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Reprenez votre lecture en cours : Luc 9 (NEG)

Bible en un an Jour

Vous pouvez suivre ici chaque jour un plan de lecture de la Bible sur un an, vous permettant d'enrichir votre méditation quotidienne.
Cliquez simplement sur les chapitres ci-dessous pour les lire chaque jour.

Règne de Joas

1 Joas avait sept ans lorsqu’il devint roi, et il régna quarante ans à Jérusalem. Sa mère s’appelait Tsibja, de Beer-Schéba. 2 Joas fit ce qui est droit aux yeux de l’Éternel pendant toute la vie du sacrificateur Jehojada. 3 Jehojada prit pour Joas deux femmes, et Joas engendra des fils et des filles. 4 Après cela, Joas eut la pensée de réparer la maison de l’Éternel. 5 Il assembla les sacrificateurs et les Lévites, et leur dit : Allez par les villes de Juda, et vous recueillerez dans tout Israël de l’argent, chaque année, pour réparer la maison de votre Dieu ; et mettez à cette affaire de l’empressement. Mais les Lévites ne se hâtèrent point. 6 Le roi appela Jehojada, le souverain sacrificateur, et lui dit : Pourquoi n’as-tu pas veillé à ce que les Lévites apportent de Juda et de Jérusalem l’impôt ordonné par Moïse, serviteur de l’Éternel, et mis sur l’assemblée d’Israël pour la tente du témoignage ? 7 Car l’impie Athalie et ses fils ont ravagé la maison de Dieu et fait servir pour les Baals toutes les choses consacrées à la maison de l’Éternel. 8 Alors le roi ordonna qu’on fasse un coffre, et qu’on le place à la porte de la maison de l’Éternel, en dehors. 9 Et l’on publia dans Juda et dans Jérusalem qu’on apporte à l’Éternel l’impôt prescrit par Moïse, serviteur de l’Éternel, sur Israël dans le désert. 10 Tous les chefs et tout le peuple s’en réjouirent, et l’on apporta et jeta dans le coffre tout ce qu’on avait à payer. 11 Quand c’était le moment où les Lévites, voyant qu’il y avait beaucoup d’argent dans le coffre, devaient le livrer aux inspecteurs royaux, le secrétaire du roi et le commissaire du souverain sacrificateur venaient vider le coffre ; ils le prenaient et le remettaient à sa place ; ils faisaient ainsi journellement, et ils recueillirent de l’argent en abondance. 12 Le roi et Jehojada le donnaient à ceux qui étaient chargés de faire exécuter l’ouvrage dans la maison de l’Éternel, et qui prenaient à gage des tailleurs de pierres et des charpentiers pour réparer la maison de l’Éternel, et aussi des ouvriers travaillant le fer ou l’airain pour réparer la maison de l’Éternel. 13 Ceux qui étaient chargés de l’ouvrage travaillèrent, et les réparations s’exécutèrent par leurs soins ; ils remirent en état la maison de Dieu et la consolidèrent. 14 Lorsqu’ils eurent achevé, ils apportèrent devant le roi et devant Jehojada le reste de l’argent ; et l’on en fit des ustensiles pour la maison de l’Éternel, des ustensiles pour le service et pour les holocaustes, des coupes, et d’autres ustensiles d’or et d’argent. Et, pendant toute la vie de Jehojada, on offrit continuellement des holocaustes dans la maison de l’Éternel. 15 Jehojada mourut, âgé et rassasié de jours ; il avait à sa mort cent trente ans. 16 On l’enterra dans la ville de David avec les rois, parce qu’il avait fait du bien en Israël, et à l’égard de Dieu et à l’égard de sa maison. 17 Après la mort de Jehojada, les chefs de Juda vinrent se prosterner devant le roi. Alors le roi les écouta. 18 Et ils abandonnèrent la maison de l’Éternel, le Dieu de leurs pères, et ils servirent les Astartés et les idoles. La colère de l’Éternel fut sur Juda et sur Jérusalem, parce qu’ils s’étaient ainsi rendus coupables. 19 L’Éternel envoya parmi eux des prophètes pour les ramener à lui, mais ils n’écoutèrent point les avertissements qu’ils en reçurent. 20 Zacharie, fils du sacrificateur Jehojada, fut revêtu de l’Esprit de Dieu ; il se présenta devant le peuple et lui dit : Ainsi parle Dieu : Pourquoi transgressez-vous les commandements de l’Éternel ? Vous ne prospérerez point ; car vous avez abandonné l’Éternel, et il vous abandonnera. 21 Et ils conspirèrent contre lui, et le lapidèrent par ordre du roi, dans le parvis de la maison de l’Éternel. 22 Le roi Joas ne se souvint pas de la bienveillance qu’avait eue pour lui Jehojada, père de Zacharie, et il fit périr son fils. Zacharie dit en mourant : Que l’Éternel voie, et qu’il fasse justice ! 23 Quand l’année fut révolue, l’armée des Syriens monta contre Joas, et vint en Juda et à Jérusalem. Ils tuèrent parmi le peuple tous les chefs du peuple, et ils envoyèrent au roi de Damas tout leur butin. 24 L’armée des Syriens arriva avec un petit nombre d’hommes ; et cependant l’Éternel livra entre leurs mains une armée très considérable, parce qu’ils avaient abandonné l’Éternel, le Dieu de leurs pères. Et les Syriens firent justice de Joas. 25 Lorsqu’ils se furent éloignés de lui, après l’avoir laissé dans de grandes souffrances, ses serviteurs conspirèrent contre lui à cause du sang des fils du sacrificateur Jehojada ; ils le tuèrent sur son lit, et il mourut. On l’enterra dans la ville de David, mais on ne l’enterra pas dans les sépulcres des rois. 26 Voici ceux qui conspirèrent contre lui : Zabad, fils de Schimeath, femme ammonite, et Jozabad, fils de Schimrith, femme moabite. 27 Pour ce qui concerne ses fils, le grand nombre de prophéties dont il fut l’objet, et les réparations faites à la maison de Dieu, cela est écrit dans les mémoires sur le livre des rois. Amatsia, son fils, régna à sa place.

