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Reprenez votre lecture en cours : Luc 1 (STA)

Bible en un an Jour

Vous pouvez suivre ici chaque jour un plan de lecture de la Bible sur un an, vous permettant d'enrichir votre méditation quotidienne.
Cliquez simplement sur les chapitres ci-dessous pour les lire chaque jour.

Dialogue entre Job et ses amis
Intervention n° 1 de Job

1 Après cela, Job ouvrit la bouche et maudit le jour de sa naissance. 2 Il prit la parole et dit : 3 Périsse le jour où je suis né, Et la nuit qui dit : Un enfant mâle est conçu ! 4 Ce jour ! qu’il se change en ténèbres, Que Dieu n’en ait point souci dans le ciel, Et que la lumière ne rayonne plus sur lui ! 5 Que l’obscurité et l’ombre de la mort s’en emparent, Que des nuées établissent leur demeure au-dessus de lui, Et que de noirs phénomènes l’épouvantent ! 6 Cette nuit ! que les ténèbres en fassent leur proie, Qu’elle disparaisse de l’année, Qu’elle ne soit plus comptée parmi les mois ! 7 Que cette nuit devienne stérile, Que l’allégresse en soit bannie ! 8 Qu’elle soit maudite par ceux qui maudissent les jours, Par ceux qui savent exciter le léviathan ! 9 Que les étoiles de son crépuscule s’obscurcissent, Qu’elle attende en vain la lumière, Et qu’elle ne voie point les paupières de l’aurore ! 10 Car elle n’a pas fermé le sein qui me conçut, Ni dérobé la souffrance à mes regards. 11 Pourquoi ne suis-je pas mort dans le ventre de ma mère ? Pourquoi n’ai-je pas expiré au sortir de ses entrailles ? 12 Pourquoi ai-je trouvé des genoux pour me recevoir, Et des mamelles pour m’allaiter ? 13 Je serais couché maintenant, je serais tranquille, Je dormirais, je reposerais, 14 Avec les rois et les grands de la terre, Qui se bâtirent des mausolées, 15 Avec les princes qui avaient de l’or, Et qui remplirent d’argent leurs demeures. 16 Ou je n’existerais pas, je serais comme un avorton caché, Comme des enfants qui n’ont pas vu la lumière. 17 Là ne s’agitent plus les méchants, Et là se reposent ceux qui sont fatigués et sans force ; 18 Les captifs sont tous en paix, Ils n’entendent pas la voix de l’oppresseur ; 19 Le petit et le grand sont là, Et l’esclave n’est plus soumis à son maître. 20 Pourquoi donne-t-il la lumière à celui qui souffre, Et la vie à ceux qui ont de l’amertume dans l’âme, 21 Qui espèrent en vain la mort, Et qui la convoitent plus qu’un trésor, 22 Qui seraient transportés de joie Et saisis d’allégresse, s’ils trouvaient le tombeau ? 23 À l’homme qui ne sait où aller, Et que Dieu cerne de toutes parts ? 24 Mes soupirs sont ma nourriture, Et mes cris se répandent comme l’eau. 25 Ce que je crains, c’est ce qui m’arrive ; Ce que je redoute, c’est ce qui m’atteint. 26 Je n’ai ni tranquillité, ni paix, ni repos, Et le trouble s’est emparé de moi.

