Vous pouvez suivre ici chaque jour un plan de lecture de la Bible sur un an, vous permettant d'enrichir votre méditation quotidienne.
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« Vous servirez l’Éternel, votre Dieu, et il bénira ton pain et tes eaux. »
Quelle promesse ! Servir Dieu est déjà en soi-même un délice. Mais quel privilège s’y ajoute, si sa bénédiction repose encore sur nous en tout. Les choses les plus ordinaires deviennent sanctifiées et bénies, quand nous-mêmes sommes consacrés au Seigneur. Le Seigneur Jésus prit du pain et le bénit : pour nous aussi, le pain que nous mangeons est un pain béni. Jésus bénit l’eau et en fit du vin : l’eau que nous buvons est infiniment meilleure qu’aucun des vins qui réjouissent les hommes ; chacune de ses gouttes porte avec elle une grâce. La bénédiction divine repose sur l’homme de Dieu en toutes choses, et demeure avec lui en tout temps. Et si nous n’avons que du pain et de l’eau ? Eh bien ! Ce pain et cette eau sont bénis. Le pain et l’eau, nous les aurons ; condition nécessaire, car il faut qu’ils existent pour que Dieu puisse les bénir : « Ton pain te sera donné et tes eaux ne te manqueront point. » Ésaïe 33.16
Avec Dieu à notre table, non seulement nous demandons une bénédiction, mais nous l’avons. Ce n’est pas à l’autel seulement, mais à table que nous la recevons. Il sert bien ceux qui le servent bien. Et cette bénédiction de la table n’est pas un dû, mais une grâce ; grâce triple en réalité : il nous accorde la grâce de le servir ; par grâce aussi, et pour ce service, il nous nourrit de pain ; et sa grâce, enfin, bénit encore ce pain.
Charles Spurgeon
Priez sans cesse.
Quelle est notre conception de la prière ? Si nous la concevons comme la respiration de notre âme, aussi indispensable que la respiration pulmonaire ou la circulation de notre sang, nous sommes dans le vrai. Nous respirons sans cesse, et notre sang s’écoule sans cesse, et nous ne nous en apercevons pas. De même il peut se faire que nous ne sentions pas notre contact avec Dieu, mais si nous Lui obéissons sans cesse, le contact reste établi. La prière n’est pas un exercice qu’on pratique de temps en temps, c’est la vie même de notre âme. C’est pourquoi nous devons prier sans cesse, être comme les petits enfants qui sans cesse ont quelque chose à dire ou à demander à leurs parents. La prière doit jaillir de notre cœur à toute occasion.
Jésus ne parle jamais de prières qui resteraient sans réponse : il avait la certitude absolue que la prière reçoit toujours une réponse. Possédons-nous cette certitude ? « Quiconque demande reçoit ». « Mais pourtant… », disons-nous. Or, Dieu répond toujours à nos prières ; de la manière qui est en réalité la meilleure, bien que l’exaucement de nos requêtes, sur le terrain où nous nous sommes placés, ne nous soit pas tout de suite accordé. Possédons-nous cette certitude, qu’il y a toujours une réponse de Dieu.
Nous atténuons, nous affaiblissons les paroles de Jésus, pour les mettre d’accord avec le sens commun. Mais il n’aurait pas valu la peine qu’il vînt sur la terre pour nous enseigner le sens commun. Ce qu’il nous dit de la prière est une révélation
Oswald Chambers