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Reprenez votre lecture en cours : Jean 17 (STA)

Bible en un an Jour

Vous pouvez suivre ici chaque jour un plan de lecture de la Bible sur un an, vous permettant d'enrichir votre méditation quotidienne.
Cliquez simplement sur les chapitres ci-dessous pour les lire chaque jour.

Accession d’Esther au trône
Destitution de la reine Vasthi

1 C’était du temps d’Assuérus, de cet Assuérus qui régnait depuis l’Inde jusqu’en Éthiopie sur cent vingt-sept provinces ; 2 et le roi Assuérus était alors assis sur son trône royal à Suse, dans la capitale. 3 La troisième année de son règne, il fit un festin à tous ses princes et à ses serviteurs ; les commandants de l’armée des Perses et des Mèdes, les grands et les chefs des provinces furent réunis en sa présence. 4 Il montra la splendide richesse de son royaume et l’éclatante magnificence de sa grandeur pendant nombre de jours, pendant cent quatre-vingts jours. 5 Lorsque ces jours furent écoulés, le roi fit pour tout le peuple qui se trouvait à Suse, la capitale, depuis le plus grand jusqu’au plus petit, un festin qui dura sept jours, dans la cour du jardin de la maison royale. 6 Des tentures blanches, vertes et bleues, étaient attachées par des cordons de byssus et de pourpre à des anneaux d’argent et à des colonnes de marbre. Des lits d’or et d’argent reposaient sur un pavé de porphyre, de marbre, de nacre et de pierres noires. 7 On servait à boire dans des vases d’or, de différentes espèces, et il y avait abondance de vin royal, grâce à la libéralité du roi. 8 Mais on ne forçait personne à boire, car le roi avait ordonné à tous les gens de sa maison de se conformer à la volonté de chacun. 9 La reine Vasthi fit aussi un festin pour les femmes dans la maison royale du roi Assuérus. 10 Le septième jour, comme le cœur du roi était réjoui par le vin, il ordonna à Mehuman, Biztha, Harbona, Bigtha, Abagtha, Zéthar et Carcas, les sept eunuques qui servaient devant le roi Assuérus, 11 d’amener en sa présence la reine Vasthi, avec la couronne royale, pour montrer sa beauté aux peuples et aux grands, car elle était belle de figure. 12 Mais la reine Vasthi refusa de venir, quand elle reçut par les eunuques l’ordre du roi. Et le roi fut très irrité, il fut enflammé de colère. 13 Alors le roi s’adressa aux sages qui avaient la connaissance des temps. Car ainsi se traitaient les affaires du roi, devant tous ceux qui connaissaient les lois et le droit. 14 Il avait auprès de lui Carschena, Schéthar, Admatha, Tarsis, Mérès, Marsena, Memucan, sept princes de Perse et de Médie, qui voyaient la face du roi et qui occupaient le premier rang dans le royaume. 15 Quelle loi, dit-il, faut-il appliquer à la reine Vasthi, pour n’avoir point exécuté ce que le roi Assuérus lui a ordonné par les eunuques ? 16 Memucan répondit devant le roi et les princes : Ce n’est pas seulement à l’égard du roi que la reine Vasthi a mal agi ; c’est aussi envers tous les princes et tous les peuples qui sont dans toutes les provinces du roi Assuérus. 17 Car l’action de la reine parviendra à la connaissance de toutes les femmes, et les portera à mépriser leur mari ; elles diront : Le roi Assuérus avait ordonné qu’on amène en sa présence la reine Vasthi, et elle n’y est pas allée. 18 Et dès ce jour les princesses de Perse et de Médie qui auront appris l’action de la reine la rapporteront à tous les chefs du roi ; de là beaucoup de mépris et de colère. 19 Si le roi le trouve bon, qu’on publie de sa part et qu’on écrive parmi les lois des Perses et des Mèdes, avec défense de la transgresser, une ordonnance royale d’après laquelle Vasthi ne paraîtra plus devant le roi Assuérus et le roi donnera la dignité de reine à une autre qui soit meilleure qu’elle. 20 L’édit du roi sera connu dans tout son royaume, quelque grand qu’il soit, et toutes les femmes rendront honneur à leur mari, depuis le plus grand jusqu’au plus petit. 21 Cet avis fut approuvé du roi et des princes, et le roi agit d’après la parole de Memucan. 22 Il envoya des lettres à toutes les provinces du royaume, à chaque province selon son écriture et à chaque peuple selon sa langue ; elles portaient que tout homme devait être le maître dans sa maison, et qu’il parlerait la langue de son peuple.

