Vous pouvez suivre ici chaque jour un plan de lecture de la Bible sur un an, vous permettant d'enrichir votre méditation quotidienne.
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« Heureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde. »
Est-il juste que celui qui ne veut pas pardonner soit pardonné, et que celui qui ne donne rien aux pauvres soit soulagé dans ses besoins ! Dieu nous rendra suivant notre propre mesure, et ceux qui auront été des maîtres durs et des créanciers impitoyables risquent de voir le Seigneur agir durement avec eux. « Il y aura un jugement sans miséricorde pour celui qui n’aura pas usé de miséricorde. » Cherchons aujourd’hui à donner et à pardonner. Apprenons à porter et à supporter. Ayons de la bonté, de la tendresse et de la charité. Ne portons pas de jugements sévères sur la conduite des gens et ne leur cherchons pas de sottes querelles ; ne tirons pas non plus avantage d’eux et ne soyons pas difficiles à contenter. Nous voulons obtenir miséricorde : soyons, nous aussi, miséricordieux.
Pour avoir droit à la béatitude, remplissons-en la condition. N’est-ce pas un agréable devoir que d’être bon ? N’y trouvons-nous pas plus de douceur que dans la colère, l’indignation ou le manque de générosité ? Là même il y a déjà une bénédiction. Et obtenir miséricorde est une belle récompense. Seule, la souveraine grâce pouvait faire une promesse semblable. Nous ne quittons à nos semblables que quelques centimes, et le Seigneur nous quitte notre dette tout entière.
Charles Spurgeon
Participants de la nature divine.
Conformément aux promesses de Dieu, nous sommes admis à participer à sa divine nature. Alors nous avons à incorporer cette nature divine dans notre propre nature par la formation d’habitudes spirituelles, dont la première est de nous rendre compte à chaque instant du capital d’énergie que Dieu met à notre disposition. « Mes ressources ne me le permettent pas ». Mensonge abominable ! Un homme riche et bien élevé ne parle jamais de ses besoins d’argent. Il en est de même dans le domaine spirituel. Riches en Dieu, nous parlons comme s’il nous avait totalement déshérités. Nous croyons être modestes quand nous disons à la fin de la journée : « Je suis arrivé au bout, mais ça été une rude tirée » ! Qui supposerait que, par l’entremise de Jésus, nous pouvons disposer de l’incalculable richesse du Dieu Tout-Puissant ? Car, si nous Lui obéissons, il n’y a pas si petit grain de sable ni si lointaine étoile qu’il ne puisse mettre à notre service. Qu’importe si les circonstances sont difficiles ! Si nous cédons à la tentation de nous plaindre, et de nous apitoyer sur notre sort à bouche que veux-tu, nous bannissons de notre vie les richesses de Dieu, et nous empêchons les autres de puiser à ses greniers. Aucun péché n’est plus grave que cette pitié de soi-même, parce qu’elle efface Dieu et met notre égoïsme sur le trône. Notre bouche ne s’ouvre plus que pour cracher des lamentations, et notre vie n’est plus qu’une éponge desséchée,-elle n’a plus rien de généreux, plus rien d’aimable.
Quand Dieu commence à être content de nous, il nous appauvrit dans tout le domaine des fausses richesses, jusqu’à ce que nous ayons bien compris que nous avons en Lui des sources jaillissantes, inépuisables. Alors Dieu nous demande de manifester autour de nous sa grâce, et de la répandre sur les autres.
Oswald Chambers