Règne d’Amatsia

1 Amatsia devint roi à l’âge de vingt-cinq ans, et il régna vingt-neuf ans à Jérusalem. Sa mère s’appelait Joaddan, de Jérusalem. 2 Il fit ce qui est droit aux yeux de l’Éternel, mais avec un cœur qui n’était pas entièrement dévoué. 3 Lorsque la royauté fut affermie entre ses mains, il fit périr ses serviteurs qui avaient tué le roi son père. 4 Mais il ne fit pas mourir leurs fils, car il agit selon ce qui est écrit dans la loi, dans le livre de Moïse, où l’Éternel donne ce commandement : On ne fera point mourir les pères pour les enfants, et l’on ne fera point mourir les enfants pour les pères ; mais on fera mourir chacun pour son péché. 5 Amatsia rassembla les hommes de Juda et les plaça d’après les maisons paternelles, les chefs de milliers et les chefs de centaines, pour tout Juda et Benjamin ; il en fit le dénombrement depuis l’âge de vingt ans et au-dessus, et il trouva trois cent mille hommes d’élite, en état de porter les armes, maniant la lance et le bouclier. 6 Il prit encore à sa solde dans Israël cent mille vaillants hommes pour cent talents d’argent. 7 Un homme de Dieu vint auprès de lui, et dit : Ô roi, qu’une armée d’Israël ne marche point avec toi, car l’Éternel n’est pas avec Israël, avec tous ces fils d’Éphraïm. 8 Si tu vas avec eux, quand même tu ferais au combat des actes de vaillance, Dieu te fera tomber devant l’ennemi, car Dieu a le pouvoir d’aider et de faire tomber. 9 Amatsia dit à l’homme de Dieu : Et comment agir à l’égard des cents talents que j’ai donnés à la troupe d’Israël ? L’homme de Dieu répondit : L’Éternel peut te donner bien plus que cela. 10 Alors Amatsia sépara la troupe qui lui était venue d’Éphraïm, afin que ces gens retournent chez eux. Mais ils furent très irrités contre Juda, et ils s’en allèrent chez eux avec une ardente colère. 11 Amatsia prit courage, et conduisit son peuple. Il alla dans la vallée du sel, et il battit dix mille hommes des fils de Séir. 12 Et les fils de Juda en saisirent dix mille vivants, qu’ils menèrent au sommet d’un rocher, d’où ils les précipitèrent ; et tous furent écrasés. 13 Cependant, les gens de la troupe qu’Amatsia avait renvoyés pour qu’ils n’aillent pas à la guerre avec lui firent une invasion dans les villes de Juda depuis Samarie jusqu’à Beth-Horon, y tuèrent trois mille personnes, et enlevèrent un grand butin.

