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Reprenez votre lecture en cours : Jean 17 (CRA)

Bible en un an Jour

Vous pouvez suivre ici chaque jour un plan de lecture de la Bible sur un an, vous permettant d'enrichir votre méditation quotidienne.
Cliquez simplement sur les chapitres ci-dessous pour les lire chaque jour.

Intervention n° 2 de Job

1 Job prit la parole et dit : 2 Oh ! s’il était possible de peser ma douleur, Et si toutes mes calamités étaient sur la balance, 3 Elles seraient plus pesantes que le sable de la mer ; Voilà pourquoi mes paroles vont jusqu’à la folie ! 4 Car les flèches du Tout-Puissant m’ont percé, Et mon âme en suce le venin ; Les terreurs de Dieu se rangent en bataille contre moi. 5 L’âne sauvage crie-t-il auprès de l’herbe tendre ? Le bœuf mugit-il auprès de son fourrage ? 6 Peut-on manger ce qui est fade et sans sel ? Y a-t-il de la saveur dans le blanc d’un œuf ? 7 Ce que je voudrais ne pas toucher, C’est là ma nourriture, si dégoûtante soit-elle ! 8 Puisse mon vœu s’accomplir, Et Dieu veuille réaliser mon espérance ! 9 Qu’il plaise à Dieu de m’écraser, Qu’il étende sa main et qu’il m’achève ! 10 Il me restera du moins une consolation, Une joie dans les maux dont il m’accable : Jamais je n’ai transgressé les ordres du Saint. 11 Pourquoi espérer quand je n’ai plus de force ? Pourquoi attendre quand ma fin est certaine ? 12 Ma force est-elle une force de pierre ? Mon corps est-il d’airain ? 13 Ne suis-je pas sans ressource, Et le salut n’est-il pas loin de moi ? 14 Celui qui souffre a droit à la compassion de son ami, Même quand il abandonnerait la crainte du Tout-Puissant. 15 Mes frères sont perfides comme un torrent, Comme le lit des torrents qui disparaissent. 16 Les glaçons en troublent le cours, La neige s’y précipite ; 17 Viennent les chaleurs, et ils tarissent, Les feux du soleil, et leur lit demeure à sec. 18 Les caravanes se détournent de leur chemin, S’enfoncent dans le désert, et périssent. 19 Les caravanes de Théma fixent le regard, Les voyageurs de Séba sont pleins d’espoir ; 20 Ils sont honteux d’avoir eu confiance, Ils restent confondus quand ils arrivent. 21 Ainsi, vous êtes comme si vous n’existiez pas ; Vous voyez mon angoisse, et vous en avez horreur ! 22 Vous ai-je dit : Donnez-moi quelque chose, Faites en ma faveur des présents avec vos biens, 23 Délivrez-moi de la main de l’ennemi, Rachetez-moi de la main des méchants ? 24 Instruisez-moi, et je me tairai ; Faites-moi comprendre en quoi j’ai péché. 25 Que les paroles vraies sont persuasives ! Mais que prouvent vos remontrances ? 26 Voulez-vous donc blâmer ce que j’ai dit, Et ne voir que du vent dans les discours d’un désespéré ? 27 Vous accablez un orphelin, Vous persécutez votre ami. 28 Regardez-moi, je vous prie ! Vous mentirais-je en face ? 29 Revenez, ne soyez pas injustes ; Revenez, et reconnaissez mon innocence. 30 Y a-t-il de l’iniquité sur ma langue, Et ma bouche ne discerne-t-elle pas le mal ?
1 Le sort de l’homme sur la terre est celui d’un soldat, Et ses jours sont ceux d’un mercenaire. 2 Comme l’esclave soupire après l’ombre, Comme l’ouvrier attend son salaire, 3 Ainsi j’ai pour partage des mois de douleur, J’ai pour mon lot des nuits de souffrance. 4 Je me couche, et je dis : Quand me lèverai-je ? quand finira la nuit ? Et je suis rassasié d’agitations jusqu’au point du jour. 5 Mon corps se couvre de vers et d’une croûte terreuse, Ma peau se crevasse et se dissout. 6 Mes jours sont plus rapides que la navette du tisserand, Ils s’évanouissent : plus d’espérance ! 7 Souviens-toi que ma vie est un souffle ! Mes yeux ne reverront pas le bonheur. 8 L’œil qui me regarde ne me regardera plus ; Ton œil me cherchera, et je ne serai plus. 9 Comme la nuée se dissipe et s’en va, Celui qui descend au séjour des morts ne remontera pas ; 10 Il ne reviendra plus dans sa maison, Et le lieu qu’il habitait ne le connaîtra plus. 11 C’est pourquoi je ne retiendrai point ma bouche, Je parlerai dans l’angoisse de mon cœur, Je me plaindrai dans l’amertume de mon âme. 12 Suis-je une mer, ou un monstre marin, Pour que tu établisses des gardes autour de moi ? 13 Quand je dis : Mon lit me soulagera, Ma couche calmera mes douleurs, 14 C’est alors que tu m’effraies par des songes, Que tu m’épouvantes par des visions. 15 Ah ! je voudrais être étranglé ! Je voudrais la mort plutôt que ces os ! 16 Je les méprise !… je ne vivrai pas toujours… Laisse-moi, car ma vie n’est qu’un souffle. 17 Qu’est-ce que l’homme, pour que tu en fasses tant de cas, Pour que tu daignes prendre garde à lui, 18 Pour que tu le visites tous les matins, Pour que tu l’éprouves à tous les instants ? 19 Quand cesseras-tu d’avoir le regard sur moi ? Quand me laisseras-tu le temps d’avaler ma salive ? 20 Si j’ai péché, qu’ai-je pu te faire, gardien des hommes ? Pourquoi me mettre en butte à tes traits ? Pourquoi me rendre à charge à moi-même ? 21 Que ne pardonnes-tu mon péché, Et que n’oublies-tu mon iniquité ? Car je vais me coucher dans la poussière ; Tu me chercheras, et je ne serai plus.