Intervention n° 1 d’Éliphaz

1 Eliphaz de Théman prit la parole et dit : 2 Si nous osons ouvrir la bouche, en seras-tu peiné ? Mais qui pourrait garder le silence ? 3 Voici, tu as souvent enseigné les autres, Tu as fortifié les mains languissantes, 4 Tes paroles ont relevé ceux qui chancelaient, Tu as affermi les genoux qui pliaient. 5 Et maintenant qu’il s’agit de toi, tu faiblis ! Maintenant que tu es atteint, tu te troubles ! 6 Ta crainte de Dieu n’est-elle pas ton soutien ? Ton espérance, n’est-ce pas ton intégrité ? 7 Cherche dans ton souvenir : quel est l’innocent qui a péri ? Quels sont les justes qui ont été exterminés ? 8 Pour moi, je l’ai vu, ceux qui labourent l’iniquité Et qui sèment l’injustice en moissonnent les fruits ; 9 Ils périssent par le souffle de Dieu, Ils sont consumés par le vent de sa colère, 10 Le rugissement des lions prend fin, Les dents des lionceaux sont brisées ; 11 Le lion périt faute de proie, Et les petits de la lionne se dispersent. 12 Une parole est arrivée furtivement jusqu’à moi, Et mon oreille en a recueilli les sons légers. 13 Au moment où les visions de la nuit agitent la pensée, Quand les hommes sont livrés à un profond sommeil, 14 Je fus saisi de frayeur et d’épouvante, Et tous mes os tremblèrent. 15 Un esprit passa près de moi… Tous mes cheveux se hérissèrent… 16 Une figure d’un aspect inconnu était devant mes yeux, Et j’entendis une voix qui murmurait doucement : 17 L’homme serait-il juste devant Dieu ? Serait-il pur devant celui qui l’a fait ? 18 Si Dieu n’a pas confiance en ses serviteurs, S’il trouve de la folie chez ses anges, 19 Combien plus chez ceux qui habitent des maisons d’argile, Qui tirent leur origine de la poussière, Et qui peuvent être écrasés comme un vermisseau ! 20 Du matin au soir ils sont brisés, Ils périssent pour toujours, et nul n’y prend garde ; 21 Le fil de leur vie est coupé, Ils meurent, et ils n’ont pas acquis la sagesse.
1 Crie maintenant ! Qui te répondra ? Auquel des saints t’adresseras-tu ? 2 L’insensé périt dans sa colère, Le fou meurt dans ses emportements. 3 J’ai vu l’insensé prendre racine ; Puis soudain j’ai maudit sa demeure. 4 Plus de prospérité pour ses fils ; Ils sont foulés à la porte, et personne qui les délivre ! 5 Sa moisson est dévorée par des affamés, Qui viennent l’enlever jusque dans les épines, Et ses biens sont engloutis par des hommes altérés. 6 Le malheur ne sort pas de la poussière, Et la souffrance ne germe pas du sol ; 7 L’homme naît pour souffrir, Comme l’étincelle pour voler. 8 Pour moi, j’aurais recours à Dieu, Et c’est à Dieu que j’exposerais ma cause. 9 Il fait des choses grandes et insondables, Des merveilles sans nombre ; 10 Il répand la pluie sur la terre, Et envoie l’eau sur les campagnes ; 11 Il relève les humbles, Et délivre les affligés ; 12 Il anéantit les projets des hommes rusés, Et leurs mains ne peuvent les accomplir ; 13 Il prend les sages dans leur propre ruse, Et les desseins des hommes artificieux sont renversés : 14 Ils rencontrent les ténèbres au milieu du jour, Ils tâtonnent en plein midi comme dans la nuit. 15 Ainsi Dieu protège le faible contre leurs menaces, Et le sauve de la main des puissants ; 16 Et l’espérance soutient le malheureux, Mais l’iniquité ferme la bouche. 17 Heureux l’homme que Dieu châtie ! Ne méprise pas la correction du Tout-Puissant. 18 Il fait la plaie, et il la bande ; Il blesse, et sa main guérit. 19 Six fois il te délivrera de l’angoisse, Et sept fois le mal ne t’atteindra pas. 20 Il te sauvera de la mort pendant la famine, Et des coups de glaive pendant la guerre. 21 Tu seras à l’abri du fléau de la langue, Tu seras sans crainte quand viendra la dévastation. 22 Tu te riras de la dévastation comme de la famine, Et tu n’auras pas à redouter les bêtes de la terre ; 23 Car tu feras alliance avec les pierres des champs, Et les bêtes de la terre seront en paix avec toi. 24 Tu jouiras du bonheur sous ta tente, Tu retrouveras tes troupeaux au complet, 25 Tu verras ta postérité s’accroître, Et tes rejetons se multiplier comme l’herbe des champs. 26 Tu entreras au sépulcre dans la vieillesse, Comme on emporte une gerbe en son temps. 27 Voilà ce que nous avons reconnu, voilà ce qui est ; À toi d’entendre et de mettre à profit.