Idolâtrie d’Amatsia

14 Lorsque Amatsia fut de retour après la défaite des Édomites, il fit venir les dieux des fils de Séir, et en fit ses dieux ; il se prosterna devant eux, et leur offrit des parfums. 15 Alors la colère de l’Éternel s’enflamma contre Amatsia, et il envoya vers lui un prophète, qui lui dit : Pourquoi as-tu recherché les dieux de ce peuple, quand ils n’ont pu délivrer leur peuple de ta main ? 16 Comme il parlait, Amatsia lui dit : Est-ce que nous t’avons fait conseiller du roi ? Retire-toi ! Pourquoi veux-tu qu’on te frappe ? Le prophète se retira, en disant : Je sais que Dieu a résolu de te détruire, parce que tu as fait cela et que tu n’as pas écouté mon conseil. 17 Après avoir pris conseil, Amatsia, roi de Juda, envoya dire à Joas, fils de Joachaz, fils de Jéhu, roi d’Israël : Viens, et affrontons-nous. 18 Et Joas, roi d’Israël, fit dire à Amatsia, roi de Juda : L’épine du Liban envoya dire au cèdre du Liban : Donne ta fille en mariage à mon fils ! Et les bêtes sauvages qui sont au Liban passèrent et foulèrent l’épine. 19 Tu as battu les Édomites, penses-tu, et ton cœur s’élève pour te glorifier. Reste maintenant chez toi. Pourquoi t’engager dans une malheureuse entreprise, qui amènerait ta ruine et celle de Juda ? 20 Mais Amatsia ne l’écouta pas, car Dieu avait résolu de les livrer entre les mains de l’ennemi, parce qu’ils avaient recherché les dieux d’Édom. 21 Et Joas, roi d’Israël, monta ; et ils s’affrontèrent, lui et Amatsia, roi de Juda, à Beth-Schémesch, qui est à Juda. 22 Juda fut battu par Israël, et chacun s’enfuit dans sa tente. 23 Joas, roi d’Israël, prit à Beth-Schémesch Amatsia, roi de Juda, fils de Joas, fils de Joachaz. Il l’emmena à Jérusalem, et il fit une brèche de quatre cents coudées dans la muraille de Jérusalem, depuis la porte d’Éphraïm jusqu’à la porte de l’angle. 24 Il prit tout l’or et l’argent et tous les vases qui se trouvaient dans la maison de Dieu, chez Obed-Édom, et les trésors de la maison du roi ; il prit aussi des otages, et il retourna à Samarie. 25 Amatsia, fils de Joas, roi de Juda, vécut quinze ans après la mort de Joas, fils de Joachaz, roi d’Israël. 26 Le reste des actions d’Amatsia, les premières et les dernières, cela n’est-il pas écrit dans le livre des rois de Juda et d’Israël ? 27 Depuis qu’Amatsia se fut détourné de l’Éternel, il se forma contre lui une conspiration à Jérusalem, et il s’enfuit à Lakis ; mais on le poursuivit à Lakis, où on le fit mourir. 28 On le transporta sur des chevaux, et on l’enterra avec ses pères dans la ville de Juda.

Règne d’Ozias (Azaria)