Intervention n° 1 de Bildad

1 Bildad de Schuach prit la parole et dit : 2 Jusqu’à quand veux-tu discourir de la sorte, Et les paroles de ta bouche seront-elles un vent impétueux ? 3 Dieu renverserait-il le droit ? Le Tout-Puissant renverserait-il la justice ? 4 Si tes fils ont péché contre lui, Il les a livrés à leur péché. 5 Mais toi, si tu as recours à Dieu, Si tu implores le Tout-Puissant ; 6 Si tu es juste et droit, Certainement alors il veillera sur toi, Et rendra le bonheur à ton innocente demeure ; 7 Ton ancienne prospérité semblera peu de chose, Celle qui t’est réservée sera bien plus grande. 8 Interroge ceux des générations passées, Sois attentif à l’expérience de leurs pères. 9 Car nous sommes d’hier, et nous ne savons rien, Nos jours sur la terre ne sont qu’une ombre. 10 Ils t’instruiront, ils te parleront, Ils tireront de leur cœur ces sentences : 11 Le jonc croît-il sans marais ? Le roseau croît-il sans humidité ? 12 Encore vert et sans qu’on le coupe, Il sèche plus vite que toutes les herbes. 13 Ainsi arrive-t-il à tous ceux qui oublient Dieu, Et l’espérance de l’impie périra. 14 Son assurance est brisée, Son soutien est une toile d’araignée. 15 Il s’appuie sur sa maison, et elle n’est pas ferme ; Il s’y cramponne, et elle ne résiste pas. 16 Dans toute sa vigueur, en plein soleil, Il étend ses rameaux sur son jardin, 17 Il entrelace ses racines parmi les pierres, Il pénètre jusque dans les murailles ; 18 L’arrache-t-on du lieu qu’il occupe, Ce lieu le renie : Je ne t’ai point connu ! 19 Telles sont les délices que ses voies lui procurent. Puis sur le même sol d’autres s’élèvent après lui. 20 Non, Dieu ne rejette point l’homme intègre, Et il ne protège point les méchants. 21 Il remplira ta bouche de cris de joie, Et tes lèvres de chants d’allégresse. 22 Tes ennemis seront couverts de honte ; La tente des méchants disparaîtra.

