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Néhémie 10
Bible Annotée (interlinéaire)

Verset à verset  Double colonne 

1 Et ces actes scellés furent signés par Néhémie, le gouverneur, fils de Hacalia, et Sédécias,

Ces actes scellés furent signés. Cette pièce, probablement écrite à l’avance par les Lévites, peut-être par Esdras, ce qui expliquerait pourquoi il ne figure pas parmi les signataires, fut lue et cachetée ; puis les principaux apposèrent leur signature sur le dehors de l’acte. Voir au verset précédent les mots : L’acte scellé sera signé et Jérémie 32.10, note.

Sédécias : peut-être le secrétaire de Néhémie, d’après l’analogie d’Esdras 4.9 ; Esdras 4.17, où nous voyons le premier magistrat accompagné de son secrétaire.

2 Séraïa, Azaria, Jérémie,

Sacrificateurs signataires (2-8)

Suivent vingt-un noms, qui d’après le verset 8 sont des noms de sacrificateurs. Séraïa est vraisemblablement le prince de la maison de Dieu qui reparaîtra Néhémie 11.11 ; il aura signé en lieu et place du souverain sacrificateur Eliasib. Il faut comparer cette série de noms, d’une part avec les deux listes Esdras 2.36-39 et Néhémie 7.39-42, tout à fait conformes l’une à l’autre et qui indiquent les familles sacerdotales revenues avec Zorobabel, d’autre part avec la liste de 1 Chroniques 24.1-31, qui renferme les noms des 24 classes sacerdotales établies par David et les deux listes de Néhémie, dont la première (Néhémie 12.2-7) indique les noms des chefs de familles sacerdotales sous Jéhosua et la seconde (Néhémie 12.12-21) les noms des sacrificateurs contemporains de Jéhojakim, fils de Jéhosua, tandis que celle de notre chapitre est contemporaine de Néhémie lui-même. Pour plus de clarté, voici le tableau de ces diverses listes, dans leur ordre chronologique.

Ce qui frappe tout d’abord quand on jette les yeux sur ce tableau, c’est le petit nombre de noms que présente la deuxième colonne. On pourrait être tenté d’ajouter à ces quatre noms ceux de Daniel et de Guersom (Esdras 8.2). Mais Daniel et Guersom ne sont arrivés à Jérusalem qu’avec Esdras et, par conséquent, trop tard pour figurer dans notre seconde liste et même dans la troisième. Plusieurs pensent avec le Talmud que les quatre noms de notre deuxième colonne représentent des classes, les quatre seules classes sacerdotales qui soient revenues de l’exil et que le troisième (Paschur) représenterait la cinquième (comparez 1 Chroniques 9.12, Malkija) du temps de David ; que les représentants des vingt autres étaient tous demeurés à Babylone ; que, lorsque le temple eut été relevé, on éprouva le désir d’organiser de nouveau le culte comme aux beaux temps de la monarchie et qu’on eut recours au sort pour diviser en 22 classes les 4 classes qui se trouvaient seules en Judée. Pourquoi ne pas aller d’emblée au nombre de 24 et s’en tenir à 22 ? Parce qu’il y avait hésitation à l’égard de quelques sacrificateurs (Esdras 2.61 ; Néhémie 7.63) et qu’on voulait laisser le protocole ouvert.

Il y a probablement des éléments de vérité dans cette antique tradition. Mais elle ne devrait pas parler de classes à propos des chapitres 2 d’Esdras et 7 de Néhémie. Comment 4 classes sur 24 pourraient-elles compter à elles seules 4289 sacrificateurs, alors que la nouvelle colonie ne comptait pas 50000 hommes ? À supposer que les 20 classes non représentées eussent été aussi nombreuses que celles-là, il y aurait eu plus de 25000 sacrificateurs ! Non ; les fils de Jédaïa, d’Immer, etc. ne sont pas les représentants des classes de Jédaïa, d’Immer, etc., telles qu’elles existaient sous David, mais sont des sacrificateurs appartenant à diverses grandes branches de la famille d’Aaron. Les fils de Jédaïa sont les membres de plusieurs familles sacerdotales descendant d’un ancêtre commun, Jédaïa, etc.