Choix d’Esther comme reine

1 Après ces choses, lorsque la colère du roi Assuérus se fut calmée, il pensa à Vasthi, à ce qu’elle avait fait, et à la décision qui avait été prise à son sujet. 2 Alors ceux qui servaient le roi dirent : Qu’on cherche pour le roi des jeunes filles vierges, et belles de figure ; 3 que le roi établisse dans toutes les provinces de son royaume des commissaires chargés de rassembler toutes les jeunes filles vierges, et belles de figure, à Suse, la capitale, dans la maison des femmes, sous la surveillance d’Hégué, eunuque du roi et gardien des femmes, qui leur donnera les choses nécessaires pour leur toilette ; 4 et que la jeune fille qui plaira au roi devienne reine à la place de Vasthi. Cet avis eut l’approbation du roi, et il fit ainsi. 5 Il y avait dans Suse, la capitale, un Juif nommé Mardochée, fils de Jaïr, fils de Schimeï, fils de Kis, homme de Benjamin, 6 qui avait été emmené de Jérusalem parmi les captifs déportés avec Jéconia, roi de Juda, par Nebucadnetsar, roi de Babylone. 7 Il élevait Hadassa, qui est Esther, fille de son oncle ; car elle n’avait ni père ni mère. La jeune fille était belle de taille et belle de figure. À la mort de son père et de sa mère, Mardochée l’avait adoptée pour fille. 8 Lorsqu’on eut publié l’ordre du roi et son édit, et qu’un grand nombre de jeunes filles furent rassemblées à Suse, la capitale, sous la surveillance d’Hégaï, Esther fut aussi prise et conduite dans la maison du roi, sous la surveillance d’Hégaï, gardien des femmes. 9 La jeune fille lui plut, et trouva grâce devant lui ; il s’empressa de lui fournir les choses nécessaires pour sa toilette et pour sa subsistance, lui donna sept jeunes filles choisies dans la maison du roi, et la plaça avec ses jeunes filles dans le meilleur appartement de la maison des femmes. 10 Esther ne fit connaître ni son peuple ni sa naissance, car Mardochée lui avait défendu d’en parler. 11 Et chaque jour Mardochée allait et venait devant la cour de la maison des femmes, pour savoir comment se portait Esther et comment on la traitait. 12 Chaque jeune fille allait à son tour vers le roi Assuérus, après avoir employé douze mois à s’acquitter de ce qui était prescrit aux femmes ; pendant ce temps, elles prenaient soin de leur toilette, six mois avec de l’huile de myrrhe, et six mois avec des aromates et des parfums en usage parmi les femmes. 13 C’est ainsi que chaque jeune fille allait vers le roi ; et, quand elle passait de la maison des femmes dans la maison du roi, on lui faisait prendre avec elle tout ce qu’elle voulait. 14 Elle y allait le soir ; et le lendemain matin elle passait dans la seconde maison des femmes, sous la surveillance de Schaaschgaz, eunuque du roi et gardien des concubines. Elle ne retournait plus vers le roi, à moins que le roi n’en ait le désir et qu’elle ne soit appelée par son nom. 15 Lorsque son tour d’aller vers le roi fut arrivé, Esther, fille d’Abichaïl, oncle de Mardochée qui l’avait adoptée pour fille, ne demanda que ce qui fut désigné par Hégaï, eunuque du roi et gardien des femmes. Esther trouvait grâce aux yeux de tous ceux qui la voyaient. 16 Esther fut conduite auprès du roi Assuérus, dans sa maison royale, le dixième mois, qui est le mois de Tébeth, la septième année de son règne. 17 Le roi aima Esther plus que toutes les autres femmes, et elle obtint grâce et faveur devant lui plus que toutes les autres jeunes filles. Il mit la couronne royale sur sa tête, et la fit reine à la place de Vasthi. 18 Le roi donna un grand festin à tous ses princes et à ses serviteurs, un festin en l’honneur d’Esther ; il accorda du repos aux provinces, et fit des présents avec une libéralité royale.

