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Bible en un an Jour

Vous pouvez suivre ici chaque jour un plan de lecture de la Bible sur un an, vous permettant d'enrichir votre méditation quotidienne.
Cliquez simplement sur les chapitres ci-dessous pour les lire chaque jour.

Appel à la bonté de Dieu

1 Au chef des chantres. Avec instruments à cordes. Sur la harpe à huit cordes. Psaume de David. 2 Éternel ! ne me punis pas dans ta colère, Et ne me châtie pas dans ta fureur. 3 Aie pitié de moi, Éternel ! car je suis sans force ; Guéris-moi, Éternel ! car mes os sont tremblants. 4 Mon âme est toute troublée ; Et toi, Éternel ! jusqu’à quand ?… 5 Reviens, Éternel ! délivre mon âme ; Sauve-moi, à cause de ta miséricorde. 6 Car celui qui meurt n’a plus ton souvenir ; Qui te louera dans le séjour des morts ? 7 Je m’épuise à force de gémir ; Chaque nuit ma couche est baignée de mes larmes, Mon lit est arrosé de mes pleurs. 8 J’ai le visage usé par le chagrin ; Tous ceux qui me persécutent le font vieillir. 9 Eloignez-vous de moi, vous tous qui faites le mal ! Car l’Éternel entend la voix de mes larmes ; 10 L’Éternel exauce mes supplications, L’Éternel accueille ma prière. 11 Tous mes ennemis sont confondus, saisis d’épouvante ; Ils reculent, soudain couverts de honte.

Prière du juste persécuté

1 Complainte de David. Chantée à l’Éternel, au sujet de Cusch, Benjamite. 2 Éternel, mon Dieu ! je cherche en toi mon refuge ; Sauve-moi de tous mes persécuteurs, et délivre-moi, 3 Afin qu’ils ne me déchirent pas, comme un lion Qui dévore sans que personne vienne au secours. 4 Éternel, mon Dieu ! si j’ai fait cela, S’il y a de l’iniquité dans mes mains, 5 Si j’ai rendu le mal à celui qui était paisible envers moi, Si j’ai dépouillé celui qui m’opprimait sans cause, 6 Que l’ennemi me poursuive et m’atteigne, Qu’il foule à terre ma vie, Et qu’il couche ma gloire dans la poussière ! – Pause. 7 Lève-toi, ô Éternel ! dans ta colère, Lève-toi contre la fureur de mes adversaires, Réveille-toi pour me secourir, ordonne un jugement ! 8 Que l’assemblée des peuples t’environne ! Monte au-dessus d’elle vers les lieux élevés ! 9 L’Éternel juge les peuples : Rends-moi justice, ô Éternel ! Selon mon droit et selon mon innocence ! 10 Mets un terme à la malice des méchants, Et affermis le juste, Toi qui sondes les cœurs et les reins, Dieu juste ! 11 Mon bouclier est en Dieu, Qui sauve ceux dont le cœur est droit. 12 Dieu est un juste juge, Dieu s’irrite en tout temps. 13 Si le méchant ne se convertit pas, il aiguise son glaive, Il bande son arc, et il vise ; 14 Il dirige sur lui des traits meurtriers, Il rend ses flèches brûlantes. 15 Voici, le méchant prépare le mal, Il conçoit l’iniquité, et il enfante le néant. 16 Il ouvre une fosse, il la creuse, Et il tombe dans la fosse qu’il a faite. 17 Son iniquité retombe sur sa tête, Et sa violence redescend sur son front. 18 Je louerai l’Éternel à cause de sa justice, Je chanterai le nom de l’Éternel, du Très-Haut.

La gloire de Dieu dans la création

1 Au chef des chantres. Sur la guitthith. Psaume de David. 2 Éternel, notre Seigneur ! Que ton nom est magnifique sur toute la terre ! Ta majesté s’élève au-dessus des cieux. 3 Par la bouche des enfants et de ceux qui sont à la mamelle Tu as fondé ta gloire, pour confondre tes adversaires, Pour imposer silence à l’ennemi et au vindicatif. 4 Quand je contemple les cieux, ouvrage de tes mains, La lune et les étoiles que tu as créées : 5 Qu’est-ce que l’homme, pour que tu te souviennes de lui ? Et le fils de l’homme, pour que tu prennes garde à lui ? 6 Tu l’as fait de peu inférieur à Dieu, Et tu l’as couronné de gloire et de magnificence. 7 Tu lui as donné la domination sur les œuvres de tes mains, Tu as tout mis sous ses pieds, 8 Les brebis comme les bœufs, Et les animaux des champs, 9 Les oiseaux du ciel et les poissons de la mer, Tout ce qui parcourt les sentiers des mers. 10 Éternel, notre Seigneur ! Que ton nom est magnifique sur toute la terre !