1 Tout le peuple de Juda prit Ozias, âgé de seize ans, et l’établit roi à la place de son père Amatsia. 2 Ozias rebâtit Eloth et la fit rentrer sous la puissance de Juda, après que le roi fut couché avec ses pères. 3 Ozias avait seize ans lorsqu’il devint roi, et il régna cinquante-deux ans à Jérusalem. Sa mère s’appelait Jecolia, de Jérusalem. 4 Il fit ce qui est droit aux yeux de l’Éternel, entièrement comme avait fait Amatsia, son père. 5 Il s’appliqua à rechercher Dieu pendant la vie de Zacharie, qui avait l’intelligence des visions de Dieu ; et dans le temps où il rechercha l’Éternel, Dieu le fit prospérer. 6 Il se mit en guerre contre les Philistins ; et il abattit les murs de Gath, les murs de Jabné, et les murs d’Asdod, et construisit des villes dans le territoire d’Asdod, et parmi les Philistins. 7 Dieu l’aida contre les Philistins, contre les Arabes qui habitaient à Gur-Baal, et contre les Maonites. 8 Les Ammonites faisaient des présents à Ozias, et sa renommée s’étendit jusqu’aux frontières de l’Égypte, car il devint très puissant. 9 Ozias bâtit des tours à Jérusalem sur la porte de l’angle, sur la porte de la vallée, et sur l’angle, et il les fortifia. 10 Il bâtit des tours dans le désert, et il creusa beaucoup de citernes, parce qu’il avait de nombreux troupeaux dans les vallées et dans la plaine, et des laboureurs et des vignerons dans les montagnes et au Carmel, car il aimait l’agriculture. 11 Ozias avait une armée de soldats qui allaient à la guerre par bandes, comptées d’après le dénombrement qu’en firent le secrétaire Jeïel et le commissaire Maaséja, et placées sous les ordres de Hanania, l’un des chefs du roi. 12 Le nombre total des chefs de maisons paternelles, des vaillants guerriers, était de deux mille six cents. 13 Ils commandaient à une armée de trois cent sept mille cinq cents soldats capables de soutenir le roi contre l’ennemi. 14 Ozias leur procura pour toute l’armée des boucliers, des lances, des casques, des cuirasses, des arcs et des frondes. 15 Il fit faire à Jérusalem des machines inventées par un ingénieur, et destinées à être placées sur les tours et sur les angles, pour lancer des flèches et de grosses pierres. Sa renommée s’étendit au loin, car il fut merveilleusement soutenu jusqu’à ce qu’il soit devenu puissant. 16 Mais lorsqu’il fut puissant, son cœur s’éleva pour le perdre. Il pécha contre l’Éternel, son Dieu : il entra dans le temple de l’Éternel pour brûler des parfums sur l’autel des parfums. 17 Le sacrificateur Azaria entra après lui, avec quatre-vingts sacrificateurs de l’Éternel, 18 hommes courageux, qui s’opposèrent au roi Ozias et lui dirent : Tu n’as pas le droit, Ozias, d’offrir des parfums à l’Éternel ! Ce droit appartient aux sacrificateurs, fils d’Aaron, qui ont été consacrés pour les offrir. Sors du sanctuaire, car tu commets un péché ! Et cela ne tournera pas à ton honneur devant l’Éternel Dieu. 19 La colère s’empara d’Ozias, qui tenait un encensoir à la main. Et comme il s’irritait contre les sacrificateurs, la lèpre éclata sur son front, en présence des sacrificateurs, dans la maison de l’Éternel, près de l’autel des parfums. 20 Le souverain sacrificateur Azaria et tous les sacrificateurs portèrent les regards sur lui, et voici, il avait la lèpre au front. Ils le mirent précipitamment dehors, et lui-même se hâta de sortir, parce que l’Éternel l’avait frappé. 21 Le roi Ozias fut lépreux jusqu’au jour de sa mort, et il demeura dans une maison écartée comme lépreux, car il fut exclu de la maison de l’Éternel. Et Jotham, son fils, était à la tête de la maison du roi et jugeait le peuple du pays. 22 Le reste des actions d’Ozias, les premières et les dernières, a été écrit par Ésaïe, fils d’Amots, le prophète. 23 Ozias se coucha avec ses pères, et on l’enterra avec ses pères dans le champ de la sépulture des rois, car on disait : Il est lépreux. Et Jotham, son fils, régna à sa place.

Guérison d’un esclave à Capernaüm

1 Après avoir achevé tous ces discours devant le peuple qui l’écoutait, Jésus entra dans Capernaüm. 2 Un centenier avait un serviteur auquel il était très attaché, et qui était malade, sur le point de mourir. 3 Ayant entendu parler de Jésus, il lui envoya quelques anciens des Juifs, pour le prier de venir guérir son serviteur. 4 Ils arrivèrent auprès de Jésus, et lui adressèrent d’instantes supplications, disant : Il mérite que tu lui accordes cela ; 5 car il aime notre nation, et c’est lui qui a bâti notre synagogue. 6 Jésus, étant allé avec eux, n’était guère éloigné de la maison, quand le centenier envoya des amis pour lui dire : Seigneur, ne prends pas tant de peine ; car je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit. 7 C’est aussi pour cela que je ne me suis pas cru digne d’aller en personne vers toi. Mais dis un mot, et mon serviteur sera guéri. 8 Car, moi qui suis soumis à des supérieurs, j’ai des soldats sous mes ordres ; et je dis à l’un : Va ! et il va ; à l’autre : Viens ! et il vient ; et à mon serviteur : Fais cela ! et il le fait. 9 Lorsque Jésus entendit ces paroles, il admira le centenier, et, se tournant vers la foule qui le suivait, il dit : Je vous le dis, même en Israël je n’ai pas trouvé une aussi grande foi. 10 De retour à la maison, les gens envoyés par le centenier trouvèrent guéri le serviteur qui avait été malade.

