libna se révolta dans le même temps contre son autorité, parce qu’il avait abandonné l’Éternel, le Dieu de ses pères. 11 Joram fit même des hauts lieux dans les montagnes de Juda ; il poussa les habitants de Jérusalem à la prostitution, et il séduisit Juda. 12 Il lui vint un écrit du prophète Élie, disant : Ainsi parle l’Éternel, le Dieu de David, ton père : Parce que tu n’as pas marché dans les voies de Josaphat, ton père, et dans les voies d’Asa, roi de Juda, 13 mais que tu as marché dans la voie des rois d’Israël, parce que tu as entraîné à la prostitution Juda et les habitants de Jérusalem, comme l’a fait la maison d’Achab à l’égard d’Israël, et parce que tu as fait mourir tes frères, meilleurs que toi, la maison même de ton père, 14 voici, l’Éternel frappera ton peuple d’une grande plaie, tes fils, tes femmes, et tout ce qui t’appartient ; 15 et toi, il te frappera d’une maladie violente, d’une maladie d’entrailles, qui augmentera de jour en jour jusqu’à ce que tes entrailles sortent par la force du mal. 16 Et l’Éternel excita contre Joram l’esprit des Philistins et des Arabes qui sont dans le voisinage des Éthiopiens. 17 Ils montèrent contre Juda, y firent une invasion, pillèrent toutes les richesses qui se trouvaient dans la maison du roi, et emmenèrent ses fils et ses femmes, de sorte qu’il ne lui resta d’autre fils que Joachaz, le plus jeune de ses fils. 18 Après tout cela, l’Éternel le frappa d’une maladie d’entrailles qui était sans remède ; 19 elle augmenta de jour en jour, et sur la fin de la seconde année les entrailles de Joram sortirent par la force de son mal. Il mourut dans de violentes souffrances ; et son peuple ne brûla point de parfums en son honneur, comme il l’avait fait pour ses pères. 20 Il avait trente-deux ans lorsqu’il devint roi, et il régna huit ans à Jérusalem. Il s’en alla sans être regretté, et on l’enterra dans la ville de David, mais non dans les sépulcres des rois.

Règne d’Achazia

1 Les habitants de Jérusalem firent régner à sa place Achazia, son plus jeune fils ; car la troupe venue au camp avec les Arabes avait tué tous les plus âgés. Ainsi régna Achazia, fils de Joram, roi de Juda. 2 Achazia avait vingt-deux ans lorsqu’il devint roi, et il régna un an à Jérusalem. Sa mère s’appelait Athalie, fille d’Omri. 3 Il marcha dans les voies de la maison d’Achab, car sa mère lui donnait des conseils impies. 4 Il fit ce qui est mal aux yeux de l’Éternel, comme la maison d’Achab, où il eut après la mort de son père des conseillers pour sa perte. 5 Entraîné par leur conseil, il alla avec Joram, fils d’Achab, roi d’Israël, à la guerre contre Hazaël, roi de Syrie, à Ramoth en Galaad. Et les Syriens blessèrent Joram. 6 Joram s’en retourna pour se faire guérir à Jizreel des blessures que les Syriens lui avaient faites à Rama, lorsqu’il se battait contre Hazaël, roi de Syrie. Azaria, fils de Joram, roi de Juda descendit pour voir Joram, fils d’Achab, à Jizreel, parce qu’il était malade. 7 Par la volonté de Dieu, ce fut pour sa ruine qu’Achazia se rendit auprès de Joram. Lorsqu’il fut arrivé, il sortit avec Joram pour aller au-devant de Jéhu, fils de Nimschi, que l’Éternel avait oint pour exterminer la maison d’Achab. 8 Et comme Jéhu faisait justice de la maison d’Achab, il trouva les chefs de Juda et les fils des frères d’Achazia, qui étaient au service d’Achazia, et il les tua. 9 Il chercha Achazia, et on le saisit dans Samarie, où il s’était caché. On l’amena auprès de Jéhu, et on le fit mourir. Puis ils l’enterrèrent, car ils disaient : C’est le fils de Josaphat, qui cherchait l’Éternel de tout son cœur. Et il ne resta personne de la maison d’Achazia qui soit en état de régner.

