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Nombres 15
Bible Annotée (interlinéaire)

Verset à verset  Double colonne 

Plan du commentaire biblique de Nombres 15

Ordonnances

Les cinq ordonnances que contient ce chapitre n’ont pas de rapport entre elles ; ce sont des adjonctions aux lois antérieures ou des prescriptions nouvelles que le rédacteur a réunies comme il l’avait fait déjà pour la collection 5.1 à 8.4. Nous n’y trouvons aucune allusion à la situation dramatique des Israélites condamnés à mourir au désert. Elles ne portent du reste aucune date ; la première, la seconde et la cinquième sont introduites par la formule : L’Éternel parla à Moïse. À en juger par les versets 2 et 18, la perspective d’entrer en Palestine ne serait pas éloignée pour le peuple et c’est ce qui a engagé le rédacteur à placer cette petite collection dans cette période de trente-sept ans (entre les deux séjours à Kadès) sur laquelle l’histoire sainte est muette.

1 Et l’Éternel parla à Moïse, en disant :

L’oblation (1-16)

L’oblation (mincha) jouait deux rôles dans le rituel du culte : elle pouvait être offerte pour elle-même, comme sacrifice spécial (voir Lévitique 2 ; 6.14-18), ou bien elle était une annexe des holocaustes et des sacrifices d’actions de grâces. C’est de cette oblation complémentaire que traite la présente ordonnance, en déterminant de quoi elle doit se composer dans les différents sacrifices.

2 Parle aux fils d’Israël, et dis leur : Quand vous serez entrés au pays où vous demeurerez et que je vous donne,

Quand tous serez entrés… (voir Lévitique 14.34, note). C’est en Canaan seulement que les Israélites auront l’huile et le vin en assez grande abondance pour accomplir facilement ces rites.

3 et quand vous offrirez à l’Éternel un sacrifice fait par le feu, holocauste ou sacrifice, pour l’acquittement d’un vœu ou en offrande volontaire, ou dans vos solennités, afin d’offrir une agréable odeur à l’Éternel de votre gros ou de votre menu bétail,

Un sacrifice fait par le feu (Lévitique 1.9, note) : c’est le terme général qui comprend les deux espèces : holocauste (Lévitique 1.3) et sacrifice d’actions de grâces.

Pour l’acquittement… Trois cas sont spécifiés dans lesquels l’oblation doit intervenir :

  • les sacrifices votifs (Lévitique 22.21)
  • les volontaires (Lévitique 7.16 ; Lévitique 22.21)
  • ceux qui sont célébrés à l’occasion d’une solennité (Lévitique 23.2).

Tous les holocaustes et les sacrifices d’actions de grâces ne paraissent pas avoir été accompagnés d’oblation ; la loi n’en réclame que pour les sacrifices quotidiens et pour ceux offerts les jours de sabbat, de nouvelles lune et de fête (Nombres 28-29) ; pour l’holocauste qui accompagne l’offrande de la première gerbe à Pâques et celle des deux pains à la fête de Pentecôte (Lévitique 23.13-18) ; au terme du vœu de naziréat (Nombres 6.13-20) et après un péché que l’assemblée commet par erreur (Nombres 15.24).

Une agréable odeur : voir Lévitique 1.9.

4 celui qui fera son offrande à l’Éternel offrira en oblation un dixième de fleur de farine, pétrie avec un quart de hin d’huile,

Oblation et libation (4-6)

Quand l’oblation est le complément d’un sacrifice, elle est toujours accompagnée d’une libation ; la libation n’est jamais offerte pour elle-même, comme c’était, fréquemment le cas chez les païens ; elle n’intervient qu’avec l’oblation et seulement avec l’oblation complémentaire. Ces deux offrandes de substances végétales ont le caractère très marqué de dons à l’Éternel, sans aucune notion expiatoire, la farine, l’huile et le vin sont les aliments que l’Israélite apprête dans sa maison et dont il prélève une oblation pour l’offrir au Dieu qui le comble de ses faveurs.