Échec d’un complot grâce à Mardochée

19 La seconde fois qu’on assembla les jeunes filles, Mardochée était assis à la porte du roi. 20 Esther n’avait fait connaître ni sa naissance ni son peuple, car Mardochée le lui avait défendu, et elle suivait les ordres de Mardochée aussi fidèlement qu’à l’époque où elle était sous sa tutelle. 21 Dans ce même temps, comme Mardochée était assis à la porte du roi, Bigthan et Théresch, deux eunuques du roi, gardes du seuil, cédèrent à un mouvement d’irritation et voulurent porter la main sur le roi Assuérus. 22 Mardochée eut connaissance de la chose et en informa la reine Esther, qui la redit au roi de la part de Mardochée. 23 Le fait ayant été vérifié et trouvé exact, les deux eunuques furent pendus à un bois. Et cela fut écrit dans le livre des Chroniques en présence du roi.

Menace contre les Juifs
Édit d’Haman contre les Juifs

1 Après ces choses, le roi Assuérus fit monter au pouvoir Haman, fils d’Hammedatha, l’Agaguite ; il l’éleva en dignité et plaça son siège au-dessus de ceux de tous les chefs qui étaient auprès de lui. 2 Tous les serviteurs du roi, qui se tenaient à la porte du roi, fléchissaient le genou et se prosternaient devant Haman, car tel était l’ordre du roi à son égard. Mais Mardochée ne fléchissait point le genou et ne se prosternait point. 3 Et les serviteurs du roi, qui se tenaient à la porte du roi, dirent à Mardochée : Pourquoi transgresses-tu l’ordre du roi ? 4 Comme ils le lui répétaient chaque jour et qu’il ne les écoutait pas, ils en informèrent Haman, pour voir si Mardochée persisterait dans sa résolution ; car il leur avait dit qu’il était Juif. 5 Et Haman vit que Mardochée ne fléchissait point le genou et ne se prosternait point devant lui. Il fut rempli de fureur ; 6 mais il dédaigna de porter la main sur Mardochée seul, car on lui avait dit de quel peuple était Mardochée, et il voulut détruire le peuple de Mardochée, tous les Juifs qui se trouvaient dans tout le royaume d’Assuérus. 7 Au premier mois, qui est le mois de Nisan, la douzième année du roi Assuérus, on jeta le pur, c’est-à-dire le sort, devant Haman, pour chaque jour et pour chaque mois, jusqu’au douzième mois, qui est le mois d’Adar. 8 Alors Haman dit au roi Assuérus : Il y a dans toutes les provinces de ton royaume un peuple dispersé et à part parmi les peuples, ayant des lois différentes de celles de tous les peuples et n’observant point les lois du roi. Il n’est pas dans l’intérêt du roi de le laisser en repos. 9 Si le roi le trouve bon, qu’on écrive l’ordre de les faire périr ; et je pèserai dix mille talents d’argent entre les mains des fonctionnaires, pour qu’on les porte dans le trésor du roi. 10 Le roi ôta son anneau de la main, et le remit à Haman, fils d’Hammedatha, l’Agaguite, ennemi des Juifs. 11 Et le roi dit à Haman : L’argent t’est donné, et ce peuple aussi ; fais-en ce que tu voudras. 12 Les secrétaires du roi furent appelés le treizième jour du premier mois, et l’on écrivit, suivant tout ce qui fut ordonné par Haman, aux satrapes du roi, aux gouverneurs de chaque province et aux chefs de chaque peuple, à chaque province selon son écriture et à chaque peuple selon sa langue. Ce fut au nom du roi Assuérus que l’on écrivit, et on scella avec l’anneau du roi. 13 Les lettres furent envoyées par les courriers dans toutes les provinces du roi, pour qu’on détruise, qu’on tue et qu’on fasse périr tous les Juifs, jeunes et vieux, petits enfants et femmes, en un seul jour, le treizième du douzième mois, qui est le mois d’Adar, et pour que leurs biens soient livrés au pillage. 14 Ces lettres renfermaient une copie de l’édit qui devait être publié dans chaque province, et invitaient tous les peuples à se tenir prêts pour ce jour-là. 15 Les courriers partirent en toute hâte, d’après l’ordre du roi. L’édit fut aussi publié dans Suse, la capitale ; et tandis que le roi et Haman étaient en train de boire, la ville de Suse était dans la consternation.