Règne d’Athalie

10 Athalie, mère d’Achazia, voyant que son fils était mort, se leva et fit périr toute la race royale de la maison de Juda. 11 Mais Joschabeath, fille du roi, prit Joas, fils d’Achazia, et l’enleva du milieu des fils du roi, quand on les fit mourir ; elle le mit avec sa nourrice dans la chambre des lits. Ainsi Joschabeath, fille du roi Joram, femme du sacrificateur Jehojada, et sœur d’Achazia, le déroba aux regards d’Athalie, qui ne le fit point mourir. 12 Il resta six ans caché avec eux dans la maison de Dieu. Et c’était Athalie qui régnait dans le pays.
1 La septième année, Jehojada s’anima de courage, et traita alliance avec les chefs de centaines, Azaria, fils de Jerocham, Ismaël, fils de Jochanan, Azaria, fils d’Obed, Maaséja, fils d’Adaja, et Elischaphath, fils de Zicri. 2 Ils parcoururent Juda, et ils rassemblèrent les Lévites de toutes les villes de Juda et les chefs de famille d’Israël ; et ils vinrent à Jérusalem. 3 Toute l’assemblée traita alliance avec le roi dans la maison de Dieu. Et Jehojada leur dit : Voici, le fils du roi régnera, comme l’Éternel l’a déclaré à l’égard des fils de David. 4 Voici ce que vous ferez. Le tiers qui parmi vous entre en service le jour du sabbat, sacrificateurs et Lévites, fera la garde des seuils, 5 un autre tiers se tiendra dans la maison du roi, et un tiers à la porte de Jesod. Tout le peuple sera dans les parvis de la maison de l’Éternel. 6 Que personne n’entre dans la maison de l’Éternel, excepté les sacrificateurs et les Lévites de service : ils entreront, car ils sont saints. Et tout le peuple fera la garde de l’Éternel. 7 Les Lévites entoureront le roi de toutes parts, chacun les armes à la main, et l’on donnera la mort à quiconque entrera dans la maison : vous serez près du roi quand il entrera et quand il sortira. 8 Les Lévites et tout Juda exécutèrent tous les ordres qu’avait donnés le sacrificateur Jehojada. Ils prirent chacun leurs gens, ceux qui entraient en service et ceux qui sortaient de service le jour du sabbat ; car le sacrificateur Jehojada n’avait exempté aucune des divisions. 9 Le sacrificateur Jehojada remit aux chefs de centaines les lances et les boucliers, grands et petits, qui provenaient du roi David, et qui se trouvaient dans la maison de Dieu. 10 Il fit entourer le roi en plaçant tout le peuple, chacun les armes à la main, depuis le côté droit jusqu’au côté gauche de la maison, près de l’autel et près de la maison. 11 On fit avancer le fils du roi, on mit sur lui le diadème et le témoignage, et on l’établit roi. Et Jehojada et ses fils l’oignirent, et ils dirent : Vive le roi ! 12 Athalie entendit le bruit du peuple accourant et célébrant le roi, et elle vint vers le peuple à la maison de l’Éternel. 13 Elle regarda. Et voici, le roi se tenait sur son estrade à l’entrée ; les chefs et les trompettes étaient près du roi ; tout le peuple du pays était dans la joie, et l’on sonnait des trompettes, et les chantres avec les instruments de musique dirigeaient les chants de louanges. Athalie déchira ses vêtements, et dit : Conspiration ! conspiration ! 14 Alors le sacrificateur Jehojada, faisant approcher les chefs de centaines qui étaient à la tête de l’armée, leur dit : Faites-la sortir en dehors des rangs, et que l’on tue par l’épée quiconque la suivra. Car le sacrificateur avait dit : Ne la mettez pas à mort dans la maison de l’Éternel. 15 On lui fit place, et elle se rendit à la maison du roi par l’entrée de la porte des chevaux : c’est là qu’ils lui donnèrent la mort. 16 Jehojada traita entre lui, tout le peuple et le roi, une alliance par laquelle ils devaient être le peuple de l’Éternel. 17 Tout le peuple entra dans la maison de Baal, et ils la démolirent ; ils brisèrent ses autels et ses images, et ils tuèrent devant les autels Matthan, prêtre de Baal. 18 Jehojada remit les fonctions de la maison de l’Éternel entre les mains des sacrificateurs, des Lévites, que David avait répartis en classes dans la maison de l’Éternel pour qu’ils offrent des holocaustes à l’Éternel, comme il est écrit dans la loi de Moïse, au milieu des réjouissances et des chants, d’après les ordonnances de David. 19 Il plaça les portiers aux portes de la maison de l’Éternel, afin qu’il n’entre aucune personne souillée de quelque manière que ce soit. 20 Il prit les chefs de centaines, les hommes considérés, ceux qui avaient autorité parmi le peuple, et tout le peuple du pays, et il fit descendre le roi de la maison de l’Éternel. Ils entrèrent dans la maison du roi par la porte supérieure, et ils firent asseoir le roi sur le trône royal. 21 Tout le peuple du pays se réjouissait, et la ville était tranquille. On avait fait mourir Athalie par l’épée.