Un dixième… (Sur les mesures ici indiquées, voir Exode 29.40, note). L’importance de l’oblation et de la libation augmente avec celle de la victime : pour un agneau un dixième de fleur de farine, un quart de hin d’huile et autant de vin ; pour un bélier deux dixièmes de fleur de farine, un tiers de hin d’huile et autant de vin ; pour un taureau trois dixièmes de fleur de farine, un demi hin d’huile et autant de vin. Cette proportion est observée dans tous les autres textes où il est question d’oblation, sauf le cas particulier Lévitique 23.12 (voir la note).

5 et du vin pour la libation, un quart de hin, que tu offriras avec l’holocauste ou le sacrifice, pour chaque agneau. 6 Pour un bélier, tu offriras en oblation deux dixièmes de fleur de farine pétrie avec un tiers de hin d’huile, 7 et du vin pour la libation, un tiers de hin ; tu offriras cela en agréable odeur à l’Éternel.

La libation… en agréable odeur. On peut conclure de cette expression que dans les temps les plus anciens le vin était versé sur l’autel et brûlé avec la chair de la victime. Plus tard on se contenta de le verser autour de l’autel, d’après Josèphe.

8 Si tu offres un taureau comme holocauste ou comme sacrifice, pour l’acquittement d’un vœu ou comme sacrifice d’actions de grâces à l’Éternel, 9 on offrira, avec le taureau, comme oblation, trois dixièmes de fleur de farine pétrie avec un demi hin d’huile, 10 et tu offriras du vin pour la libation, un demi hin : c’est un sacrifice fait par le feu, d’agréable odeur à l’Éternel. 11 C’est ce qui se fera pour chaque bœuf ou pour chaque bélier, ou pour chaque bête d’entre les brebis ou les chèvres.

Autant il y aura de victimes, autant il y aura d’oblations et de libations.

Les chèvres, dont il n’avait pas été question jusqu’ici, sont assimilées aux brebis.

12 Selon le nombre de victimes que vous offrirez, vous ferez ainsi pour chacune, selon leur nombre. 13 Tout indigène fera ces choses de cette manière, lorsqu’il offrira un sacrifice fait par le feu, d’agréable odeur à l’Éternel.

Comparez Exode 12.49.

L’étranger, qui ne pouvait manger la Pâque sans se faire circoncire (Exode 12.45), est admis à présenter des offrandes à l’Éternel.

14 Si un étranger séjourne parmi vous, ou est établi de génération en génération au milieu de vous, et qu’il offre un sacrifice fait par le feu, d’agréable odeur à l’Éternel, il l’offrira comme vous l’offrez. 15 Pour l’assemblée il y aura une seule loi, et pour vous et pour l’étranger en séjour ; c’est une ordonnance perpétuelle pour vos générations : il en sera pour l’étranger comme pour vous, devant l’Éternel. 16 Il y aura une même loi et un même droit pour vous et pour l’étranger qui séjourne parmi vous. 17 L’Éternel parla à Moïse, en disant :

C’est ici une application à un cas spécial de la loi sur les prémices (Exode 22.29 ; Exode 23.19). Il n’est pas parlé de ces gâteaux parmi les revenus des sacrificateurs, Nombres 18.12. Mais Ézéchiel 44.30 et Néhémie 10.37 en font une mention positive ; ce n’est même que dans ces deux passages que se retrouve le mot hébreu que nous rendons par mouture.

18 Parle aux fils d’Israël, et dis-leur : Quand vous serez arrivés au pays où je vous conduis, 19 et que vous mangerez du pain du pays, vous prélèverez une offrande pour l’Éternel.

Vous prélèverez une offrande ; voir Lévitique 7.14, note.

Pour l’Éternel : c’est aux sacrificateurs que reviennent ces gâteaux, comme en général toutes les prémices (Nombres 18.12) et ce devait être pour eux un revenu d’une grande importance.

20 Comme prémices de vos moutures, vous prélèverez en offrande un gâteau ; vous le prélèverez comme l’offrande qu’on prélève de l’aire.