La prière sacerdotale

1 Après avoir ainsi parlé, Jésus leva les yeux au ciel, et dit : Père, l’heure est venue ! Glorifie ton Fils, afin que ton Fils te glorifie, 2 selon que tu lui as donné pouvoir sur toute chair, afin qu’il accorde la vie éternelle à tous ceux que tu lui as donnés. 3 Or, la vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ. 4 Je t’ai glorifié sur la terre, j’ai achevé l’œuvre que tu m’as donnée à faire. 5 Et maintenant toi, Père, glorifie-moi auprès de toi-même de la gloire que j’avais auprès de toi avant que le monde soit. 6 J’ai fait connaître ton nom aux hommes que tu m’as donnés du milieu du monde. Ils étaient à toi, et tu me les as donnés ; et ils ont gardé ta parole. 7 Maintenant ils ont connu que tout ce que tu m’as donné vient de toi. 8 Car je leur ai donné les paroles que tu m’as données ; et ils les ont reçues, et ils ont vraiment connu que je suis sorti de toi, et ils ont cru que tu m’as envoyé. 9 C’est pour eux que je prie. Je ne prie pas pour le monde, mais pour ceux que tu m’as donnés, parce qu’ils sont à toi ; 10 et tout ce qui est à moi est à toi, et ce qui est à toi est à moi ; et je suis glorifié en eux. 11 Je ne suis plus dans le monde, et ils sont dans le monde, et je vais à toi. Père saint, garde-les en ton nom que tu m’as donné, afin qu’ils soient un comme nous. 12 Lorsque j’étais avec eux [dans le monde], je les gardais en ton nom. J’ai gardé ceux que tu m’as donnés, et aucun d’eux ne s’est perdu, sinon le fils de perdition, afin que l’Écriture soit accomplie. 13 Et maintenant je vais à toi, et je dis ces choses dans le monde, afin qu’ils aient en eux ma joie parfaite. 14 Je leur ai donné ta parole ; et le monde les a haïs, parce qu’ils ne sont pas du monde, comme moi je ne suis pas du monde. 15 Je ne te prie pas de les ôter du monde, mais de les préserver du malin. 16 Ils ne sont pas du monde, comme moi je ne suis pas du monde. 17 Sanctifie-les par ta vérité : ta parole est la vérité. 18 Comme tu m’as envoyé dans le monde, je les ai aussi envoyés dans le monde. 19 Et je me sanctifie moi-même pour eux, afin qu’eux aussi soient sanctifiés par la vérité. 20 Ce n’est pas pour eux seulement que je prie, mais encore pour ceux qui croiront en moi par leur parole, 21 afin que tous soient un, comme toi, Père, tu es en moi, et comme je suis en toi, afin qu’eux aussi soient un en nous, pour que le monde croie que tu m’as envoyé. 22 Je leur ai donné la gloire que tu m’as donnée, afin qu’ils soient un comme nous sommes un, 23 moi en eux, et toi en moi, afin qu’ils soient parfaitement un, et que le monde connaisse que tu m’as envoyé et que tu les as aimés comme tu m’as aimé. 24 Père, je veux que là où je suis ceux que tu m’as donnés soient aussi avec moi, afin qu’ils voient ma gloire, la gloire que tu m’as donnée, parce que tu m’as aimé avant la fondation du monde. 25 Père juste, le monde ne t’a point connu ; mais moi je t’ai connu, et ceux-ci ont connu que tu m’as envoyé. 26 Je leur ai fait connaître ton nom, et je le leur ferai connaître, afin que l’amour dont tu m’as aimé soit en eux, et que je sois en eux.

Mort et résurrection de Jésus
Arrestation de Jésus

1 Lorsqu’il eut dit ces choses, Jésus alla avec ses disciples de l’autre côté du torrent du Cédron, où se trouvait un jardin, dans lequel il entra, lui et ses disciples. 2 Judas, qui le livrait, connaissait ce lieu, parce que Jésus et ses disciples s’y étaient souvent réunis. 3 Judas donc, ayant pris la cohorte, et des huissiers qu’envoyèrent les principaux sacrificateurs et les pharisiens, vint là avec des lanternes, des flambeaux et des armes. 4 Jésus, sachant tout ce qui devait lui arriver, s’avança, et leur dit : Qui cherchez-vous ? 5 Ils lui répondirent : Jésus de Nazareth. Jésus leur dit : C’est moi. Et Judas, qui le livrait, était avec eux. 6 Lorsque Jésus leur eut dit : C’est moi, ils reculèrent et tombèrent par terre. 7 Il leur demanda de nouveau : Qui cherchez-vous ? Et ils dirent : Jésus de Nazareth. 8 Jésus répondit : Je vous ai dit que c’est moi. Si donc c’est moi que vous cherchez, laissez aller ceux-ci. 9 Il dit cela, afin que s’accomplisse la parole qu’il avait dite : Je n’ai perdu aucun de ceux que tu m’as donnés. 10 Simon Pierre, qui avait une épée, la tira, frappa le serviteur du souverain sacrificateur, et lui coupa l’oreille droite. Ce serviteur s’appelait Malchus. 11 Jésus dit à Pierre : Remets ton épée dans le fourreau. Ne boirai-je pas la coupe que le Père m’a donnée à boire ?