La pêche miraculeuse

1 Comme Jésus se trouvait auprès du lac de Génésareth, et que la foule se pressait autour de lui pour entendre la parole de Dieu, 2 il vit au bord du lac deux barques, d’où les pêcheurs étaient descendus pour laver leurs filets. 3 Il monta dans l’une de ces barques, qui était à Simon, et il le pria de s’éloigner un peu de terre. Puis il s’assit, et de la barque il enseignait la foule. 4 Lorsqu’il eut cessé de parler, il dit à Simon : Avance en pleine eau, et jetez vos filets pour pêcher. 5 Simon lui répondit : Maître, nous avons travaillé toute la nuit sans rien prendre ; mais, sur ta parole, je jetterai le filet. 6 L’ayant jeté, ils prirent une grande quantité de poissons, et leur filet se rompait. 7 Ils firent signe à leurs compagnons qui étaient dans l’autre barque de venir les aider. Ils vinrent et ils remplirent les deux barques, au point qu’elles enfonçaient. 8 Quand il vit cela, Simon Pierre tomba aux genoux de Jésus, et dit : Seigneur, retire-toi de moi, parce que je suis un homme pécheur. 9 Car l’épouvante l’avait saisi, lui et tous ceux qui étaient avec lui, à cause de la pêche qu’ils avaient faite. 10 Il en était de même de Jacques et de Jean, fils de Zébédée, les associés de Simon. Alors Jésus dit à Simon : Ne crains point ; désormais tu seras pêcheur d’hommes. 11 Et, ayant ramené les barques à terre, ils laissèrent tout, et le suivirent.

Guérison d’un lépreux et d’un paralysé

12 Jésus était dans une des villes ; et voici, un homme couvert de lèpre, l’ayant vu, tomba sur sa face, et lui fit cette prière : Seigneur, si tu le veux, tu peux me rendre pur. 13 Jésus étendit la main, le toucha, et dit : Je le veux, sois pur. Aussitôt la lèpre le quitta. 14 Puis il lui ordonna de n’en parler à personne. Mais, dit-il, va te montrer au sacrificateur, et offre pour ta purification ce que Moïse a prescrit, afin que cela leur serve de témoignage. 15 Sa renommée se répandait de plus en plus, et les gens venaient en foule pour l’entendre et pour être guéris de leurs maladies. 16 Et lui, il se retirait dans les déserts, et priait. 17 Un jour Jésus enseignait. Des pharisiens et des docteurs de la loi étaient là assis, venus de tous les villages de la Galilée, de la Judée et de Jérusalem ; et la puissance du Seigneur se manifestait par des guérisons. 18 Et voici, des gens, portant sur un lit un homme qui était paralytique, cherchaient à le faire entrer et à le placer sous ses regards. 19 Comme ils ne savaient par où l’introduire, à cause de la foule, ils montèrent sur le toit, et ils le descendirent par une ouverture, avec son lit, au milieu de l’assemblée, devant Jésus. 20 Voyant leur foi, Jésus dit : Homme, tes péchés te sont pardonnés. 21 Les scribes et les pharisiens se mirent à raisonner et à dire : Qui est celui-ci, qui profère des blasphèmes ? Qui peut pardonner les péchés, si ce n’est Dieu seul ? 22 Jésus, connaissant leurs pensées, prit la parole et leur dit : Quelles pensées avez-vous dans vos cœurs ? 23 Lequel est le plus aisé, de dire : Tes péchés te sont pardonnés, ou de dire : Lève-toi, et marche ? 24 Or, afin que vous sachiez que le Fils de l’homme a sur la terre le pouvoir de pardonner les péchés : Je te l’ordonne, dit-il au paralytique, lève-toi, prends ton lit, et va dans ta maison. 25 Et, à l’instant, il se leva en leur présence, prit le lit sur lequel il était couché, et s’en alla dans sa maison, glorifiant Dieu. 26 Tous étaient dans l’étonnement, et glorifiaient Dieu ; remplis de crainte, ils disaient : Nous avons vu aujourd’hui des choses étranges.