Passant maintenant à la liste C, nous y trouvons seulement 7 noms de la liste A (8 si l’on identifie Maazéia avec Maadia) et 2 de la liste B. Mais cela n’a point lieu de nous surprendre, si nous admettons que la liste B présente des noms de familles et la liste A des noms de classes. Cette dernière considération explique également les différences que présentent les listes suivantes. Sous le souverain sacrificateur Jéhojakim, Séraïa était remplacé par Méraïa et ainsi de suite. Et sous Néhémie, lors de la signature du document de l’alliance conclue avec l’Éternel, c’était de nouveau un Séraïa qui représentait la quatrième classe. Remarquons seulement que Hattusch, le sixième nom de la liste C, manque, probablement par erreur de copiste, dans la liste D (première colonne).

3 Paschur, Amaria, Malkija, 4 Hattusch, Sébania, Malluc, 5 Harim, Mérémoth, Obadia, 6 Daniel, Guinnéthon, Baruc, 7 Mésullam, Abija, Mijamin, 8 Maazia, Bilgaï, Sémaïa. C’étaient là les sacrificateurs. 9 Et les Lévites, et Josué, fils d’Azania, Binnui ; d’entre les fils de Hénadad, Kadmiel.

Lévites. Dix-sept noms, qui n’offrent presque aucun point de contact avec 1 Chroniques 24.20-31.

Et Josué. Ce et au commencement d’une nomenclature a engagé parfois à traduire : Aussi bien Josué…, Binnui, Kadmiel, que (verset 10) leurs frères. D’autres y ont vu l’indice de l’absence d’un ou de plusieurs noms après le mot de Lévites. La copule devant Josué n’a-t-elle pas simplement l’intention de montrer dans ces noms la continuation de ceux des sacrificateurs qui précèdent ? Nous avons vu dans Esdras 2.40 un Josué et un Kadmiel revenir avec Zorobabel et 74 Lévites ; et les fils de Hénadad ont aussi figuré dans Esdras 3.9 à côté de Josué et de Kadmiel. Nous retrouverons Néhémie 12.8 Josué, Binnui et Kadmiel comme chefs de familles lévitiques, ainsi que Sérébia ; les autres, probablement aussi des chefs de famille, ne reparaissent plus, mais 7 de ces noms (Josué, Hodija, Kélita, Pélàïa, Hanan, Sérébia, Bani) ont figuré dans Néhémie 8.7 et suivants comme ceux de lecteurs de la loi dans le temps d’Esdras.

10 Et leurs frères : Sébania, Hodija, Kélita, Pélaïa, Hanan, 11 Mica, Réhob, Hasabia, 12 Zaccur, Sérébia, Sébania, 13 Hodija, Bani, Béninu. 14 Les chefs du peuple : Paréos, Pahath-Moab, Élam, Zatthu, Bani,

Chefs du peuple. 44 noms, dont 13 : Paréos, Pahath-Moab, Elam, Zatthu, Bani, Azgad, Bébaï, Bigvaï, Adin, Hasum, Békaï, Anathoth, figurent parmi les exilés revenus avec Zorobabel dans Esdras 2.3 et suivants, passage où ne sont indiqués que 33 noms ; peut-être cette augmentation provient-elle des exilés qui étaient revenus depuis Zorobabel. Les noms de Séphatia et d’Arach, qui se trouvent dans Esdras 2.4-5, sont absents ici. Ces familles étaient éteintes ou bien ne voulurent pas signer le document. Les versets 28 et 29 montrent que les signataires ne représentaient pas le peuple tout entier, mais seulement ceux qui s’étaient séparés…