Jésus à la fête des tentes

1 Après cela, Jésus parcourait la Galilée, car il ne voulait pas séjourner en Judée, parce que les Juifs cherchaient à le faire mourir. 2 Or, la fête des Juifs, la fête des Tabernacles, était proche. 3 Et ses frères lui dirent : Pars d’ici, et va en Judée, afin que tes disciples voient aussi les œuvres que tu fais. 4 Personne n’agit en secret, lorsqu’il désire paraître : si tu fais ces choses, montre-toi toi-même au monde. 5 Car ses frères non plus ne croyaient pas en lui. 6 Jésus leur dit : Mon temps n’est pas encore venu, mais votre temps est toujours prêt. 7 Le monde ne peut vous haïr ; moi, il me hait, parce que je rends de lui le témoignage que ses œuvres sont mauvaises. 8 Montez, vous, à cette fête ; pour moi, je n’y monte pas [encore], parce que mon temps n’est pas encore accompli. 9 Après leur avoir dit cela, il resta en Galilée. 10 Lorsque ses frères furent montés à la fête, il y monta aussi lui-même, non publiquement, mais comme en secret. 11 Les Juifs le cherchaient pendant la fête, et disaient : Où est-il ? 12 Il y avait dans la foule une grande rumeur à son sujet. Les uns disaient : C’est un homme de bien. D’autres disaient : Non, il égare la multitude. 13 Personne, toutefois, ne parlait librement de lui, par crainte des Juifs. 14 Vers le milieu de la fête, Jésus monta au temple. Et il enseignait. 15 Les Juifs s’étonnaient, disant : Comment connaît-il les Écritures, lui qui n’a point étudié ? 16 Jésus leur répondit : Ma doctrine n’est pas de moi, mais de celui qui m’a envoyé. 17 Si quelqu’un veut faire sa volonté, il connaîtra si ma doctrine est de Dieu, ou si je parle de mon propre chef. 18 Celui qui parle de son propre chef cherche sa propre gloire ; mais celui qui cherche la gloire de celui qui l’a envoyé, celui-là est vrai, et il n’y a point d’injustice en lui. 19 Moïse ne vous a-t-il pas donné la loi ? Et nul de vous n’observe la loi. Pourquoi cherchez-vous à me faire mourir ? 20 La foule répondit : Tu as un démon. Qui est-ce qui cherche à te faire mourir ? 21 Jésus leur répondit : J’ai fait une œuvre, et vous en êtes tous étonnés. 22 Moïse vous a donné la circoncision – non qu’elle vienne de Moïse, car elle vient des patriarches – et vous circoncisez un homme le jour du sabbat. 23 Si un homme reçoit la circoncision le jour du sabbat, afin que la loi de Moïse ne soit pas violée, pourquoi vous irritez-vous contre moi de ce que j’ai guéri un homme tout entier le jour du sabbat ? 24 Ne jugez pas selon l’apparence, mais jugez selon la justice. 25 Quelques habitants de Jérusalem disaient : N’est-ce pas là celui qu’ils cherchent à faire mourir ? 26 Et voici, il parle librement, et ils ne lui disent rien ! Est-ce que vraiment les chefs auraient reconnu qu’il est le Christ ? 