Paul devant le gouverneur Félix

1 Cinq jours après, arriva le souverain sacrificateur Ananias, avec des anciens et un orateur nommé Tertulle. Ils portèrent plainte au gouverneur contre Paul. 2 Paul fut appelé, et Tertulle se mit à l’accuser, en ces termes : 3 Très excellent Félix, tu nous fais jouir d’une paix profonde, et cette nation a obtenu de salutaires réformes par tes soins prévoyants ; c’est ce que nous reconnaissons en tout et partout avec une entière gratitude. 4 Mais, pour ne pas te retenir davantage, je te prie d’écouter, dans ta bonté, ce que nous avons à dire en peu de mots. 5 Nous avons trouvé cet homme, qui est une peste, qui excite des divisions parmi tous les Juifs du monde, qui est chef de la secte des Nazaréens, 6 et qui même a tenté de profaner le temple. Et nous l’avons arrêté. [Nous avons voulu le juger selon notre loi ; 7 mais le tribun Lysias étant arrivé, l’a arraché de nos mains avec une grande violence, 8 en ordonnant à ses accusateurs de venir devant toi.] Tu pourras toi-même, en l’interrogeant, apprendre de lui tout ce dont nous l’accusons. 9 Les Juifs appuyèrent ce réquisitoire, soutenant que les choses étaient ainsi. 10 Après que le gouverneur lui eut fait signe de parler, Paul répondit : Sachant que, depuis plusieurs années, tu es juge de cette nation, c’est avec confiance que je prends la parole pour défendre ma cause. 11 Il n’y a pas plus de douze jours, tu peux t’en assurer, que je suis monté à Jérusalem pour adorer. 12 On ne m’a trouvé ni dans le temple, ni dans les synagogues, ni dans la ville, discutant avec quelqu’un, ou provoquant un rassemblement séditieux de la foule. 13 Et ils ne sauraient prouver ce dont ils m’accusent maintenant. 14 Je t’avoue bien que je sers le Dieu de mes pères selon la voie qu’ils appellent une secte, croyant tout ce qui est écrit dans la loi et dans les prophètes, 15 et ayant en Dieu cette espérance, comme ils l’ont eux-mêmes, qu’il y aura une résurrection des justes et des injustes. 16 C’est pourquoi je m’efforce d’avoir constamment une conscience sans reproche devant Dieu et devant les hommes. 17 Après une absence de plusieurs années, je suis venu pour faire des aumônes à ma nation, et pour présenter des offrandes. 18 C’est alors que quelques Juifs d’Asie m’ont trouvé purifié dans le temple, sans attroupement ni tumulte. 19 C’était à eux de paraître en ta présence et de se porter accusateurs, s’ils avaient quelque chose contre moi. 20 Ou bien, que ceux-ci déclarent de quel crime ils m’ont trouvé coupable, lorsque j’ai comparu devant le sanhédrin, 21 à moins que ce ne soit uniquement de ce cri que j’ai fait entendre au milieu d’eux : C’est à cause de la résurrection des morts que je suis aujourd’hui mis en jugement devant vous. 22 Félix, qui était parfaitement au courant de ce qui concernait cette doctrine, les ajourna, en disant : Quand le tribun Lysias sera venu, j’examinerai votre affaire. 23 Et il donna l’ordre au centenier de garder Paul, en lui laissant une certaine liberté, et en n’empêchant aucun des siens de lui rendre des services. 24 Quelques jours après, Félix vint avec Drusille, sa femme, qui était Juive, et il fit appeler Paul. Il l’entendit sur la foi en Christ. 25 Mais, comme Paul discourait sur la justice, sur la tempérance, et sur le jugement à venir, Félix, effrayé, dit : Pour le moment retire-toi ; quand j’en trouverai l’occasion, je te rappellerai. 26 Il espérait en même temps que Paul lui donnerait de l’argent ; aussi l’envoyait-il chercher assez fréquemment, pour s’entretenir avec lui. 27 Deux ans s’écoulèrent ainsi, et Félix eut pour successeur Porcius Festus. Dans le désir de plaire aux Juifs, Félix laissa Paul en prison.