15 Bunni, Azgad, Bébaï, 16 Adonija, Bigvaï, Adin, 17 Ater, Ézéchias, Azzur, 18 Hodija, Hasum, Betsaï, 19 Hariph, Anathoth, Nubaï, 20 Magpias, Mésullam, Hézir, 21 Mésézabéel, Tsadok, Jaddua, 22 Pélatia, Hanan, Anaïa, 23 Hosée, Hanania, Hassub, 24 Hallohesch, Pilha, Sobek, 25 Réhum, Hasabna, Maaséia, 26 et Ahija, Hanan, Anan, 27 Malluc, Harim, Baana. 28 Et le reste du peuple, les sacrificateurs, les Lévites, les portiers, les chantres, les Néthiniens, et tous ceux qui s’étaient séparés des peuples des pays [étrangers] pour s’attacher à la loi de Dieu, leurs femmes, leurs fils et leurs filles, tous ceux qui avaient de la connaissance et de l’intelligence,

Les notables seuls avaient signé le document ; tous les autres Israélites qui étaient résolus à s’attacher à la loi de Dieu adhérèrent à son contenu de vive voix, par un serment solennel, que prêtèrent tous ceux qui avaient de la connaissance et de l’intelligence, c’est-à-dire qui étaient en âge de raison. À ce propos l’auteur indique versets 30 et 31 deux points particuliers, stipulés dans le document duquel le verset 29 n’a marqué que le contenu général : marcher selon la loi de Dieu.

Et tous ceux qui s’étaient séparés… à savoir, tous ceux qui s’étaient séparés … D’autres entendent autrement : Aux exilés de retour en Judée vinrent se joindre tous ceux des Israélites restés dans le pays pendant l’exil, qui prirent la résolution de se séparer des païens (Esdras 6.21). Mais alors le simple peuple qui n’était, ni prêtre, ni Lévite, ni Néthinien, ne serait pas du tout nommé ici.

29 se joignirent à leurs frères, les notables, et promirent avec exécration et serment de marcher selon la loi de Dieu, donnée par Moïse, le serviteur de Dieu, et de garder et d’accomplir tous les commandements de l’Éternel notre Seigneur et ses ordonnances et ses statuts, 30 et de ne pas donner nos filles aux gens du pays, et de ne pas prendre leurs filles pour nos fils ;

Premier point : mariages. Voir Esdras 9.2, note. Ajoutons qu’au moment même où le peuple de Dieu revient à la loi avec tant de ferveur, il s’affranchit à certains égards de la lettre de cette loi. Dans le cas particulier, il renchérit sur la sévérité des ordonnances primitives. Ceci n’est guère compatible avec l’opinion de ceux qui font de la loi mosaïque un produit du temps d’Esdras. On observe strictement une loi qu’on édicte et qu’on cherche à entourer du respect de tous ; on peut modifier une loi antique d’après les exigences du moment présent, sans contredire par là les serments de fidélité qu’on lui prête.

31 et quant aux gens du pays qui apportent des marchandises et toute sorte de denrées au jour du sabbat pour les vendre, de ne rien leur acheter au jour du sabbat ou dans un jour consacré ; et de faire relâche la septième année et de ne réclamer aucun gage.

Deuxième point : sabbat, fêtes annuelles et année sabbatique.

De ne réclamer aucun gage. Dans les années sabbatiques, les débiteurs devaient en tout cas être à l’abri de toute poursuite (Deutéronome 15.16).

32 Et nous nous obligeâmes par des ordonnances à donner le tiers d’un sicle par an pour le service de la maison de notre Dieu,

Ordonnances relatives au culte (ou à l’entretien du culte). Ceci non seulement n’était pas stipulé dans le document écrit, mais ne fit pas l’objet d’un serment. Le peuple s’engagea vis-à-vis de lui-même à pourvoir de son mieux à l’entretien du culte tel que le prescrivait la loi. Peut-être le roi s’était-il désintéressé du culte de Jérusalem, que ses prédécesseurs avaient protégé (Esdras 6.8-10 ; Esdras 7.17) ; ou bien les Juifs voulaient-ils faire face eux-mêmes aux frais plus considérables nécessités par un culte plus complet qu’auparavant ?

Le tiers d’un sicle : libre application de la prescription Exode 30.13-16, d’après laquelle tout Israélite passant par le dénombrement annuel devait, depuis l’âge de vingt ans, payer un demi-sicle (7 à 8 grammes d’argent). Vu la dureté, des temps, on stipule un tiers au lieu d’une demi. Voir sur cet impôt 2 Chroniques 24.6 et Matthieu 17.24. D’après ce dernier passage, il paraît que plus tard on en revint au demi-sicle, car le statère équivaut à quatre drachmes ou deniers romains, soit à un sicle juif.