Le cep et les sarments

1 Je suis le vrai cep, et mon Père est le vigneron. 2 Tout sarment qui est en moi et qui ne porte pas de fruit, il le retranche ; et tout sarment qui porte du fruit, il l’émonde, afin qu’il porte encore plus de fruit. 3 Déjà vous êtes purs, à cause de la parole que je vous ai annoncée. 4 Demeurez en moi, et je demeurerai en vous. Comme le sarment ne peut de lui-même porter du fruit, s’il ne demeure attaché au cep, ainsi vous ne le pouvez pas non plus, si vous ne demeurez en moi. 5 Je suis le cep, vous êtes les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure porte beaucoup de fruit, car sans moi vous ne pouvez rien faire. 6 Si quelqu’un ne demeure pas en moi, il est jeté dehors, comme le sarment, et il sèche ; puis on le ramasse, on le jette au feu, et il brûle. 7 Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez ce que vous voudrez, et cela vous sera accordé. 8 Si vous portez beaucoup de fruit, c’est ainsi que mon Père sera glorifié, et que vous serez mes disciples. 9 Comme le Père m’a aimé, je vous ai aussi aimés. Demeurez dans mon amour. 10 Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, de même que j’ai gardé les commandements de mon Père, et que je demeure dans son amour. 11 Je vous ai dit ces choses, afin que ma joie soit en vous, et que votre joie soit parfaite. 12 C’est ici mon commandement : Aimez-vous les uns les autres, comme je vous ai aimés. 13 Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis. 14 Vous êtes mes amis, si vous faites ce que je vous commande. 15 Je ne vous appelle plus serviteurs, parce que le serviteur ne sait pas ce que fait son maître ; mais je vous ai appelés amis, parce que je vous ai fait connaître tout ce que j’ai appris de mon Père. 16 Ce n’est pas vous qui m’avez choisi ; mais moi, je vous ai choisis, et je vous ai établis, afin que vous alliez, et que vous portiez du fruit, et que votre fruit demeure, afin que ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donne. 17 Ce que je vous commande, c’est de vous aimer les uns les autres.