Réactions face à Jésus

27 Après cela, Jésus sortit, et il vit un publicain, nommé Lévi, assis au lieu des péages. Il lui dit : Suis-moi. 28 Et, laissant tout, il se leva, et le suivit. 29 Lévi lui donna un grand festin dans sa maison, et beaucoup de publicains et d’autres personnes étaient à table avec eux. 30 Les pharisiens et les scribes murmurèrent, et dirent à ses disciples : Pourquoi mangez-vous et buvez-vous avec les publicains et les gens de mauvaise vie ? 31 Jésus, prenant la parole, leur dit : Ce ne sont pas ceux qui se portent bien qui ont besoin de médecin, mais les malades. 32 Je ne suis pas venu appeler à la repentance des justes, mais des pécheurs. 33 Ils lui dirent : Les disciples de Jean, comme ceux des pharisiens, jeûnent fréquemment et font des prières, tandis que les tiens mangent et boivent. 34 Il leur répondit : Pouvez-vous faire jeûner les amis de l’époux pendant que l’époux est avec eux ? 35 Les jours viendront où l’époux leur sera enlevé, alors ils jeûneront en ces jours-là. 36 Il leur dit aussi une parabole : Personne ne déchire d’un habit neuf un morceau pour le mettre à un vieil habit ; car, il déchire l’habit neuf, et le morceau qu’il en a pris n’est pas assorti au vieux. 37 Et personne ne met du vin nouveau dans de vieilles outres ; car le vin nouveau fait rompre les outres, il se répand, et les outres sont perdues ; 38 mais il faut mettre le vin nouveau dans des outres neuves. 39 Et personne, après avoir bu du vin vieux, ne veut du nouveau, car il dit : Le vieux est bon.

Jésus et le sabbat

1 Il arriva, un jour de sabbat [appelé second-premier], que Jésus traversait des champs de blé. Ses disciples arrachaient des épis et les mangeaient, après les avoir froissés dans leurs mains. 2 Quelques pharisiens leur dirent : Pourquoi faites-vous ce qu’il n’est pas permis de faire pendant le sabbat ? 3 Jésus leur répondit : N’avez-vous pas lu ce que fit David, lorsqu’il eut faim, lui et ceux qui étaient avec lui ; 4 comment il entra dans la maison de Dieu, prit les pains de proposition, en mangea, et en donna à ceux qui étaient avec lui, bien qu’il ne soit permis qu’aux sacrificateurs de les manger ? 5 Et il leur dit : Le Fils de l’homme est maître même du sabbat. 6 Il arriva, un autre jour de sabbat, que Jésus entra dans la synagogue, et qu’il enseignait. Il s’y trouvait un homme dont la main droite était sèche. 7 Les scribes et les pharisiens observaient Jésus, pour voir s’il ferait une guérison le jour du sabbat : c’était afin d’avoir sujet de l’accuser. 8 Mais il connaissait leurs pensées, et il dit à l’homme qui avait la main sèche : Lève-toi, et tiens-toi là au milieu. Il se leva, et se tint debout. 9 Et Jésus leur dit : Je vous demande s’il est permis, le jour du sabbat, de faire du bien ou de faire du mal, de sauver une personne ou de la tuer. 10 Alors, promenant ses regards sur eux tous, il dit à l’homme : Étends ta main. Il le fit, et sa main fut guérie. 11 Ils furent remplis de fureur, et ils se consultèrent pour savoir ce qu’ils feraient à Jésus.