33 pour les pains de proposition, pour l’oblation perpétuelle, pour l’holocauste perpétuel, pour les sabbats, pour les nouvelles lunes, pour les fêtes, et pour les choses consacrées, pour les sacrifices d’expiation en faveur d’Israël, et pour tout le service de la maison de notre Dieu ;

Ce verset donne le détail de ce qu’il faut entendre par les derniers mots du verset 32 : pour le service la maison de Dieu. Ce détail ne pouvant être fourni au complet, notre verset ajoute, en terminant : et pour tout le service…, dans le sens de et, en général, pour tout le reste du service…

Pains de proposition : Lévitique 24.5-8.

Oblation perpétuelle : Nombres 28.5.

Holocauste perpétuel : Nombres 28.3-4.

Sabbats, nouvelles lunes : Nombres 28.9-15.

Fêtes : les trois grandes fêtes annuelles de Pâques, des Semaines et des Tabernacles, Nombres 28.16-29.38.

Choses consacrées : sacrifices d’actions de grâces offerts au nom de toute la communauté, comme par exemple les deux agneaux de la fête des Semaines (Lévitique 23.19. Voir aussi Exode 24.5 et Esdras 6.17).

Sacrifices d’expiation : Lévitique 4.13-21 ; Lévitique 16.31.

34 et nous, sacrificateurs, Lévites et peuple, nous jetâmes le sort, au sujet de l’offrande de bois, à fournir d’après nos maisons patriarcales pour la maison de notre Dieu, à époques fixes, chaque année, pour entretenir le feu sur l’autel de l’Éternel notre Dieu, selon ce qui est écrit dans la loi,

Selon ce qui est écrit dans la loi. La loi prescrivait seulement qu’il y eût continuellement du feu sur l’autel d’airain (Lévitique 6.12) et ne disait rien sur les moyens de procurer le bois. Les Gabaonites étaient simplement coupeurs de bois pour le sanctuaire. Peut-être le combustible avait-il toujours été librement offert par le peuple. Quoiqu’il en soit, Néhémie ordonne (Néhémie 13.31) que l’assemblée entière s’occupe régulièrement de la chose. Notre texte parle d’époques fixes où, dans le courant de l’année, la provision de bois devait être renouvelée ; mais comme Josèphe (Guerre des juifs, II, 17, 6) parle d’une fête annuelle de l’offrande du bois, qui avait lieu le 14 du cinquième mois, il se peut que dans la suite la livraison du bois se soit faite en une seule fois par toutes les familles désignées pour l’année courante.

35 et [nous nous engageâmes] à apporter les prémices de notre sol et les prémices de tout arbre fruitier, chaque année, à la maison de l’Éternel,

Prémices de notre sol : Exode 23.19 ; Exode 34.26.

De tout arbre fruitier : Nombres 18.12-13.

36 ainsi que les premiers-nés de nos fils et de notre bétail, selon ce qui est écrit dans la loi, et les premiers-nés de notre gros et de notre menu bétail, pour les présenter, à la maison de notre Dieu, aux sacrificateurs qui font le service dans la maison de notre Dieu.

Premiers-nés de nos fils. Ils étaient rachetés selon une estimation qui ne pouvait dépasser cinq sicles (Nombres 18.16 et suivants).

Et de notre bétail, c’est-à-dire des bestiaux impurs qui devaient être rachetés (Exode 13.12 et suivants ; Nombres 18.15), tandis que les premiers-nés du menu et gros bétail pur devaient être amenés aux sacrificateurs qui les immolaient et ne gardaient pour eux que les parties grasses (Nombres 18.17-18).