Jésus devant les autorités juives

12 La cohorte, le tribun, et les huissiers des Juifs, se saisirent alors de Jésus, et le lièrent. 13 Ils l’emmenèrent d’abord chez Anne ; car il était le beau-père de Caïphe, qui était souverain sacrificateur cette année-là. 14 Et Caïphe était celui qui avait donné ce conseil aux Juifs : Il est avantageux qu’un seul homme meure pour le peuple. 15 Simon Pierre, avec un autre disciple, suivait Jésus. Ce disciple était connu du souverain sacrificateur, et il entra avec Jésus dans la cour du souverain sacrificateur ; 16 mais Pierre resta dehors près de la porte. L’autre disciple, qui était connu du souverain sacrificateur, sortit, parla à la portière, et fit entrer Pierre. 17 Alors la servante, la portière, dit à Pierre : Toi aussi, n’es-tu pas des disciples de cet homme ? Il dit : Je n’en suis point. 18 Les serviteurs et les huissiers, qui étaient là, avaient allumé un brasier, car il faisait froid, et ils se chauffaient. Pierre se tenait avec eux, et se chauffait. 19 Le souverain sacrificateur interrogea Jésus sur ses disciples et sur sa doctrine. 20 Jésus lui répondit : J’ai parlé ouvertement au monde ; j’ai toujours enseigné dans la synagogue et dans le temple, où tous les Juifs s’assemblent, et je n’ai rien dit en secret. 21 Pourquoi m’interroges-tu ? Interroge sur ce que je leur ai dit ceux qui m’ont entendu ; voici, ceux-là savent ce que j’ai dit. 22 À ces mots, un des huissiers, qui se trouvait là, donna un soufflet à Jésus, en disant : Est-ce ainsi que tu réponds au souverain sacrificateur ? 23 Jésus lui dit : Si j’ai mal parlé, explique-moi ce que j’ai dit de mal ; et si j’ai bien parlé, pourquoi me frappes-tu ? 24 Anne l’envoya lié à Caïphe, le souverain sacrificateur. 25 Simon Pierre était là, et se chauffait. On lui dit : Toi aussi, n’es-tu pas de ses disciples ? Il le nia, et dit : Je n’en suis point. 26 Un des serviteurs du souverain sacrificateur, parent de celui à qui Pierre avait coupé l’oreille, dit : Ne t’ai-je pas vu avec lui dans le jardin ? 27 Pierre le nia de nouveau. Et aussitôt le coq chanta.

