Appuyez sur Entrée pour rechercher ou ESC pour annuler.

Bienvenue sur levangile.com - Outils d’étude biblique

Reprenez votre lecture en cours : Lévitique 8 (LSGSN)

Bible en un an Jour

Vous pouvez suivre ici chaque jour un plan de lecture de la Bible sur un an, vous permettant d'enrichir votre méditation quotidienne.
Cliquez simplement sur les chapitres ci-dessous pour les lire chaque jour.

Intervention n° 2 d’Éliphaz

1 Eliphaz de Théman prit la parole et dit : 2 Le sage répond-il par un vain savoir ? Se gonfle-t-il la poitrine du vent d’orient ? 3 Est-ce par d’inutiles propos qu’il se défend ? Est-ce par des discours qui ne servent à rien ? 4 Toi, tu détruis même la crainte de Dieu, Tu supprimes tout mouvement de piété devant Dieu. 5 Ton iniquité dirige ta bouche, Et tu prends le langage des hommes rusés. 6 Ce n’est pas moi, c’est ta bouche qui te condamne, Ce sont tes lèvres qui déposent contre toi. 7 Es-tu né le premier des hommes ? As-tu été enfanté avant les collines ? 8 As-tu reçu les confidences de Dieu ? As-tu dérobé la sagesse à ton profit ? 9 Que sais-tu que nous ne sachions pas ? Quelle connaissance as-tu que nous n’ayons pas ? 10 Il y a parmi nous des cheveux blancs, des vieillards, Plus riches de jours que ton père. 11 Tiens-tu pour peu de choses les consolations de Dieu, Et les paroles qui doucement se font entendre à toi ?… 12 Où ton cœur t’entraîne-t-il, Et que signifie ce roulement de tes yeux ? 13 Quoi ! c’est contre Dieu que tu tournes ta colère Et que ta bouche exhale de pareils discours ! 14 Qu’est-ce que l’homme, pour qu’il soit pur ? Celui qui est né de la femme peut-il être juste ? 15 Si Dieu n’a pas confiance en ses saints, Si les cieux ne sont pas purs devant lui, 16 Combien moins l’être abominable et pervers, L’homme qui boit l’iniquité comme l’eau ! 17 Je vais te parler, écoute-moi ! Je raconterai ce que j’ai vu, 18 Ce que les sages ont fait connaître, Ce qu’ils ont révélé, l’ayant appris de leurs pères. 19 À eux seuls appartenait le pays, Et parmi eux nul étranger n’était encore venu. 20 Le méchant passe dans l’angoisse tous les jours de sa vie, Toutes les années qui sont le partage de l’impie. 21 La voix de la terreur retentit à ses oreilles ; Au sein de la paix, le dévastateur va fondre sur lui ; 22 Il n’espère pas échapper aux ténèbres, Il voit l’épée qui le menace ; 23 Il court çà et là pour chercher du pain, Il sait que le jour des ténèbres l’attend. 24 La détresse et l’angoisse l’épouvantent, Elles l’assaillent comme un roi prêt à combattre ; 25 Car il a levé la main contre Dieu, Il a bravé le Tout-Puissant, 26 Il a eu l’audace de courir à lui Sous le dos épais de ses boucliers. 27 Il avait le visage couvert de graisse, Les flancs chargés d’embonpoint ; 28 Et il habite des villes détruites, Des maisons abandonnées, Sur le point de tomber en ruines. 29 Il ne s’enrichira plus, sa fortune ne se relèvera pas, Sa prospérité ne s’étendra plus sur la terre. 30 Il ne pourra se dérober aux ténèbres, La flamme consumera ses rejetons, Et Dieu le fera périr par le souffle de sa bouche. 31 S’il a confiance dans le mal, il se trompe, Car le mal sera sa récompense. 32 Elle arrivera avant le terme de ses jours, Et son rameau ne verdira plus. 33 Il sera comme une vigne dépouillée de ses fruits encore verts, Comme un olivier dont on a fait tomber les fleurs. 34 La maison de l’impie deviendra stérile, Et le feu dévorera la tente de l’homme corrompu. 35 Il conçoit le mal et il enfante le mal, Il mûrit dans son sein des fruits qui le trompent.