Vos moutures. Ce mot, que les LXX traduisent par pâte, désigne probablement la grosse farine, le grain concassé, la semoule dont on faisait des gâteaux. Peut-être s’agissait-il de farine d’orge, parce que l’orge mûrit la première (Lévitique 23.10, note).

Gâteau (challa) : voir Lévitique 2.4, note. Saint Paul fait allusion à cette loi dans Romains 11.16. Encore maintenant les Juifs l’observent strictement. La mère de famille tient à pétrir elle-même la pâte de la première fournée de l’année et prononce sur le premier gâteau qu’elle retire du four cette bénédiction : Béni sois tu, ô Seigneur, roi de l’univers, de ce que tu nous as sanctifiés par tes commandements et de ce que tu nous as ordonné de séparer le challa !

Qu’on prélève de l’aire. Ces mots font supposer que le peuple avait déjà l’habitude d’offrir les prémices de ses moissons en nature (Lévitique 23.12-13).

Ézéchiel 44.30 indique le but de cette prescription : bénédiction sur chaque maison.

21 Des prémices de vos moutures, vous prélèverez pour l’Éternel une offrande de génération en génération.

De génération en génération et pas seulement lorsque vous moudrez pour la première fois du blé du pays.

22 Si vous péchez par erreur, et que vous n’observiez pas tous ces commandements que l’Éternel a communiqués à Moïse,

Cette loi présente plusieurs caractères particuliers :

  1. Elle n’a pas l’introduction ordinaire : Et l’Éternel parla à Moïse, disant.
  2. Il y est parlé de Moïse à la troisième personne, tandis que dans les autres c’est lui-même qui parle.
  3. Elle se rapporte à un cas traité Lévitique 4.13 et suivants, celui d’un péché commis par erreur par le peuple entier.
  4. Elle fixe un mode d’expiation différent de celui qui était ordonné dans ce passage : au lieu d’un taureau comme victime pour le péché, elle réclame un bouc pour le péché et un taureau pour l’holocauste, avec oblation et libation.

Les deux premiers points conduisent à penser que c’est ici une ordonnance donnée postérieurement à l’époque de Moïse ; nous ignorons par l’intermédiaire de quel agent théocratique, peut-être le grand prêtre ; car il s’agit de l’un des cas les plus graves qui puissent se présenter dans la vie du peuple. Touchant les deux derniers points, la critique actuelle admet une différence inconciliable entre cette ordonnance et celle du Lévitique. Cette conclusion n’est pas nécessaire ; car on peut recourir à la solution suivante : Dans le Lévitique il est question d’une infraction positive, commise par tout, le peuple, à l’un des commandements (veasou : et qu’ils aient fait) ; dans les Nombres il est parlé de l’omission d’un acte exigé par la loi (velo thaasou : et que vous n’ayez pas fait). De cette différence résulte la différence entre les deux actes propitiatoires. Là où il s’agit d’une infraction positive, une simple victime doit être offerte. Là où au péché de l’infraction s’ajoute l’omission d’une chose due et due par l’assemblée, le peuple entier (verset 24), il y a à la fois une faute à couvrir et une omission à réparer ; c’est pourquoi il y a deux victimes, l’une pour le péché (le bouc), l’autre pour la réparation (l’holocauste). Il semblerait qu’il faudrait plutôt un ascham (un sacrifice de réparation). Mais il résulte de Lévitique 5.14-6.7 qu’il n’y avait d’ascham que pour les particuliers (Nombres 5.14, note) et non pour l’assemblée ; il en était autrement des sacrifices pour le péché (Lévitique 4.13 et suivants). L’holocauste, le sacrifice le plus général et le plus ancien, remplaçait donc ici le ascham.