Résurrection à Naïn

11 Le jour suivant, Jésus alla dans une ville appelée Naïn ; ses disciples et une grande foule faisaient route avec lui. 12 Lorsqu’il fut près de la porte de la ville, voici, on portait en terre un mort, fils unique de sa mère, qui était veuve ; et il y avait avec elle beaucoup de gens de la ville. 13 Le Seigneur, l’ayant vue, fut ému de compassion pour elle, et lui dit : Ne pleure pas ! 14 Il s’approcha, et toucha le cercueil. Ceux qui le portaient s’arrêtèrent. Il dit : Jeune homme, je te le dis, lève-toi ! 15 Et le mort s’assit, et se mit à parler. Jésus le rendit à sa mère. 16 Tous furent saisis de crainte, et ils glorifiaient Dieu, disant : Un grand prophète a paru parmi nous, et Dieu a visité son peuple. 17 Cette parole sur Jésus se répandit dans toute la Judée et dans tout le pays d’alentour.

Jean-Baptiste vu par Jésus

18 Jean fut informé de toutes ces choses par ses disciples. 19 Il en appela deux, et les envoya vers Jésus, pour lui dire : Es-tu celui qui doit venir, ou devons-nous en attendre un autre ? 20 Arrivés auprès de Jésus, ils dirent : Jean-Baptiste nous a envoyés vers toi, pour dire : Es-tu celui qui doit venir, ou devons-nous en attendre un autre ? 21 À l’heure même, Jésus guérit plusieurs personnes de maladies, d’infirmités, et d’esprits malins, et il rendit la vue à plusieurs aveugles. 22 Et il leur répondit : Allez rapporter à Jean ce que vous avez vu et entendu : les aveugles voient, les boiteux marchent, les lépreux sont purifiés, les sourds entendent, les morts ressuscitent, la bonne nouvelle est annoncée aux pauvres. 23 Heureux celui pour qui je ne serai pas une occasion de chute ! 24 Lorsque les envoyés de Jean furent partis, Jésus se mit à dire à la foule, au sujet de Jean : Qu’êtes-vous allés voir au désert ? Un roseau agité par le vent ? 25 Mais, qu’êtes-vous allés voir ? Un homme vêtu d’habits précieux ? Voici, ceux qui portent des habits magnifiques, et qui vivent dans les délices, sont dans les maisons des rois. 26 Qu’êtes-vous donc allés voir ? Un prophète ? Oui, vous dis-je, et plus qu’un prophète. 27 C’est celui dont il est écrit : Voici, j’envoie mon messager devant ta face, Pour préparer ton chemin devant toi. 28 Je vous le dis, parmi ceux qui sont nés de femmes, il n’y en a point de plus grand que Jean. Cependant, le plus petit dans le royaume de Dieu est plus grand que lui. 29 Et tout le peuple qui l’a entendu et même les publicains ont justifié Dieu, en se faisant baptiser du baptême de Jean ; 30 mais les pharisiens et les docteurs de la loi, en ne se faisant pas baptiser par lui, ont rendu nul à leur égard le dessein de Dieu. 31 À qui donc comparerai-je les hommes de cette génération, et à qui ressemblent-ils ? 32 Ils ressemblent aux enfants assis sur la place publique, et qui, se parlant les uns aux autres, disent : Nous vous avons joué de la flûte, et vous n’avez pas dansé ; nous vous avons chanté des complaintes, et vous n’avez pas pleuré. 33 Car Jean-Baptiste est venu, ne mangeant pas de pain et ne buvant pas de vin, et vous dites : Il a un démon. 34 Le Fils de l’homme est venu, mangeant et buvant, et vous dites : C’est un mangeur et un buveur, un ami des publicains et des gens de mauvaise vie. 35 Mais la sagesse a été justifiée par tous ses enfants.