Intervention n° 5 de Job

1 Job prit la parole et dit : 2 J’ai souvent entendu pareilles choses ; Vous êtes tous des consolateurs fâcheux. 3 Quand finiront ces discours en l’air ? Pourquoi cette irritation dans tes réponses ? 4 Moi aussi, je pourrais parler comme vous, Si vous étiez à ma place : Je vous accablerais de paroles, Je secouerais sur vous la tête, 5 Je vous fortifierais de la bouche, Je remuerais les lèvres pour vous soulager. 6 Si je parle, mes souffrances ne seront point calmées, Si je me tais, en quoi seront-elles moindres ? 7 Maintenant, hélas ! il m’a épuisé… Tu as ravagé toute ma maison ; 8 Tu m’as saisi, pour témoigner contre moi ; Ma maigreur se lève, et m’accuse en face. 9 Il me déchire et me poursuit dans sa fureur, Il grince des dents contre moi, Il m’attaque et me perce de son regard. 10 Ils ouvrent la bouche pour me dévorer, Ils m’insultent et me frappent les joues, Ils s’acharnent tous après moi. 11 Dieu me livre à la merci des impies, Il me précipite entre les mains des méchants. 12 J’étais tranquille, et il m’a secoué, Il m’a saisi par la nuque et m’a brisé, Il a tiré sur moi comme à un but. 13 Ses traits m’environnent de toutes parts ; Il me perce les reins sans pitié, Il répand ma bile sur la terre. 14 Il me fait brèche sur brèche, Il fond sur moi comme un guerrier. 15 J’ai cousu un sac sur ma peau ; J’ai roulé ma tête dans la poussière. 16 Les pleurs ont altéré mon visage ; L’ombre de la mort est sur mes paupières. 17 Je n’ai pourtant commis aucune violence, Et ma prière fut toujours pure. 18 Ô terre, ne couvre point mon sang, Et que mes cris prennent librement leur essor ! 19 Déjà maintenant, mon témoin est dans le ciel, Mon témoin est dans les lieux élevés. 20 Mes amis se jouent de moi ; C’est Dieu que j’implore avec larmes. 21 Puisse-t-il donner à l’homme raison contre Dieu, Et au fils de l’homme contre ses amis ! 22 Car le nombre de mes années touche à son terme, Et je m’en irai par un sentier d’où je ne reviendrai pas.
1 Mon souffle se perd, Mes jours s’éteignent, Le sépulcre m’attend. 2 Je suis environné de moqueurs, Et mon œil doit contempler leurs insultes. 3 Sois auprès de toi-même ma caution ; Autrement, qui répondrait pour moi ? 4 Car tu as fermé leur cœur à l’intelligence ; Aussi ne les laisseras-tu pas triompher. 5 On invite ses amis au partage du butin, Et l’on a des enfants dont les yeux se consument. 6 Il m’a rendu la fable des peuples, Et ma personne est un objet de mépris. 7 Mon œil est obscurci par la douleur ; Tous mes membres sont comme une ombre. 8 Les hommes droits en sont stupéfaits, Et l’innocent se soulève contre l’impie. 9 Le juste néanmoins demeure ferme dans sa voie, Celui qui a les mains pures se fortifie de plus en plus. 10 Mais vous tous, revenez à vos mêmes discours, Et je ne trouverai pas un sage parmi vous. 11 Quoi ! mes jours sont passés, mes projets sont anéantis, Les projets qui remplissaient mon cœur… 12 Et ils prétendent que la nuit c’est le jour, Que la lumière est proche quand les ténèbres sont là ! 13 C’est le séjour des morts que j’attends pour demeure, C’est dans les ténèbres que je dresserai ma couche ; 14 Je crie à la fosse : Tu es mon père ! Et aux vers : Vous êtes ma mère et ma sœur ! 15 Mon espérance, où donc est-elle ? Mon espérance, qui peut la voir ? 16 Elle descendra vers les portes du séjour des morts, Quand nous irons ensemble reposer dans la poussière.