Choix des douze apôtres

12 En ce temps-là, Jésus se rendit sur la montagne pour prier, et il passa toute la nuit à prier Dieu. 13 Quand le jour parut, il appela ses disciples, et il en choisit douze, auxquels il donna le nom d’apôtres : 14 Simon, qu’il nomma Pierre ; André, son frère ; Jacques ; Jean ; Philippe ; Barthélemy ; 15 Matthieu ; Thomas ; Jacques, fils d’Alphée ; Simon, appelé le Zélote ; 16 Jude, fils de Jacques ; et Judas Iscariot, qui devint traître. 17 Il descendit avec eux, et s’arrêta sur un plateau, où se trouvaient une foule de ses disciples, et une multitude de personnes de toute la Judée, de Jérusalem, et de la contrée maritime de Tyr et de Sidon. Ils étaient venus pour l’entendre, et pour être guéris de leurs maladies. 18 Ceux qui étaient tourmentés par des esprits impurs étaient guéris. 19 Et toute la foule cherchait à le toucher, parce qu’une force sortait de lui et les guérissait tous.

Le sermon sur la montagne

20 Alors Jésus, levant les yeux sur ses disciples, dit : Heureux vous qui êtes pauvres, car le royaume de Dieu est à vous ! 21 Heureux vous qui avez faim maintenant, car vous serez rassasiés ! Heureux vous qui pleurez maintenant, car vous serez dans la joie ! 22 Heureux serez-vous, lorsque les hommes vous haïront, lorsqu’on vous chassera, vous outragera, et qu’on rejettera votre nom comme infâme, à cause du Fils de l’homme ! 23 Réjouissez-vous en ce jour-là et tressaillez d’allégresse, parce que votre récompense sera grande dans le ciel ; car c’est ainsi que leurs pères traitaient les prophètes. 24 Mais, malheur à vous, riches, car vous avez votre consolation ! 25 Malheur à vous qui êtes rassasiés, car vous aurez faim ! Malheur à vous qui riez maintenant, car vous serez dans le deuil et dans les larmes ! 26 Malheur, lorsque tous les hommes diront du bien de vous, car c’est ainsi qu’agissaient leurs pères à l’égard des faux prophètes ! 27 Mais je vous dis, à vous qui m’écoutez : Aimez vos ennemis, faites du bien à ceux qui vous haïssent, 28 bénissez ceux qui vous maudissent, priez pour ceux qui vous maltraitent. 29 Si quelqu’un te frappe sur une joue, présente-lui aussi l’autre. Si quelqu’un prend ton manteau, ne l’empêche pas de prendre encore ta tunique. 30 Donne à quiconque te demande, et ne réclame pas ton bien à celui qui s’en empare. 31 Ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, faites-le de même pour eux. 32 Si vous aimez ceux qui vous aiment, quel gré vous en saura-t-on ? Les pécheurs aussi aiment ceux qui les aiment. 33 Si vous faites du bien à ceux qui vous font du bien, quel gré vous en saura-t-on ? Les pécheurs aussi agissent de même. 34 Et si vous prêtez à ceux de qui vous espérez recevoir, quel gré vous en saura-t-on ? Les pécheurs aussi prêtent aux pécheurs, afin de recevoir la pareille. 35 Mais aimez vos ennemis, faites du bien, et prêtez sans rien espérer. Et votre récompense sera grande, et vous serez fils du Très-Haut, car il est bon pour les ingrats et pour les méchants. 36 Soyez donc miséricordieux, comme votre Père est miséricordieux. 37 Ne jugez point, et vous ne serez point jugés ; ne condamnez point, et vous ne serez point condamnés ; absolvez, et vous serez absous. 38 Donnez, et il vous sera donné : on versera dans votre sein une bonne mesure, serrée, secouée et qui déborde ; car on vous mesurera avec la mesure dont vous vous serez servis. 39 Il leur dit aussi cette parabole : Un aveugle peut-il conduire un aveugle ? Ne tomberont-ils pas tous deux dans une fosse ? 40 Le disciple n’est pas plus que le maître ; mais tout disciple accompli sera comme son maître. 41 Pourquoi vois-tu la paille qui est dans l’œil de ton frère, et n’aperçois-tu pas la poutre qui est dans ton œil ? 42 Ou comment peux-tu dire à ton frère : Frère, laisse-moi ôter la paille qui est dans ton œil, toi qui ne vois pas la poutre qui est dans le tien ? Hypocrite, ôte premièrement la poutre de ton œil, et alors tu verras comment ôter la paille qui est dans l’œil de ton frère. 43 Ce n’est pas un bon arbre qui porte du mauvais fruit, ni un mauvais arbre qui porte du bon fruit. 44 Car chaque arbre se reconnaît à son fruit. On ne cueille pas des figues sur des épines, et l’on ne vendange pas des raisins sur des ronces. 45 L’homme bon tire de bonnes choses du bon trésor de son cœur, et le méchant tire de mauvaises choses de son mauvais trésor ; car c’est de l’abondance du cœur que la bouche parle. 46 Pourquoi m’appelez-vous Seigneur, Seigneur ! et ne faites-vous pas ce que je dis ? 47 Je vous montrerai à qui est semblable tout homme qui vient à moi, entend mes paroles, et les met en pratique. 48 Il est semblable à un homme qui, bâtissant une maison, a creusé, creusé profondément, et a posé le fondement sur le roc. Une inondation est venue, et le torrent s’est jeté contre cette maison, sans pouvoir l’ébranler, parce qu’elle était bien bâtie. 49 Mais celui qui entend, et ne met pas en pratique, est semblable à un homme qui a bâti une maison sur la terre, sans fondement. Le torrent s’est jeté contre elle : aussitôt elle est tombée, et la ruine de cette maison a été grande.