27 Cependant celui-ci, nous savons d’où il est ; mais le Christ, quand il viendra, personne ne saura d’où il est. 28 Et Jésus, enseignant dans le temple, s’écria : Vous me connaissez, et vous savez d’où je suis ! Je ne suis pas venu de moi-même : mais celui qui m’a envoyé est vrai, et vous ne le connaissez pas. 29 Moi, je le connais ; car je viens de lui, et c’est lui qui m’a envoyé. 30 Ils cherchaient donc à se saisir de lui, et personne ne mit la main sur lui, parce que son heure n’était pas encore venue. 31 Plusieurs parmi la foule crurent en lui, et ils disaient : Le Christ, quand il viendra, fera-t-il plus de miracles que n’en a fait celui-ci ? 32 Les pharisiens entendirent la foule murmurant de lui ces choses. Alors les principaux sacrificateurs et les pharisiens envoyèrent des huissiers pour le saisir. 33 Jésus dit : Je suis encore avec vous pour un peu de temps, puis je m’en vais vers celui qui m’a envoyé. 34 Vous me chercherez et vous ne me trouverez pas, et vous ne pouvez venir où je serai. 35 Sur quoi les Juifs dirent entre eux : Où ira-t-il, pour que nous ne le trouvions pas ? Ira-t-il parmi ceux qui sont dispersés chez les Grecs, et enseignera-t-il les Grecs ? 36 Que signifie cette parole qu’il a dite : Vous me chercherez et vous ne me trouverez pas, et vous ne pouvez venir où je serai ? 37 Le dernier jour, le grand jour de la fête, Jésus, se tenant debout, s’écria : Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi, et qu’il boive. 38 Celui qui croit en moi, des fleuves d’eau vive couleront de son sein, comme dit l’Écriture. 39 Il dit cela de l’Esprit que devaient recevoir ceux qui croiraient en lui ; car l’Esprit n’était pas encore, parce que Jésus n’avait pas encore été glorifié. 40 Des gens de la foule, ayant entendu ces paroles, disaient : Celui-ci est vraiment le prophète. 41 D’autres disaient : C’est le Christ. Et d’autres disaient : Est-ce bien de la Galilée que doit venir le Christ ? 42 L’Écriture ne dit-elle pas que c’est de la postérité de David, et du village de Bethléhem, où était David, que le Christ doit venir ? 43 Il y eut donc, à cause de lui, division parmi la foule. 44 Quelques-uns d’entre eux voulaient le saisir, mais personne ne mit la main sur lui. 45 Ainsi les huissiers retournèrent vers les principaux sacrificateurs et les pharisiens. Et ceux-ci leur dirent : Pourquoi ne l’avez-vous pas amené ? 46 Les huissiers répondirent : Jamais homme n’a parlé comme cet homme. 47 Les pharisiens leur répliquèrent : Est-ce que vous aussi, vous avez été séduits ? 48 Y a-t-il quelqu’un des chefs ou des pharisiens qui ait cru en lui ? 49 Mais cette foule qui ne connaît pas la loi, ce sont des maudits ! 50 Nicodème, qui était venu de nuit vers Jésus, et qui était l’un d’entre eux, leur dit : 51 Notre loi condamne-t-elle un homme avant qu’on l’entende et qu’on sache ce qu’il a fait ? 52 Ils lui répondirent : Es-tu aussi Galiléen ? Examine, et tu verras que de la Galilée il ne sort point de prophète. 53 [Et chacun s’en retourna dans sa maison.