Jésus devant les autorités romaines

28 Ils conduisirent Jésus de chez Caïphe au prétoire : c’était le matin. Ils n’entrèrent point eux-mêmes dans le prétoire, afin de ne pas se souiller, et de pouvoir manger la Pâque. 29 Pilate sortit donc pour aller vers eux, et il dit : Quelle accusation portez-vous contre cet homme ? 30 Ils lui répondirent : Si ce n’était pas un malfaiteur, nous ne te l’aurions pas livré. 31 Sur quoi Pilate leur dit : Prenez-le vous-mêmes, et jugez-le selon votre loi. Les Juifs lui dirent : Il ne nous est pas permis de mettre quelqu’un à mort. 32 C’était afin que s’accomplisse la parole que Jésus avait dite, lorsqu’il indiqua de quelle mort il devait mourir. 33 Pilate rentra dans le prétoire, appela Jésus, et lui dit : Es-tu le roi des Juifs ? 34 Jésus répondit : Est-ce de toi-même que tu dis cela, ou d’autres te l’ont-ils dit de moi ? 35 Pilate répondit : Moi, suis-je Juif ? Ta nation et les principaux sacrificateurs t’ont livré à moi : qu’as-tu fait ? 36 Mon royaume n’est pas de ce monde, répondit Jésus. Si mon royaume était de ce monde, mes serviteurs auraient combattu pour moi afin que je ne sois pas livré aux Juifs ; mais maintenant mon royaume n’est point d’ici-bas. 37 Pilate lui dit : Tu es donc roi ? Jésus répondit : Tu le dis, je suis roi. Je suis né et je suis venu dans le monde pour rendre témoignage à la vérité. Quiconque est de la vérité écoute ma voix. 38 Pilate lui dit : Qu’est-ce que la vérité ? Après avoir dit cela, il sortit de nouveau pour aller vers les Juifs, et il leur dit : Je ne trouve aucun crime en lui. 39 Mais, comme c’est parmi vous une coutume que je vous relâche quelqu’un à la fête de Pâque, voulez-vous que je vous relâche le roi des Juifs ? 40 Alors de nouveau tous s’écrièrent : Non pas lui, mais Barabbas. Or, Barabbas était un brigand.

Les trésors de la foi

« Si ces choses sont en vous, et qu’elles y abondent, elles ne vous laisseront point oisifs ni stériles dans la connaissance de notre Seigneur Jésus-Christ. »

Méditation quotidienne

Si nous voulons glorifier le Seigneur par une vie féconde, il est certaines choses qu’il nous faut posséder ; car rien ne peut sortir de nous qui ne soit d’abord en nous. Commençons par la foi, qui est la base de toutes les vertus. Puis, appliquons-nous à y ajouter la vertu, la connaissance, la tempérance, la patience. Avec cela, il nous faut la piété et l’amour fraternel. Toutes ces choses produiront en nous, comme fruit de notre vie, une activité utile ; mais nous ne serons pas des théoriciens paresseux, mais des pratiquants réels de la Parole. Ces choses saintes ne doivent pas seulement se trouver en nous, mais y abonder, sans quoi nous serons stériles. Le fruit est le trop plein de la vie, et il faut être plein, avant de déborder. Nous avons vu des hommes richement doués, et auxquels étaient offertes des occasions admirables, ne jamais faire aucun bien réel pour la conversion des âmes. Après mur examen, nous avons conclu qu’il leur manquait certaines grâces absolument essentielles pour produire ce résultat. En vue d’une utilité réelle, des grâces valent mieux que des dons.

Tel est l’homme, telle est son œuvre. Pour faire mieux, il faut être meilleur. Puisse ce texte suggérer une heureuse détermination à ceux qui professent d’une façon stérile, ainsi qu’à moi-même, par la même occasion.

Charles Spurgeon

Tout pour qu’Il règne !

Le baptême du Saint-Esprit

J’enverrai sur vous ce que mon Père a promis. Demeurez dans la ville, jusqu’à ce que vous soyez revêtus de la puissance d’en haut.

Les disciples devaient rester à Jérusalem, non pas seulement pour se préparer à leur mission, mais pour attendre ce que Jésus leur avait promis. « Élevé par la puissance de Dieu, dit Pierre le jour de la Pentecôte, ce Jésus que vous avez mis à mort et que Dieu a ressuscité, a reçu du Père l’Esprit Saint et l’a répandu sur ses disciples vous le voyez, vous l’entendez, »

Avant que Jésus ait été glorifié, l’Esprit ne pouvait se manifester sur la terre (voyez Jean 7, ~ Pour nous, nous n’avons pas à l’attendre comme les disciples. Il est tout prêt pour nous, si nous sommes prêts pour Lui.

Recevoir le Saint-Esprit, c’est recevoir la vie même du Seigneur ressuscité et glorifié. Le baptême du Saint-Esprit n’est pas autre chose que cela. Le Nouveau Testament nous l’enseigne très clairement.

Le baptême du Saint-Esprit n’est pas un fait momentané, c’est une présence éternelle. « C’est ici l’éternelle vie, qu’ils te connaissent, toi le seul vrai Dieu, et Jésus-Christ que tu as envoyé ». Commencez dès maintenant à vivre de cette vie, qui ne finira jamais.

Oswald Chambers