L’œuvre du Saint-Esprit et la mort de Jésus

18 Si le monde vous hait, sachez qu’il m’a haï avant vous. 19 Si vous étiez du monde, le monde aimerait ce qui est à lui ; mais parce que vous n’êtes pas du monde, et que je vous ai choisis du milieu du monde, à cause de cela le monde vous hait. 20 Souvenez-vous de la parole que je vous ai dite : Le serviteur n’est pas plus grand que son maître. S’ils m’ont persécuté, ils vous persécuteront aussi ; s’ils ont gardé ma parole, ils garderont aussi la vôtre. 21 Mais ils vous feront toutes ces choses à cause de mon nom, parce qu’ils ne connaissent pas celui qui m’a envoyé. 22 Si je n’étais pas venu et que je ne leur aie point parlé, ils n’auraient pas de péché ; mais maintenant ils n’ont aucune excuse de leur péché. 23 Celui qui me hait, hait aussi mon Père. 24 Si je n’avais pas fait parmi eux des œuvres que nul autre n’a faites, ils n’auraient pas de péché ; mais maintenant ils les ont vues, et ils ont haï et moi et mon Père. 25 Mais cela est arrivé afin que s’accomplisse la parole qui est écrite dans leur loi : Ils m’ont haï sans cause. 26 Quand sera venu le consolateur, que je vous enverrai de la part du Père, l’Esprit de vérité, qui vient du Père, il rendra témoignage de moi ; 27 et vous aussi, vous rendrez témoignage, parce que vous êtes avec moi dès le commencement.
1 Je vous ai dit ces choses, afin qu’elles ne soient pas pour vous une occasion de chute. 2 Ils vous excluront des synagogues ; et même l’heure vient où quiconque vous fera mourir croira rendre un culte à Dieu. 3 Et ils agiront ainsi, parce qu’ils n’ont connu ni le Père ni moi. 4 Je vous ai dit ces choses, afin que, lorsque l’heure sera venue, vous vous souveniez que je vous les ai dites. Je ne vous en ai pas parlé dès le commencement, parce que j’étais avec vous. 5 Maintenant je m’en vais vers celui qui m’a envoyé, et aucun de vous ne me demande : Où vas-tu ? 6 Mais, parce que je vous ai dit ces choses, la tristesse a rempli votre cœur. 7 Cependant je vous dis la vérité : il vous est avantageux que je m’en aille, car si je ne m’en vais pas, le consolateur ne viendra pas vers vous ; mais, si je m’en vais, je vous l’enverrai. 8 Et quand il sera venu, il convaincra le monde en ce qui concerne le péché, la justice, et le jugement : 9 en ce qui concerne le péché, parce qu’ils ne croient pas en moi ; 10 la justice, parce que je vais au Père, et que vous ne me verrez plus ; 11 le jugement, parce que le prince de ce monde est jugé. 12 J’ai encore beaucoup de choses à vous dire, mais vous ne pouvez pas les porter maintenant. 13 Quand le consolateur sera venu, l’Esprit de vérité, il vous conduira dans toute la vérité ; car il ne parlera pas de lui-même, mais il dira tout ce qu’il aura entendu, et il vous annoncera les choses à venir. 14 Il me glorifiera, parce qu’il prendra de ce qui est à moi, et vous l’annoncera. 15 Tout ce que le Père a est à moi ; c’est pourquoi j’ai dit qu’il prend de ce qui est à moi, et qu’il vous l’annoncera. 16 Encore un peu de temps, et vous ne me verrez plus ; et puis encore un peu de temps, et vous me verrez, parce que je vais au Père. 17 Là-dessus, quelques-uns de ses disciples dirent entre eux : Que signifie ce qu’il nous dit : Encore un peu de temps, et vous ne me verrez plus ; et puis encore un peu de temps, et vous me verrez ? et : Parce que je vais au Père ? 18 Ils disaient donc : Que signifie ce qu’il dit : Encore un peu de temps ? Nous ne savons de quoi il parle. 19 Jésus, sachant qu’ils voulaient l’interroger, leur dit : Vous vous questionnez les uns les autres sur ce que j’ai dit : Encore un peu de temps, et vous ne me verrez plus ; et puis encore un peu de temps, et vous me verrez. 20 En vérité, en vérité, je vous le dis, vous pleurerez et vous vous lamenterez, et le monde se réjouira : vous serez dans la tristesse, mais votre tristesse se changera en joie. 21 La femme, lorsqu’elle enfante, éprouve de la tristesse, parce que son heure est venue ; mais, lorsqu’elle a donné le jour à l’enfant, elle ne se souvient plus de la souffrance, à cause de la joie qu’elle a de ce qu’un homme est né dans le monde. 22 Vous donc aussi, vous êtes maintenant dans la tristesse ; mais je vous reverrai, et votre cœur se réjouira, et nul ne vous ravira votre joie. 23 En ce jour-là, vous ne m’interrogerez plus sur rien. En vérité, en vérité, je vous le dis, ce que vous demanderez au Père, il vous le donnera en mon nom. 24 Jusqu’à présent vous n’avez rien demandé en mon nom. Demandez, et vous recevrez, afin que votre joie soit parfaite. 25 Je vous ai dit ces choses en paraboles. L’heure vient où je ne vous parlerai plus en paraboles, mais où je vous parlerai ouvertement du Père. 26 En ce jour, vous demanderez en mon nom, et je ne vous dis pas que je prierai le Père pour vous ; 27 car le Père lui-même vous aime, parce que vous m’avez aimé, et que vous avez cru que je suis sorti de Dieu. 28 Je suis sorti du Père, et je suis venu dans le monde ; maintenant je quitte le monde, et je vais au Père. 29 Ses disciples lui dirent : Voici, maintenant tu parles ouvertement, et tu n’emploies aucune parabole. 30 Maintenant nous savons que tu sais toutes choses, et que tu n’as pas besoin que quelqu’un t’interroge ; c’est pourquoi nous croyons que tu es sorti de Dieu. 31 Jésus leur répondit : Vous croyez maintenant. 32 Voici, l’heure vient, et elle est déjà venue, où vous serez dispersés chacun de son côté, et où vous me laisserez seul ; mais je ne suis pas seul, car le Père est avec moi. 33 Je vous ai dit ces choses, afin que vous ayez la paix en moi. Vous aurez des tribulations dans le monde ; mais prenez courage, j’ai vaincu le monde.