La femme adultère

1 Jésus se rendit à la montagne des Oliviers. 2 Mais, dès le matin, il alla de nouveau dans le temple, et tout le peuple vint à lui. S’étant assis, il les enseignait. 3 Alors les scribes et les pharisiens amenèrent une femme surprise en adultère ; 4 et, la plaçant au milieu du peuple, ils dirent à Jésus : Maître, cette femme a été surprise en flagrant délit d’adultère. 5 Moïse, dans la loi, nous a ordonné de lapider de telles femmes : toi donc, que dis-tu ? 6 Ils disaient cela pour l’éprouver, afin de pouvoir l’accuser. Mais Jésus, s’étant baissé, écrivait avec le doigt sur la terre. 7 Comme ils continuaient à l’interroger, il se releva et leur dit : Que celui de vous qui est sans péché jette le premier la pierre contre elle. 8 Et s’étant de nouveau baissé, il écrivait sur la terre. 9 Quand ils entendirent cela, accusés par leur conscience, ils se retirèrent un à un, depuis les plus âgés jusqu’aux derniers ; et Jésus resta seul avec la femme qui était là au milieu. 10 Alors s’étant relevé, et ne voyant plus que la femme, Jésus lui dit : Femme, où sont ceux qui t’accusaient ? Personne ne t’a-t-il condamnée ? 11 Elle répondit : Non, Seigneur. Et Jésus lui dit : Je ne te condamne pas non plus ; va, et ne pèche plus.]