37 Et nous apporterons aux sacrificateurs le meilleur de nos moutures, de nos offrandes, et du fruit de tout arbre, du moût et de l’huile, dans les chambres de la maison de notre Dieu, et [nous donnerons] la dîme de notre sol aux Lévites ; les Lévites eux-mêmes prélèveront la dîme dans toutes nos villes rurales,

Et nous apporterons. La construction de la période est brisée ; au lieu d’infinitifs nous avons à partir d’ici le futur. Le sujet n’est plus le même : il ne s’agit plus d’engagements pris par tout le peuple vis-à-vis de Dieu, mais d’engagements pris par les laïques vis-à-vis des sacrificateurs et des Lévites.

Le meilleur : non plus, comme au verset 35, les premiers fruits mûrs, mais les plus beaux produits.

Moutures : Nombres 15.20.

Offrandes : prélèvement fait entre autres sur le froment et sur l’orge (Ézéchiel 45.13). La meilleure partie de cette offrande était pour les sacrificateurs (Néhémie 13.5), le reste pour d’autres usages sacrés (gâteaux, etc.).

Fruit de tout arbre. Outre et après les prémices (verset 5), un premier choix en était encore prélevé pour les sacrificateurs.

Moût… huile : voir Nombres 18.12.

Dans les chambres de la maison de notre Dieu (voir verset 38 et Néhémie 13.5) : d’où on les tirait au fur et à mesure des besoins. Voir pour versets 36 et 37 Nombres 18.8-19 et Ézéchiel 44.30.

Aux Lévites : Lévitique 27.30 ; Nombres 18.27.

Les Lévites eux-mêmes prélèveront. Les redevances dues aux sacrificateurs étaient apportées par les Israélites à Jérusalem. La dîme due aux Lévites leur était livrée sur place et c’était à eux qu’incombait le soin de transporter la dîme de cette dîme au temple. Les mots qui suivent : dans toutes nos villes rurales, ne se comprendraient pas si l’on traduisait, en anticipant sur le verset suivant : Les Lévites eux-mêmes paieront (aux sacrificateurs) la dîme de la dîme qu’ils ont reçue.

38 et le sacrificateur, fils d’Aaron, sera avec les Lévites quand ils prélèveront la dîme, et les Lévites apporteront la dîme de la dîme à la maison de notre Dieu, dans les chambres de la maison du trésor,

Le sacrificateur, fils d’Aaron : non pas un agent unique pour tout le pays, ni le souverain sacrificateur, mais celui qui était chargé de cette surveillance dans chaque ville.

La dîme de la dîme. Voir Nombres 18.26.

39 car c’est dans ces chambres que les fils d’Israël et les fils de Lévi doivent apporter ce qui sera prélevé sur le froment, le moût et l’huile, et c’est là que sont les vases du sanctuaire, les sacrificateurs qui font le service, les portiers et les chantres ; et nous n’abandonnerons point la maison de notre Dieu.

Car c’est dans ces chambres… Ézéchias avait fait construire ces celliers et ces chambres pour y serrer ses provisions (2 Chroniques 31.14). Là aussi étaient, non pas tous les ustensiles sacrés, mais ceux qui servaient à l’emploi de ces diverses offrandes ; là également les personnes à l’entretien desquelles une partie de ces dons devait servir.

Et nous n’abandonnerons point. Voilà la conclusion de tout ce qui précède depuis le verset 32. Comparez Néhémie 13.4-14 ; Néhémie 13.31.

Les divers engagements que le peuple prend ici (versets 35-39, 31-33) rappellent pour le fond et pour la forme les prescriptions du Code sacerdotal (voir l’introduction au Pentateuque), telles que Nombres 15.20-21 ; Nombres 18.11-32 ; Lévitique 27.30 ; Exode 23.19 ; Exode 34.26 ; Deutéronome 26.2. Cependant la prohibition de tout mariage avec les peuples du pays (verset 30) est une prescription du document jéhoviste (Exode 34.12 ; Deutéronome 7.2 ; Deutéronome 7.5) et la manière dont est désignée dans nos versets 29, 34, 36 et dans Néhémie 8.1-2 la loi qui vient d’être lue, rappelle tout à fait les formules du Deutéronome (ordonnances, jugements, statuts, loi). De là résulte que le livre dont Esdras fit lecture était le Pentateuque complet et non point seulement le Code sacerdotal.