23 tout ce que l’Éternel vous a ordonné par Moïse, depuis le jour où l’Éternel a donné des commandements et à la suite, pour vos générations ;

Peut-être la distinction entre les deux espèces de péchés commis par erreur par l’assemblée n’a-t-elle été introduite que plus tard dans le rituel ; on pourrait voir une allusion à ce fait dans l’expression un peu étrange : commandements donnés par Moïse et à la suite, pour vos générations ; et ainsi s’expliquerait aussi l’absence, dans ce cas, de l’introduction ordinaire.

24 si l’on a péché par erreur, sans que l’assemblée s’en soit aperçue, toute l’assemblée offrira un taureau en holocauste d’agréable odeur à l’Éternel, avec son oblation et sa libation, selon la règle, et un bouc en sacrifice pour le péché.

Selon la règle. Citation positive de la loi qui précède, versets 8 à 10.

25 Et le sacrificateur fera propitiation pour toute l’assemblée des fils d’Israël, et il leur sera pardonné ; car c’est un péché commis par erreur, et ils ont apporté leur offrande, un sacrifice fait par le feu à l’Éternel et leur sacrifice pour le péché devant l’Éternel, à cause de leur péché commis par erreur. 26 Et il sera pardonné à toute l’assemblée des fils d’Israël et à l’étranger qui séjourne au milieu d’eux, car c’est par erreur que tout le peuple a péché. 27 Si c’est une seule personne qui a péché par erreur, elle offrira une chèvre d’un an en sacrifice pour le péché.

Après la loi concernant l’assemblée, vient celle relative à l’individu. La loi distinguait plusieurs cas : le péché d’un grand prêtre, Lévitique 4.3 ; celui d’un prince, Lévitique 4.22 et celui d’un simple particulier, Lévitique 4.27. L’ordonnance actuelle ne reprend que ce dernier cas, dans le but d’assimiler expressément sous ce rapport l’étranger habitant en Israël aux Israélites eux-mêmes. Cette même assimilation était déjà ordonnée au verset 24. C’est sans doute la raison pour laquelle ces ordonnances, déjà données par rapport aux Israélites (Lévitique 4), sont ajoutées ici subsidiairement. Le rituel est identique, si ce n’est que notre loi ne parle que d’une chèvre, tandis que d’après le Lévitique l’Israélite pouvait offrir à son choix une chèvre ou une jeune brebis (Lévitique 4.27-32).

28 Et le sacrificateur fera propitiation devant l’Éternel pour la personne qui a manqué en commettant un péché par erreur ; quand la propitiation aura été faite pour elle, il lui sera pardonné. 29 Pour l’indigène d’entre les fils d’Israël et pour l’étranger qui séjourne au milieu d’eux, vous aurez une même loi si quelqu’un pèche par erreur. 30 Mais celui qui agit à main levée, indigène ou étranger, outrage l’Éternel ; celui-là sera retranché du milieu de son peuple.

À main levée (voir Lévitique 4.2, note). C’est ici le passage du Pentateuque qui établit le plus nettement la différence entre les péchés qui peuvent être couverts par les sacrifices et ceux qui ne sauraient l’être ; ces derniers tombent sous le coup du code pénal et mettent le coupable en dehors de l’alliance.

Outrage… Son péché volontaire est une insulte à Dieu, une révolte ouverte et par là même rompt l’alliance.

Retranché du milieu de son peuple. Voir Lévitique 7.20, note ; comparez dans le chapitre précédent le châtiment des espions (Nombres 14.37).

31 Car il a méprisé la parole de l’Éternel, et violé son commandement ; celui-là sera retranché ; son iniquité est sur lui. 32 Comme les fils d’Israël étaient dans le désert, ils trouvèrent un homme qui ramassait du bois le jour du sabbat.

Ce récit a été placé ici comme exemple d’un péché commis à main levée. Il rappelle le trait analogue du blasphémateur (Lévitique 24.10-23). Ce sont les seuls passages du Pentateuque où il soit question de l’emprisonnement d’un Israélite et où se rencontre la formule : Ce qu’il y avait à faire n’avait pas encore été déterminé.