Jésus, la lumière du monde

12 Jésus leur parla de nouveau, et dit : Je suis la lumière du monde ; celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie. 13 Là-dessus, les pharisiens lui dirent : Tu rends témoignage de toi-même ; ton témoignage n’est pas vrai. 14 Jésus leur répondit : Quoique je rende témoignage de moi-même, mon témoignage est vrai, car je sais d’où je suis venu et où je vais ; mais vous, vous ne savez d’où je viens ni où je vais. 15 Vous jugez selon la chair ; moi, je ne juge personne. 16 Et si je juge, mon jugement est vrai, car je ne suis pas seul ; mais le Père qui m’a envoyé est avec moi. 17 Il est écrit dans votre loi que le témoignage de deux hommes est vrai ; 18 je rends témoignage de moi-même, et le Père qui m’a envoyé rend témoignage de moi. 19 Ils lui dirent donc : Où est ton Père ? Jésus répondit : Vous ne connaissez ni moi, ni mon Père. Si vous me connaissiez, vous connaîtriez aussi mon Père. 20 Jésus dit ces paroles, enseignant dans le temple, au lieu où était le trésor ; et personne ne le saisit, parce que son heure n’était pas encore venue. 21 Jésus leur dit encore : Je m’en vais, et vous me chercherez, et vous mourrez dans votre péché ; vous ne pouvez venir où je vais. 22 Sur quoi les Juifs dirent : Se tuera-t-il lui-même, puisqu’il dit : Vous ne pouvez venir où je vais ? 23 Et il leur dit : Vous êtes d’en bas ; moi, je suis d’en haut. Vous êtes de ce monde ; moi, je ne suis pas de ce monde. 24 C’est pourquoi je vous ai dit que vous mourrez dans vos péchés ; car si vous ne croyez pas ce que je suis, vous mourrez dans vos péchés. 25 Qui es-tu ? lui dirent-ils. Jésus leur répondit : Ce que je vous dis dès le commencement. 26 J’ai beaucoup de choses à dire de vous et à juger en vous ; mais celui qui m’a envoyé est vrai, et ce que j’ai entendu de lui, je le dis au monde. 27 Ils ne comprirent point qu’il leur parlait du Père. 28 Jésus leur dit donc : Quand vous aurez élevé le Fils de l’homme, alors vous connaîtrez ce que je suis, et que je ne fais rien de moi-même, mais que je parle selon ce que le Père m’a enseigné. 29 Celui qui m’a envoyé est avec moi ; il ne m’a pas laissé seul, parce que je fais toujours ce qui lui est agréable. 30 Comme Jésus parlait ainsi, plusieurs crurent en lui. 31 Et il dit aux Juifs qui avaient cru en lui : Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes vraiment mes disciples ; 32 vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira. 33 Ils lui répondirent : Nous sommes la postérité d’Abraham, et nous ne fûmes jamais esclaves de personne ; comment dis-tu : Vous deviendrez libres ? 34 En vérité, en vérité, je vous le dis, leur répliqua Jésus, quiconque se livre au péché est esclave du péché. 35 Or, l’esclave ne demeure pas toujours dans la maison ; le fils y demeure toujours. 36 Si donc le Fils vous affranchit, vous serez réellement libres. 37 Je sais que vous êtes la postérité d’Abraham ; mais vous cherchez à me faire mourir, parce que ma parole ne pénètre pas en vous. 38 Je dis ce que j’ai vu chez mon Père ; et vous, vous faites ce que vous avez entendu de la part de votre père. 39 Ils lui répondirent : Notre père, c’est Abraham. Jésus leur dit : Si vous étiez enfants d’Abraham, vous feriez les œuvres d’Abraham. 40 Mais maintenant vous cherchez à me faire mourir, moi qui vous ai dit la vérité que j’ai entendue de Dieu. Cela, Abraham ne l’a point fait. 41 Vous faites les œuvres de votre père. Ils lui dirent : Nous ne sommes pas des enfants illégitimes ; nous avons un seul Père, Dieu. 42 Jésus leur dit : Si Dieu était votre Père, vous m’aimeriez, car c’est de Dieu que je suis sorti et que je viens ; je ne suis pas venu de moi-même, mais c’est lui qui m’a envoyé. 43 Pourquoi ne comprenez-vous pas mon langage ? Parce que vous ne pouvez écouter ma parole. 44 Vous avez pour père le diable, et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement, et il ne se tient pas dans la vérité, parce qu’il n’y a pas de vérité en lui. Lorsqu’il profère le mensonge, il parle de son propre fond ; car il est menteur et le père du mensonge. 45 Et moi, parce que je dis la vérité, vous ne me croyez pas. 46 Qui de vous me convaincra de péché ? Si je dis la vérité, pourquoi ne me croyez-vous pas ? 47 Celui qui est de Dieu, écoute les paroles de Dieu ; vous n’écoutez pas, parce que vous n’êtes pas de Dieu. 48 Les Juifs lui répondirent : N’avons-nous pas raison de dire que tu es un Samaritain, et que tu as un démon ? 49 Jésus répliqua : Je n’ai point de démon ; mais j’honore mon Père, et vous m’outragez. 50 Je ne cherche point ma gloire ; il en est un qui la cherche et qui juge. 51 En vérité, en vérité, je vous le dis, si quelqu’un garde ma parole, il ne verra jamais la mort. 52 Maintenant, lui dirent les Juifs, nous savons que tu as un démon. Abraham est mort, les prophètes aussi, et tu dis : Si quelqu’un garde ma parole, il ne verra jamais la mort. 53 Es-tu plus grand que notre père Abraham, qui est mort ? Les prophètes aussi sont morts. Qui prétends-tu être ? 54 Jésus répondit : Si je me glorifie moi-même, ma gloire n’est rien. C’est mon Père qui me glorifie, lui que vous dites être votre Dieu, 55 et que vous ne connaissez pas. Pour moi, je le connais ; et, si je disais que je ne le connais pas, je serais semblable à vous, un menteur. Mais je le connais, et je garde sa parole. 56 Abraham, votre père, a tressailli de joie de ce qu’il verrait mon jour : il l’a vu, et il s’est réjoui. 57 Les Juifs lui dirent : Tu n’as pas encore cinquante ans, et tu as vu Abraham ! 58 Jésus leur dit : En vérité, en vérité, je vous le dis, avant qu’Abraham fût, je suis. 59 Là-dessus, ils prirent des pierres pour les jeter contre lui ; mais Jésus se cacha, et il sortit du temple.