Une femme verse du parfum sur Jésus

36 Un pharisien pria Jésus de manger avec lui. Jésus entra dans la maison du pharisien, et se mit à table. 37 Et voici, une femme pécheresse qui se trouvait dans la ville, ayant su qu’il était à table dans la maison du pharisien, apporta un vase d’albâtre plein de parfum, 38 et se tint derrière, aux pieds de Jésus. Elle pleurait ; et bientôt elle lui mouilla les pieds de ses larmes, puis les essuya avec ses cheveux, les baisa, et les oignit de parfum. 39 Le pharisien qui l’avait invité, voyant cela, dit en lui-même : Si cet homme était prophète, il saurait qui et de quelle espèce est la femme qui le touche, il saurait que c’est une pécheresse. 40 Jésus prit la parole, et lui dit : Simon, j’ai quelque chose à te dire. – Maître, parle, répondit-il. 41 – Un créancier avait deux débiteurs : l’un devait cinq cents deniers, et l’autre cinquante. 42 Comme ils n’avaient pas de quoi payer, il leur remit à tous deux leur dette. Lequel l’aimera le plus ? 43 Simon répondit : Celui, je pense, auquel il a le plus remis. Jésus lui dit : Tu as bien jugé. 44 Puis, se tournant vers la femme, il dit à Simon : Vois-tu cette femme ? Je suis entré dans ta maison, et tu ne m’as point donné d’eau pour laver mes pieds ; mais elle, elle les a mouillés de ses larmes, et les a essuyés avec ses cheveux. 45 Tu ne m’as point donné de baiser ; mais elle, depuis que je suis entré, elle n’a point cessé de me baiser les pieds. 46 Tu n’as point versé d’huile sur ma tête ; mais elle, elle a versé du parfum sur mes pieds. 47 C’est pourquoi, je te le dis, ses nombreux péchés ont été pardonnés : car elle a beaucoup aimé. Mais celui à qui on pardonne peu aime peu. 48 Et il dit à la femme : Tes péchés sont pardonnés. 49 Ceux qui étaient à table avec lui se mirent à dire en eux-mêmes : Qui est celui-ci, qui pardonne même les péchés ? 50 Mais Jésus dit à la femme : Ta foi t’a sauvée, va en paix.
1 Ensuite, Jésus allait de ville en ville et de village en village, prêchant et annonçant la bonne nouvelle du royaume de Dieu. 2 Les douze étaient auprès de lui avec quelques femmes qui avaient été guéries d’esprits malins et de maladies : Marie, dite de Magdala, de laquelle étaient sortis sept démons, 3 Jeanne, femme de Chuza, intendant d’Hérode, Susanne, et plusieurs autres, qui l’assistaient de leurs biens.

Le semeur et les terrains

4 Une grande foule s’étant assemblée, et des gens étant venus de diverses villes auprès de lui, il dit cette parabole : 5 Un semeur sortit pour semer sa semence. Comme il semait, une partie de la semence tomba le long du chemin : elle fut foulée aux pieds, et les oiseaux du ciel la mangèrent. 6 Une autre partie tomba sur le roc : quand elle fut levée, elle sécha, parce qu’elle n’avait point d’humidité. 7 Une autre partie tomba au milieu des épines : les épines crûrent avec elle, et l’étouffèrent. 8 Une autre partie tomba dans la bonne terre : quand elle fut levée, elle donna du fruit au centuple. Après avoir ainsi parlé, Jésus dit à haute voix : Que celui qui a des oreilles pour entendre entende. 9 Ses disciples lui demandèrent ce que signifiait cette parabole. 10 Il répondit : Il vous a été donné de connaître les mystères du royaume de Dieu ; mais pour les autres, cela leur est dit en paraboles, afin qu’en voyant ils ne voient point, et qu’en entendant ils ne comprennent point. 11 Voici ce que signifie cette parabole : La semence, c’est la parole de Dieu. 12 Ceux qui sont le long du chemin, ce sont ceux qui entendent ; puis le diable vient, et enlève de leur cœur la parole, de peur qu’ils ne croient et soient sauvés. 13 Ceux qui sont sur le roc, ce sont ceux qui, lorsqu’ils entendent la parole, la reçoivent avec joie ; mais ils n’ont point de racine, ils croient pour un temps, et ils succombent au moment de la tentation. 14 Ce qui est tombé parmi les épines, ce sont ceux qui, ayant entendu la parole, s’en vont, et la laissent étouffer par les soucis, les richesses et les plaisirs de la vie, et ils ne portent point de fruit qui vienne à maturité. 15 Ce qui est tombé dans la bonne terre, ce sont ceux qui, ayant entendu la parole avec un cœur honnête et bon, la retiennent, et portent du fruit avec persévérance. 16 Personne, après avoir allumé une lampe, ne la couvre d’un vase, ou ne la met sous un lit ; mais il la met sur un chandelier, afin que ceux qui entrent voient la lumière. 17 Car il n’est rien de caché qui ne doive être découvert, rien de secret qui ne doive être connu et mis au jour. 18 Prenez donc garde à la manière dont vous écoutez ; car on donnera à celui qui a, mais à celui qui n’a pas on ôtera même ce qu’il croit avoir. 19 La mère et les frères de Jésus vinrent le trouver ; mais ils ne purent l’aborder, à cause de la foule. 20 On lui dit : Ta mère et tes frères sont dehors, et ils désirent te voir. 21 Mais il répondit : Ma mère et mes frères, ce sont ceux qui écoutent la parole de Dieu, et qui la mettent en pratique.