Les trésors de la foi

« Certainement notre cœur se réjouira en Lui, parce que nous avons mis notre confiance en son Saint Nom. »

Méditation quotidienne

Sur la plante de la foi pousse la fleur de la joie du cœur. Elle ne fleurit pas toujours tout d’abord, mais elle vient, en son temps. Confions-nous en l’Éternel dans nos heures de tristesse, et au jour marqué, il répondra à notre confiance en nous donnant la joie du Seigneur pour fruit de notre foi. Le doute engendre la souffrance, mais la confiance amène la joie. L’assurance exprimée ici par le Psalmiste est, en réalité, une promesse dont une sainte confiance nous garantit l’accomplissement. Approprions-nous-la donc. Si nous ne pouvons nous réjouir en cet instant, aussi sûr que le Dieu de David est notre Dieu, nous aurons lieu de le faire bientôt.

Méditons sur le Saint Nom de ce Dieu, afin que nous ayons d’autant plus confiance, et que nous nous réjouissions d’autant plus sûrement. Il a pour caractère d’être saint, juste, miséricordieux, fidèle, invariable. Un Dieu semblable n’est-il pas digne de notre confiance ? Il est tout sage, tout-puissant, et toujours et partout présent. Ne pouvons-nous pas nous reposer sur lui avec abandon ? Faisons-le dès maintenant, et sans réserve. Jehova-Jiré pourvoira ; Jehova-Shalom enverra la paix, Jehova-Tsidkenu justifiera ; Jehova-Schamma sera toujours là, et avec Jehova-Nissi, nous vaincrons tous nos ennemis. Ceux qui mettent leur confiance en ton Saint Nom se réjouiront en Toi, Seigneur !

Charles Spurgeon

Tout pour qu’Il règne !

La révélation nécessaire

Là où il n’y a pas de révélation, le peuple est sans frein.

Quelle différence entre un simple idéal moral et une révélation de Dieu ! L’idéal est abstrait, la révélation nous inspire. L’idéal n’amène guère à l’action. On peut se faire une conception de Dieu qui justifie notre inaction, en présence du devoir.

Jonas nous en offre un exemple. « Je savais bien, s’écrie-t-il, que tu es un Dieu miséricordieux et compatissant, lent à la colère, riche en bonté et prêt à renoncer au châtiment ». C’est ainsi qu’il excuse sa première désobéissance. Une conception de Dieu, même exacte, peut me fournir un prétexte à ne pas faire mon devoir. Tandis que la révélation que je reçois directement me pousse à l’action.
Le plus bel idéal peut être pour nous un opium qui nous endort et nous mène à la mort. Regardez en vous-même ; n’avez-vous pour vous guider qu’un idéal abstrait, ou bien Dieu se révèle-t-il à vous directement ? Il faut, par la vision de Dieu, atteindre au delà de ce que nous avons sous-la main.

Quand cette vision nous manque, « quand il n’y a pas de révélation », nous aussi, nous sommes « sans frein ». Nous cessons de prier, nous ne cherchons plus la direction de Dieu en toute chose, nous agissons d’après notre propre initiative. Nous sommes en train de descendre la pente. Où en sommes-nous ? Est-ce que nous sommes aujourd’hui orientés d’après la vision de Dieu ? Comptons-nous sur Lui pour faire de plus grandes choses qu’Il n’a jamais faites ? Sommes-nous, spirituellement, forts, frais et dispos ?

Oswald Chambers