Les trésors de la foi

« Quand je marche au milieu de la détresse, tu me rends la vie ; tu étends ta main sur la colère de mes ennemis et ta droite me sauve. »

Méditation quotidienne

S’il semble affreux de marcher dans la détresse, cette marche est bénie, car une promesse spéciale lui est attachée. Et si j’ai une promesse, que devient cette détresse ? Qu’est-ce que le Seigneur m’enseigne ici ? Ce « tu me rends la vie, » m’annonce que j’aurai alors plus de vie, plus d’énergie, plus de foi. N’est-il pas vrai souvent, que la difficulté nous ravive, comme le fait une bouffée d’air frais quand nous nous sentons défaillir ? Devant la rage de mes ennemis et principalement du grand Ennemi, étendrai-je la main pour les frapper ? Non ; elle sera plus utile en travaillant pour le Seigneur. Du reste, à quoi bon, car mon Dieu déploiera son bras, plus puissant que le mien, et agira contre eux mieux que je ne saurais faire. « La vengeance est à moi ; je la rendrai, » dit le Seigneur. Par la main droite de sa puissance et de sa sagesse il me sauvera.

Que puis-je désirer de plus ? Mon cœur, redis-toi souvent cette promesse et qu’elle te soit un sujet de confiance et de consolation dans tes tristesses ; prie pour qu’il te rende la vie, et laisse le reste entre les mains du Seigneur qui accomplira toutes les choses pour toi.

Charles Spurgeon

Tout pour qu’Il règne !

Le but de la vie chrétienne

Je te prie… afin que tous soient un. Comme tu es en moi, Père, et moi en toi, qu’eux aussi soient en nous.

Si vous traversez une épreuve où vous vous sentez seul, lisez ce chapitre 17 de l’évangile de Jean. Vous y verrez l’explication de votre épreuve. Jésus a demandé à Dieu que vous puissiez être uni au Père comme il l’est lui-même. Vous efforcez-vous de rendre possible à Dieu l’exaucement de cette prière, ou bien votre vie a-t-elle un autre but ? Depuis que vous êtes disciple de Jésus, votre vie ne vous appartient plus comme auparavant.

Le but que Dieu poursuit n’est pas proprement l’exaucement de nos prières, mais par nos prières nous apprenons à discerner la pensée de Dieu à notre égard, celle qui nous est révélée dans ce chapitre 17 de Jean. Dieu ne peut pas ne pas exaucer la prière de Jésus : « Qu’ils soient un, comme nous sommes un ». En sommes-nous là?

Dieu ne se préoccupe pas de nos projets. Il ne nous demande pas si nous voulons traverser telle ou telle épreuve ; il permet qu’elle ait lieu pour réaliser son but, à Lui. Les épreuves que nous traversons nous rendent meilleurs, plus dignes de Dieu ; ou au contraire elles nous aigrissent, elles accroissent notre égoïsme. Elles font de nous des démons ou des saints, suivant l’attitude que nous avons à l’égard de Dieu. Si nous savons dire : « Que ta volonté soit faite », nous recevons la consolation incomparable de comprendre que Dieu, notre Père, travaille en nous selon sa sagesse. Rien ne peut plus nous abattre, nous dessécher le cœur. Jésus a demandé pour nous la même union qui existe entre lui et son Père. Nous en sommes bien loin, du moins la plupart d’entre nous, mais cette prière de Jésus ne peut pas ne pas être exaucée.

Oswald Chambers