Vous pouvez suivre ici chaque jour un plan de lecture de la Bible sur un an, vous permettant d'enrichir votre méditation quotidienne.
Cliquez simplement sur les chapitres ci-dessous pour les lire chaque jour.
« Celui qui sème pour l’Esprit moissonnera de l’Esprit la vie éternelle. »
Il peut sembler que semer soit une opération perdue, car c’est enfouir du bon grain dans le sol pour ne plus le revoir. Semer pour l’Esprit peut aussi apparaître une chimère et un rêve ; il faut, pour cela, renoncer à soi-même, et en apparence, ne rien retirer. Mais si nous semons pour l’Esprit en nous étudiant à vivre pour Dieu, et en n’ayant que sa gloire en vue, nous ne travaillerons pas en vain. Notre récompense sera la vie, même la vie éternelle. Or, cette vie, nous l’avons dès que nous apprenons à connaître Dieu, que nous entrons en relation et sommes en communion avec lui. Cette vie coule comme une rivière qui va s’élargissant et s’approfondissant jusqu’à ce qu’elle nous entraîne dans l’océan de la félicité infinie, où la vie de Dieu devient nôtre pour l’Eternité.
Ne semons pas aujourd’hui pour notre chair ; « celui qui sème pour la chair moissonnera de la chair la corruption. » Mais avec une sainte ambition, vivons pour le plus élevé, le plus pur, le plus spirituel des buts, cherchant l’honneur et la gloire de notre Dieu saint dans l’obéissance à son Esprit de grâce. Quelle moisson admirable que celle de la vie éternelle ! Quelles gerbes de bénédictions et de félicité sans bornes nous allons recueillir ! Et pour nous, quelle fête joyeuse qu’une semblable moisson ! Ô Dieu, accorde-nous d’être, par ta grâce, de ces heureux moissonneurs !
Charles Spurgeon
Si la vision tarde à s’accomplir, attends-la fermement.
La vraie patience est le contraire de l’indifférence : c’est un immense rocher, profondément enraciné, qui brave tout ébranlement. La vision de Dieu nous inspire la patience. Moïse tint ferme, non pas en se fondant sur ses aspirations morales, mais parce que Dieu lui était apparu. « il tint ferme, parce qu’il avait vu le Roi Invisible ». Un homme qui possède la vision de Dieu n’est pas lié à une conception particulière : il est lié à Dieu lui-même. Pour savoir si la vision vient vraiment de Dieu, il n’y a besoin que de constater l’élan intérieur qui en résulte, l’élargissement de la pensée, l’énergie pour l’action, dans tous les domaines. Si Dieu vous envoie en quelque façon dans le désert, comme il y envoya son Fils durant quarante jours, pour y être tenté, loin de Sa présence, tenez ferme. Et le pouvoir de tenir ferme vous viendra de votre vision intérieure de Dieu.
« Bien qu’elle tarde à s’accomplir, attends-la fermement ». La preuve que nous possédons en nous la vision, c’est que nous cherchons à saisir bien plus que nous avons déjà saisi. Il n’est pas bon, dans le domaine spirituel, d’être satisfait de ce qu’on a. « Que rendrai-je à l’Éternel pour tous ses bienfaits ? Je prendrai en main la coupe des délivrances ». Nous sommes très disposés à être satisfaits de nous-mêmes : « Je suis arrivé au but ; je suis entièrement sanctifié ; je suis sûr de pouvoir tenir ferme ». De tels propos nous condamnent. Il faut sans cesse aller de l’avant. « Non pas que j’aie encore atteint le but, ni que je sois déjà parvenu à la perfection ». S nous n’avons que ce que nous tenons actuellement, nous n’avons rien. Si nous avons en nous la vision de Dieu, nous avons bien plus que nous ne le saurons jamais.
Oswald Chambers