Venue de l’Esprit à la Pentecôte

1 Le jour de la Pentecôte, ils étaient tous ensemble dans le même lieu. 2 Tout à coup, il vint du ciel un bruit comme celui d’un vent impétueux, et il remplit toute la maison où ils étaient assis. 3 Des langues, semblables à des langues de feu, leur apparurent, séparées les unes des autres, et se posèrent sur chacun d’eux. 4 Et ils furent tous remplis du Saint-Esprit, et se mirent à parler en d’autres langues, selon que l’Esprit leur donnait de s’exprimer. 5 Or, il y avait en séjour à Jérusalem des Juifs, hommes pieux, de toutes les nations qui sont sous le ciel. 6 Au bruit qui eut lieu, la multitude accourut, et elle fut confondue parce que chacun les entendait parler dans sa propre langue. 7 Ils étaient tous dans l’étonnement et la surprise, et ils se disaient les uns aux autres : Voici, ces gens qui parlent ne sont-ils pas tous Galiléens ? 8 Et comment les entendons-nous dans notre propre langue à chacun, dans notre langue maternelle ? 9 Parthes, Mèdes, Elamites, ceux qui habitent la Mésopotamie, la Judée, la Cappadoce, le Pont, l’Asie, 10 la Phrygie, la Pamphylie, l’Égypte, le territoire de la Libye voisine de Cyrène, et ceux qui sont venus de Rome, Juifs et prosélytes, 11 Crétois et Arabes, comment les entendons-nous parler dans nos langues des merveilles de Dieu ? 12 Ils étaient tous dans l’étonnement, et, ne sachant que penser, ils se disaient les uns aux autres : Que veut dire ceci ? 13 Mais d’autres se moquaient, et disaient : Ils sont pleins de vin doux. 14 Alors Pierre, se présentant avec les onze, éleva la voix, et leur parla en ces termes : Hommes Juifs, et vous tous qui séjournez à Jérusalem, sachez ceci, et prêtez l’oreille à mes paroles ! 15 Ces gens ne sont pas ivres, comme vous le supposez, car c’est la troisième heure du jour. 16 Mais c’est ici ce qui a été dit par le prophète Joël : 17 Dans les derniers jours, dit Dieu, je répandrai de mon Esprit sur toute chair ; Vos fils et vos filles prophétiseront, Vos jeunes gens auront des visions, Et vos vieillards auront des songes. 18 Oui, sur mes serviteurs et sur mes servantes, Dans ces jours-là, je répandrai de mon Esprit ; et ils prophétiseront. 19 Je ferai paraître des prodiges en haut dans le ciel et des miracles en bas sur la terre, Du sang, du feu, et une vapeur de fumée ; 20 Le soleil se changera en ténèbres, Et la lune en sang, Avant l’arrivée du jour du Seigneur, De ce jour grand [et glorieux]. 21 Alors quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé. 22 Hommes Israélites, écoutez ces paroles ! Jésus de Nazareth, cet homme à qui Dieu a rendu témoignage devant vous par les miracles, les prodiges et les signes qu’il a opérés par lui au milieu de vous, comme vous le savez vous-mêmes ; 23 cet homme, livré selon le dessein arrêté et selon la prescience de Dieu, vous l’avez crucifié, vous l’avez fait mourir par la main des impies. 24 Dieu l’a ressuscité, en le délivrant des liens de la mort, parce qu’il n’était pas possible qu’il soit retenu par elle. 25 Car David dit de lui : Je voyais constamment le Seigneur devant moi, Parce qu’il est à ma droite, afin que je ne sois point ébranlé. 26 Aussi mon cœur est dans la joie, et ma langue dans l’allégresse ; Et même ma chair reposera avec espérance, 27 Car tu n’abandonneras pas mon âme dans le séjour des morts, Et tu ne permettras pas que ton Saint voie la corruption. 28 Tu m’as fait connaître les sentiers de la vie, Tu me rempliras de joie par ta présence. 29 Hommes frères, qu’il me soit permis de vous dire librement, au sujet du patriarche David, qu’il est mort, qu’il a été enseveli, et que son sépulcre existe encore aujourd’hui parmi nous. 30 Comme il était prophète, et qu’il savait que Dieu lui avait promis avec serment de faire asseoir un de ses descendants sur son trône, 31 c’est la résurrection du Christ qu’il a prévue et annoncée, en disant qu’il ne serait pas abandonné dans le séjour des morts et que sa chair ne verrait pas la corruption. 32 C’est ce Jésus que Dieu a ressuscité ; nous en sommes tous témoins. 33 Elevé par la droite de Dieu, il a reçu du Père le Saint-Esprit qui avait été promis, et il l’a répandu, comme vous le voyez et l’entendez. 34 Car David n’est point monté au ciel, mais il dit lui-même : Le Seigneur a dit à mon Seigneur : Assieds-toi à ma droite, 35 Jusqu’à ce que je fasse de tes ennemis ton marchepied. 36 Que toute la maison d’Israël sache donc avec certitude que Dieu a fait Seigneur et Christ ce Jésus que vous avez crucifié. 37 Après avoir entendu ce discours, ils eurent le cœur vivement touché, et ils dirent à Pierre et aux autres apôtres : Hommes frères, que ferons-nous ? 38 Pierre leur dit : Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour le pardon de vos péchés ; et vous recevrez le don du Saint-Esprit. 39 Car la promesse est pour vous, pour vos enfants, et pour tous ceux qui sont au loin, en aussi grand nombre que le Seigneur notre Dieu les appellera. 40 Et, par plusieurs autres paroles, il les conjurait et les exhortait, disant : Sauvez-vous de cette génération perverse. 41 Ceux qui acceptèrent sa parole furent baptisés ; et, en ce jour-là, le nombre des disciples augmenta d’environ trois mille âmes. 42 Ils persévéraient dans l’enseignement des apôtres, dans la communion fraternelle, dans la fraction du pain, et dans les prières. 43 La crainte s’emparait de chacun, et il se faisait beaucoup de prodiges et de miracles par les apôtres. 44 Tous ceux qui croyaient étaient dans le même lieu, et ils avaient tout en commun. 45 Ils vendaient leurs propriétés et leurs biens, et ils en partageaient le produit entre tous, selon les besoins de chacun. 46 Ils étaient chaque jour tous ensemble assidus au temple, ils rompaient le pain dans les maisons, et prenaient leur nourriture avec joie et simplicité de cœur, 47 louant Dieu, et trouvant grâce auprès de tout le peuple. Et le Seigneur ajoutait chaque jour à l’Église ceux qui étaient sauvés.