Jésus, plus fort que la nature et les démons

22 Un jour, Jésus monta dans une barque avec ses disciples. Il leur dit : Passons de l’autre côté du lac. Et ils partirent. 23 Pendant qu’ils naviguaient, Jésus s’endormit. Un tourbillon fondit sur le lac, la barque se remplissait d’eau, et ils étaient en péril. 24 Ils s’approchèrent et le réveillèrent, en disant : Maître, maître, nous périssons ! S’étant réveillé, il menaça le vent et les flots, qui s’apaisèrent, et le calme revint. 25 Puis il leur dit : Où est votre foi ? Saisis de frayeur et d’étonnement, ils se dirent les uns aux autres : Quel est donc celui-ci, qui commande même au vent et à l’eau, et à qui ils obéissent ? 26 Ils abordèrent dans le pays des Géraséniens, qui est vis-à-vis de la Galilée. 27 Lorsque Jésus fut descendu à terre, il vint au-devant de lui un homme de la ville, qui était possédé de plusieurs démons. Depuis longtemps il ne portait point de vêtement, et avait sa demeure non dans une maison, mais dans les sépulcres. 28 Ayant vu Jésus, il poussa un cri, se jeta à ses pieds, et dit d’une voix forte : Qu’y a-t-il entre moi et toi, Jésus, Fils du Dieu Très-Haut ? Je t’en supplie, ne me tourmente pas. 29 Car Jésus commandait à l’esprit impur de sortir de cet homme, dont il s’était emparé depuis longtemps ; on le gardait lié de chaînes et les fers aux pieds, mais il rompait les liens, et il était entraîné par le démon dans les déserts. 30 Jésus lui demanda : Quel est ton nom ? Légion, répondit-il. Car plusieurs démons étaient entrés en lui. 31 Et ils priaient instamment Jésus de ne pas leur ordonner d’aller dans l’abîme. 32 Il y avait là, dans la montagne, un grand troupeau de pourceaux qui paissaient. Et les démons supplièrent Jésus de leur permettre d’entrer dans ces pourceaux. Il le leur permit. 33 Les démons sortirent de cet homme, entrèrent dans les pourceaux, et le troupeau se précipita des pentes escarpées dans le lac, et se noya. 34 Ceux qui les faisaient paître, voyant ce qui était arrivé, s’enfuirent, et répandirent la nouvelle dans la ville et dans les campagnes. 35 Les gens allèrent voir ce qui était arrivé. Ils vinrent auprès de Jésus, et ils trouvèrent l’homme de qui étaient sortis les démons, assis à ses pieds, vêtu, et dans son bon sens ; et ils furent saisis de frayeur. 36 Ceux qui avaient vu ce qui s’était passé leur racontèrent comment le démoniaque avait été guéri. 37 Tous les habitants du pays des Géraséniens prièrent Jésus de s’éloigner d’eux, car ils étaient saisis d’une grande crainte. Jésus monta dans la barque, et s’en retourna. 38 L’homme de qui étaient sortis les démons lui demandait la permission de rester avec lui. Mais Jésus le renvoya, en disant : 39 Retourne dans ta maison, et raconte tout ce que Dieu t’a fait. Il s’en alla, et publia par toute la ville tout ce que Jésus avait fait pour lui.