Il semble qu’après les ordonnances relatives au sabbat qui avaient déjà été données (Exode 31.14 ; Exode 25.2) le peuple ne pouvait hésiter sur ce qu’il y avait à faire. Mais il s’agissait d’appliquer le plus terrible des châtiments : la peine de mort, à un cas qui pouvait paraître bien excusable ; on comprend l’hésitation. Par sa réponse, Dieu montre que le mépris de sa loi, même sous la forme la moins grave en apparence, ne saurait être toléré au sein de son peuple.

Étaient dans le désert. Ces mots supposent que le séjour dans le désert était passé au moment où ce récit fut rédigé.

33 Ceux qui l’avaient trouvé ramassant du bois l’amenèrent à Moïse, à Aaron et à toute l’assemblée. 34 Et ils le tinrent sous garde, car ce qu’il y avait à lui faire n’avait pas été déterminé. 35 Et l’Éternel dit à Moïse : Cet homme sera mis à mort ; toute l’assemblée le lapidera hors du camp.

Le lapidera. C’est la forme ordinaire de la peine de mort, sous l’ancienne alliance. Par là même que le peuple exécutait de sa propre main la sentence, il en recevait une plus profonde et plus salutaire impression.

Si le peuple ne se fût pas acquitté de son devoir, ce serait, d’après Lévitique 20.4-5, Dieu lui-même qui aurait retranché cet homme du milieu du peuple.

36 Et toute l’assemblée le fit sortir du camp et le lapida, et il mourut, comme l’Éternel l’avait ordonné à Moïse. 37 Et l’Éternel dit à Moïse :

Cette dernière ordonnance n’a aucun rapport avec ce qui précède ; elle se retrouve plus abrégée Deutéronome 22.12.

38 Parle aux fils d’Israël, et dis leur qu’ils se fassent des glands aux coins de leurs vêtements, de génération en génération, et qu’ils mettent sur le gland de chaque coin un cordon de pourpre violette.

Des glands. C’est le même mot que nous avons traduit Ézéchiel 8.3 par boucles de cheveux. Ces glands ne sont point une frange bordant l’étoffe tout du long ; ils sont placés aux quatre coins. Ils avaient sans doute la forme de ceux qu’on voit fréquemment aux coins des vêtements, ainsi dans les figures des monuments de Persépolis. Le Deutéronome les désigne par un nom différent, mais de sens analogue. Voir aussi Matthieu 9.20 ; Matthieu 14.36 ; Matthieu 23.5.

Leurs vêtements. Il s’agit du vêtement de dessus, formé d’une grande pièce d’étoffe carrée, qui se drapait autour du corps.

Un cordon : non pas pour suspendre le gland à l’habit, mais pour réunir les fils formant le gland lui-même.

De pourpre violette. Le bleu foncé rappelait la couleur du ciel. C’était la couleur du surplis de l’éphod (Exode 28.31).

39 Et ce sera pour vous un objet voyant, et vous le, verrez et vous vous souviendrez de tous les commandements de l’Éternel et vous les accomplirez, et vous ne vous égarerez pas en suivant vos cœurs et vos yeux, qui vous entraînent à vous prostituer,

Objet voyant. Nous avons traduit ainsi, d’après son sens étymologique, le terme rendu dans le verset précédent par le mot gland. Ce mot est tsitsith, qui désigne quelque chose d’éclatant, qui attire les regards. Chaque fois que l’un de ces glands venait à frapper le regard de l’Israélite, il rappelait à son attention les commandements dont ces objets étaient le mémorial. La vue de ces glands doit détourner les pensées et les regards des objets propres à exciter la convoitise.

40 afin que vous vous rappeliez et que vous accomplissiez tous mes commandements ; et vous serez saints à votre Dieu.

Saints à votre Dieu. Ces deux derniers mots rappellent les formules si fréquentes dans Lévitique 18 et suivantes.

41 Je suis l’Éternel, votre Dieu, qui vous ai fait sortir du pays d’Égypte, pour être votre Dieu. Je suis l’Éternel, votre Dieu.