Guérison d’un boiteux

1 Pierre et Jean montaient ensemble au temple, à l’heure de la prière : c’était la neuvième heure. 2 Il y avait un homme boiteux de naissance, qu’on portait et qu’on plaçait tous les jours à la porte du temple appelée la Belle, pour qu’il demande l’aumône à ceux qui entraient dans le temple. 3 Cet homme, voyant Pierre et Jean qui allaient y entrer, leur demanda l’aumône. 4 Pierre, de même que Jean, fixa les yeux sur lui, et dit : Regarde-nous. 5 Et il les regardait attentivement, s’attendant à recevoir d’eux quelque chose. 6 Alors Pierre lui dit : Je n’ai ni argent, ni or ; mais ce que j’ai, je te le donne : au nom de Jésus-Christ de Nazareth, lève-toi et marche. 7 Et le prenant par la main droite, il le fit lever. Au même instant, ses pieds et ses chevilles devinrent fermes ; 8 d’un saut il fut debout, et il se mit à marcher. Il entra avec eux dans le temple, marchant, sautant, et louant Dieu. 9 Tout le monde le vit marchant et louant Dieu. 10 Ils reconnaissaient que c’était celui qui était assis à la Belle porte du temple pour demander l’aumône, et ils furent remplis d’étonnement et de surprise au sujet de ce qui lui était arrivé. 11 Comme il ne quittait pas Pierre et Jean, tout le peuple étonné accourut vers eux, au portique dit de Salomon. 12 Pierre, voyant cela, dit au peuple : Hommes Israélites, pourquoi vous étonnez-vous de cela ? Pourquoi avez-vous les regards fixés sur nous, comme si c’était par notre propre puissance ou par notre piété que nous avons fait marcher cet homme ? 13 Le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob, le Dieu de nos pères, a glorifié son serviteur Jésus, que vous avez livré et renié devant Pilate, qui était d’avis qu’on le relâche. 14 Vous avez renié le Saint et le Juste, et vous avez demandé qu’on vous accorde la grâce d’un meurtrier. 15 Vous avez fait mourir le Prince de la vie, que Dieu a ressuscité des morts ; nous en sommes témoins. 16 C’est par la foi en son nom que son nom a raffermi celui que vous voyez et connaissez ; c’est la foi en lui qui a donné à cet homme cette entière guérison, en présence de vous tous. 17 Et maintenant, frères, je sais que vous avez agi par ignorance, ainsi que vos chefs. 18 Mais Dieu a accompli de la sorte ce qu’il avait annoncé d’avance par la bouche de tous ses prophètes, que son Christ devait souffrir. 19 Repentez-vous donc et convertissez-vous, pour que vos péchés soient effacés, 20 afin que des temps de rafraîchissement viennent de la part du Seigneur, et qu’il envoie celui qui vous a été destiné, Jésus-Christ, 21 que le ciel doit recevoir jusqu’aux temps du rétablissement de toutes choses, dont Dieu a parlé anciennement par la bouche de ses saints prophètes d’autrefois. 22 Moïse a dit : Le Seigneur votre Dieu vous suscitera d’entre vos frères un prophète comme moi ; vous l’écouterez dans tout ce qu’il vous dira, 23 et quiconque n’écoutera pas ce prophète sera exterminé du milieu du peuple. 24 Tous les prophètes qui ont successivement parlé, depuis Samuel, ont aussi annoncé ces jours-là. 25 Vous êtes les fils des prophètes et de l’alliance que Dieu a traitée avec nos pères, en disant à Abraham : Toutes les familles de la terre seront bénies en ta postérité. 26 C’est à vous premièrement que Dieu, ayant suscité son serviteur, l’a envoyé pour vous bénir, en détournant chacun de vous de ses iniquités.