Les trésors de la foi

« Vous servirez l’Éternel, votre Dieu, et il bénira ton pain et tes eaux. »

Méditation quotidienne

Quelle promesse ! Servir Dieu est déjà en soi-même un délice. Mais quel privilège s’y ajoute, si sa bénédiction repose encore sur nous en tout. Les choses les plus ordinaires deviennent sanctifiées et bénies, quand nous-mêmes sommes consacrés au Seigneur. Le Seigneur Jésus prit du pain et le bénit : pour nous aussi, le pain que nous mangeons est un pain béni. Jésus bénit l’eau et en fit du vin : l’eau que nous buvons est infiniment meilleure qu’aucun des vins qui réjouissent les hommes ; chacune de ses gouttes porte avec elle une grâce. La bénédiction divine repose sur l’homme de Dieu en toutes choses, et demeure avec lui en tout temps. Et si nous n’avons que du pain et de l’eau ? Eh bien ! Ce pain et cette eau sont bénis. Le pain et l’eau, nous les aurons ; condition nécessaire, car il faut qu’ils existent pour que Dieu puisse les bénir : « Ton pain te sera donné et tes eaux ne te manqueront point. » Ésaïe 33.16

Avec Dieu à notre table, non seulement nous demandons une bénédiction, mais nous l’avons. Ce n’est pas à l’autel seulement, mais à table que nous la recevons. Il sert bien ceux qui le servent bien. Et cette bénédiction de la table n’est pas un dû, mais une grâce ; grâce triple en réalité : il nous accorde la grâce de le servir ; par grâce aussi, et pour ce service, il nous nourrit de pain ; et sa grâce, enfin, bénit encore ce pain.

Charles Spurgeon

Tout pour qu’Il règne !

La prière comme Jésus la conçoit

Priez sans cesse.

Quelle est notre conception de la prière ? Si nous la concevons comme la respiration de notre âme, aussi indispensable que la respiration pulmonaire ou la circulation de notre sang, nous sommes dans le vrai. Nous respirons sans cesse, et notre sang s’écoule sans cesse, et nous ne nous en apercevons pas. De même il peut se faire que nous ne sentions pas notre contact avec Dieu, mais si nous Lui obéissons sans cesse, le contact reste établi. La prière n’est pas un exercice qu’on pratique de temps en temps, c’est la vie même de notre âme. C’est pourquoi nous devons prier sans cesse, être comme les petits enfants qui sans cesse ont quelque chose à dire ou à demander à leurs parents. La prière doit jaillir de notre cœur à toute occasion.

Jésus ne parle jamais de prières qui resteraient sans réponse : il avait la certitude absolue que la prière reçoit toujours une réponse. Possédons-nous cette certitude ? « Quiconque demande reçoit ». « Mais pourtant… », disons-nous. Or, Dieu répond toujours à nos prières ; de la manière qui est en réalité la meilleure, bien que l’exaucement de nos requêtes, sur le terrain où nous nous sommes placés, ne nous soit pas tout de suite accordé. Possédons-nous cette certitude, qu’il y a toujours une réponse de Dieu.

Nous atténuons, nous affaiblissons les paroles de Jésus, pour les mettre d’accord avec le sens commun. Mais il n’aurait pas valu la peine qu’il vînt sur la terre pour nous enseigner le sens commun. Ce qu’il nous dit de la prière est une révélation

Oswald Chambers