Guérison d’une femme et résurrection d’une fillette

40 À son retour, Jésus fut reçu par la foule, car tous l’attendaient. 41 Et voici, il vint un homme, nommé Jaïrus, qui était chef de la synagogue. Il se jeta à ses pieds, et le supplia d’entrer dans sa maison, 42 parce qu’il avait une fille unique d’environ douze ans qui se mourait. Pendant que Jésus y allait, il était pressé par la foule. 43 Or, il y avait une femme atteinte d’une perte de sang depuis douze ans, et qui avait dépensé tout son bien pour les médecins, sans qu’aucun ait pu la guérir. 44 Elle s’approcha par derrière, et toucha le bord du vêtement de Jésus. Au même instant la perte de sang s’arrêta. 45 Et Jésus dit : Qui m’a touché ? Comme tous s’en défendaient, Pierre et ceux qui étaient avec lui dirent : Maître, la foule t’entoure et te presse, et tu dis : Qui m’a touché ? 46 Mais Jésus répondit : Quelqu’un m’a touché, car j’ai connu qu’une force était sortie de moi. 47 La femme, se voyant découverte, vint toute tremblante se jeter à ses pieds, et déclara devant tout le peuple pourquoi elle l’avait touché, et comment elle avait été guérie à l’instant. 48 Jésus lui dit : Ma fille, ta foi t’a sauvée ; va en paix. 49 Comme il parlait encore, survint de chez le chef de la synagogue quelqu’un disant : Ta fille est morte ; n’importune pas le maître. 50 Mais Jésus, ayant entendu cela, dit au chef de la synagogue : Ne crains pas, crois seulement, et elle sera sauvée. 51 Lorsqu’il fut arrivé à la maison, il ne permit à personne d’entrer avec lui, si ce n’est à Pierre, à Jean et à Jacques, et au père et à la mère de l’enfant. 52 Tous pleuraient et se lamentaient sur elle. Alors Jésus dit : Ne pleurez pas ; elle n’est pas morte, mais elle dort. 53 Et ils se moquaient de lui, sachant qu’elle était morte. 54 Mais il la saisit par la main, et dit d’une voix forte : Enfant, lève-toi. 55 Et son esprit revint en elle, et à l’instant elle se leva ; et Jésus ordonna qu’on lui donne à manger. 56 Les parents de la jeune fille furent dans l’étonnement, et il leur recommanda de ne dire à personne ce qui était arrivé.

Les trésors de la foi

« De sorte que nous pouvons dire avec confiance : Le Seigneur est mon aide, et je ne craindrai point ce que l’homme pourrait me faire. »

Méditation quotidienne

Puisque Dieu ne nous laissera ni ne nous abandonnera point, soyons contents de notre part. L’Éternel est à nous : nous aurons donc toujours un ami, un trésor, un refuge. Avec une assurance semblable, nous pouvons être parfaitement indépendants des hommes. Sous cette haute protection, nous ne serons jamais tentés de nous courber devant nos semblables. Dieu est notre assurance et nous pouvons lever la tête. Qui craint Dieu n’a rien d’autre à craindre. Tenons-nous dans une sainte frayeur devant le Dieu vivant, et toutes les menaces dont pourra user le plus superbe des persécuteurs, n’auront pas plus d’effet sur nous que les sifflements du vent. L’homme ne peut plus, de nos jours, faire ce qu’il faisait à l’époque où l’apôtre citait ce passage. Les roues et les bûchers ne sont plus de mode maintenant et l’Église ne peut plus brûler les hérétiques.

Si les disciples de faux docteurs emploient la moquerie et le dédain, ne nous en étonnons pas ; car les enfants de ce monde ne peuvent aimer la semence céleste. Alors que faire ? Supportons le mépris du monde, il ne brise aucun membre. Dieu nous aide, ne craignons rien. Si le monde fait rage, laissons-le s’irriter ; mais n’en ayons aucune peur.

Charles Spurgeon

Tout pour qu’Il règne !

Allez de l’avant

Joignez à votre foi l’action bonne.

« Joignez » indique bien qu’il y a quelque chose que nous avons à faire de nous-mêmes. Nous oublions trop souvent que si nous ne pouvons pas faire ce que Dieu fait pour nous, Il ne veut pas faire à notre place ce que nous pouvons faire nous-mêmes. Nous ne pouvons nous sauver ni nous sanctifier nous-mêmes, c’est Dieu qui le fait. Mais ce n’est pas Dieu qui peut prendre pour nous de bonnes habitudes, former notre caractère, aller de l’avant à notre place. C’est à nous à tirer peu à peu toutes les conséquences du salut que Dieu a réalisé en nous., Il s’agit encore une fois d’acquérir peu à peu de bonnes habitudes, et au début c’est très difficile. Aller de l’avant, c’est marcher par nous-mêmes sur la voie que Dieu a tracée devant nous.

Ne demandez pas votre chemin quand vous le savez parfaitement. N’hésitez plus, faites le premier pas, allez de l’avant.

Quand Dieu vous parle, agissez en toute confiance, résolument, et ne revenez jamais en arrière. Si vous hésitez alors que Dieu vous dit de faire quelque chose, vous risquez de perdre la grâce de Dieu. Allez de l’avant. Brûlez les ponts derrière vous : « J’écrirai cette lettre ». Écrivez-là ! « Je paierai cette dette ». Payez-la !

Il faut que nous prenions l’habitude d’écouter Dieu en toute circonstance, et de comprendre ce qu’il veut nous dire. Si, lorsque quelque chose nous arrive, nous nous tournons instinctivement vers Dieu, c’est que l’habitude est formée. Nous n’avons plus qu’à marcher, et aller de l’avant.

Oswald Chambers