Les trésors de la foi

« Même je vous dis que vous verrez ci-après le Fils de l’homme assis à la droite de la puissance de Dieu, et venant sur les nuées du ciel. »

Méditation quotidienne

Seigneur, quel abaissement pour toi que de te tenir devant tes persécuteurs comme un criminel. Cependant les yeux de ta foi plongeaient au delà de l’humiliation présente jusque dans ta gloire future. Que de choses dans ce : « ci-après ! ». Je voudrais, Seigneur, t’imiter dans cette sainte pénétration de l’avenir, et du sein de la pauvreté ou de l’affliction, de la maladie ou du mépris, savoir dire aussi : « Ci-après. » Au lieu de la faiblesse, tu as maintenant la puissance ; au lieu de la honte, la gloire ; au lieu de la moquerie, l’adoration. Ta croix n’a pas terni l’éclat et la splendeur de ta couronne. Les épines n’ont rien fait perdre à ton visage de sa beauté. Tout au contraire, tu es exalté et honoré en raison de tes souffrances mêmes. C’est pourquoi, donne-moi, ô Jésus, de reprendre courage en pensant à « ci-après. » Je voudrais oublier les tribulations du présent pour penser au triomphe à venir.

Aide-moi, et accorde-moi l’amour et la patience que tu avais, afin que quand je suis méprisé à cause de ton nom, je ne sois point ébranlé, mais que je pense d’autant plus à « ci-après », et moins au jour présent. Je serai bientôt avec Toi pour contempler ta gloire ; c’est pourquoi je n’ai point à rougir de compter avec assurance et du fond de mon âme sur le « ci-après ».

Charles Spurgeon

Tout pour qu’Il règne !

« Oui - Mais… »

Seigneur, je te suivrai… mais…

Supposons que Dieu vous demande de faire quelque chose qui est tout à fait contraire à votre bon sens, qu’allez-vous faire ? Allez-vous reculer ? Quand on a pris une habitude, dans le domaine corporel, on recommence chaque fois, jusqu’à ce qu’on ait brisé cette habitude par un effort de volonté. Il en est de même dans le domaine spirituel. Vous serez chaque fois sur le point d’obéir à Jésus-Christ, et chaque fois vous reculerez, jusqu’à ce que vous ayez pu abandonner, par un acte de volonté, votre propre volonté. « Oui, dites-vous ; mais, si je fais cela, qu’en résultera-t-il » ? « Oui, j’obéirai à Dieu, pourvu qu’Il me laisse user de mon bon sens, mais ne me demandez pas de m’avancer dans l’obscurité ».

Jésus-Christ réclame de son disciple le même cran, le même esprit sportif que nous voyons chez l’homme ordinaire. Si un homme veut réussir dans n’importe quel domaine, il faut qu’il soit prêt, à certains moments, à tout risquer, à faire le saut. Jésus-Christ vous demande de risquer, au point de vue du bon sens, tout ce que vous avez et de faire ce saut périlleux. Si vous le faites, vous vous apercevez tout de suite que vous êtes désormais sur un terrain aussi solide que celui du bon sens. En jugeant par le bon, sens, les affirmations de Jésus sont de la pure folie ; mais en, jugeant par la foi, vous vous apercevrez avec un frémissement que ce sont les paroles même de Dieu.

Confiez-vous en Dieu et quand Il vous le demandera, faites le saut. Dans les circonstances tragiques, nous devenons presque tous des païens. Bien peu d’entre nous ont le courage de faire à Dieu crédit.

Oswald Chambers