Paul devant le gouverneur Festus

1 Festus, étant arrivé dans la province, monta trois jours après de Césarée à Jérusalem. 2 Les principaux sacrificateurs et les principaux d’entre les Juifs portèrent plainte contre Paul devant lui. Ils firent des instances auprès de lui, et, dans des vues hostiles, 3 lui demandèrent comme une faveur qu’il le fasse venir à Jérusalem. Ils préparaient un guet-apens, pour le tuer en chemin. 4 Festus répondit que Paul était gardé à Césarée, et que lui-même devait partir sous peu. 5 Que les principaux d’entre vous descendent avec moi, dit-il, et s’il y a quelque chose de coupable en cet homme, qu’ils l’accusent. 6 Festus ne passa que huit à dix jours parmi eux, puis il descendit à Césarée. Le lendemain, siégeant au tribunal, il donna l’ordre qu’on amène Paul. 7 Quand il fut arrivé, les Juifs qui étaient venus de Jérusalem l’entourèrent, et portèrent contre lui de nombreuses et graves accusations, qu’ils n’étaient pas en état de prouver. 8 Paul entreprit sa défense, en disant : Je n’ai rien fait de coupable, ni contre la loi des Juifs, ni contre le temple, ni contre César. 9 Festus, désirant plaire aux Juifs, répondit à Paul : Veux-tu monter à Jérusalem, et y être jugé sur ces choses en ma présence ? 10 Paul dit : C’est devant le tribunal de César que je comparais, c’est là que je dois être jugé. Je n’ai fait aucun tort aux Juifs, comme tu le sais fort bien. 11 Si j’ai commis quelque injustice, ou quelque crime digne de mort, je ne refuse pas de mourir ; mais, si les choses dont ils m’accusent sont fausses, personne n’a le droit de me livrer à eux. J’en appelle à César. 12 Alors Festus, après avoir délibéré avec le conseil, répondit : Tu en as appelé à César ; tu iras devant César. 13 Quelques jours après, le roi Agrippa et Bérénice arrivèrent à Césarée, pour saluer Festus. 14 Comme ils passèrent là plusieurs jours, Festus exposa au roi l’affaire de Paul, et dit : Félix a laissé prisonnier un homme 15 contre lequel, lorsque j’étais à Jérusalem, les principaux sacrificateurs et les anciens des Juifs ont porté plainte, en demandant sa condamnation. 16 Je leur ai répondu que ce n’est pas la coutume des Romains de livrer un homme avant que l’inculpé ait été mis en présence de ses accusateurs, et qu’il ait eu la faculté de se défendre sur les choses dont on l’accuse. 17 Ils sont donc venus ici, et, sans différer, je siégeai le lendemain au tribunal, et je donnai l’ordre qu’on amène cet homme. 18 Les accusateurs, s’étant présentés, ne lui imputèrent rien de ce que je supposais ; 19 ils avaient avec lui des discussions relatives à leur religion particulière, et à un certain Jésus qui est mort, et que Paul affirmait être vivant. 20 Ne sachant quel parti prendre dans ce débat, je lui demandai s’il voulait aller à Jérusalem, et y être jugé sur ces choses. 21 Mais Paul en ayant appelé, pour que sa cause soit réservée à la connaissance de l’empereur, j’ai ordonné qu’on le garde jusqu’à ce que je l’envoie à César. 22 Agrippa dit à Festus : Je voudrais aussi entendre cet homme. Demain, répondit Festus, tu l’entendras. 23 Le lendemain donc, Agrippa et Bérénice vinrent en grande pompe, et entrèrent dans la salle d’audience avec les tribuns et les principaux de la ville. Sur l’ordre de Festus, Paul fut amené. 24 Alors Festus dit : Roi Agrippa, et vous tous qui êtes présents avec nous, vous voyez cet homme au sujet duquel toute la multitude des Juifs s’est adressée à moi, soit à Jérusalem, soit ici, en s’écriant qu’il ne devait plus vivre. 25 Pour moi, ayant reconnu qu’il n’a rien fait qui mérite la mort, et lui-même en ayant appelé à l’empereur, j’ai résolu de le faire partir. 26 Je n’ai rien de certain à écrire à l’empereur sur son compte ; c’est pourquoi je l’ai fait paraître devant vous, et surtout devant toi, roi Agrippa, afin de savoir qu’écrire, après qu’il aura été examiné. 27 Car il me semble absurde d’envoyer un prisonnier sans indiquer de quoi on l’accuse.

Les trésors de la foi

« Ils paraîtront et se reposeront, et il n’y aura personne qui les épouvante. »

Méditation quotidienne

Nous parlions hier du peuple pauvre et affligé que le Seigneur laisse comme une semence de vie dans un monde mort. Le prophète dit qu’ils ne commettront plus d’iniquité et ne proféreront plus de mensonge. Bien qu’ils n’aient ni rang, ni richesses, ils sont cependant incapables d’user de ces armes auxquelles le méchant accorde tant de confiance. Jamais ils n’emploieront pour se défendre ni le mal, ni la ruse. Mais ne sont-ils pas en danger d’être détruits ? Nullement. Ils auront nourriture et repos, et non seulement gardés dans le danger, mais à l’abri de la crainte du mal. Les brebis sont de faibles créatures et les loups leurs terribles ennemis. Mais actuellement, les brebis sont plus nombreuses que les loups, et leur cause fait du progrès, tandis que celle des loups perd du terrain.

Un jour viendra où des troupeaux de brebis couvriront les prairies et pas un loup ne subsistera. C’est que les brebis ont un berger qui leur donne pâture, protection et paix. Il n’y aura personne, c’est-à-dire aucun être ni humain ni diabolique, qui les épouvante. Qui peut effrayer le troupeau du Seigneur quand lui-même est présent ? Nous reposons dans de verts pâturages, car Jésus même est la nourriture et le repos de nos âmes.

Charles Spurgeon

Tout pour qu’Il règne !

Cherchez, et vous trouverez

Vous demandez, et vous ne recevez pas, parce que vous demandez mal, et pour satisfaire vos passions.

Si vous demandez pour satisfaire vos passions, et non pas pour plaire à Dieu, vous demandez mal, vous demandez pour vous-même. Et plus vous vous cherchez vous-même, moins vous cherchez Dieu. Cherchez comme il faut chercher, c’est-à-dire cherchez Dieu, et vous le trouverez. Mettez-vous en marche, et concentrez vos efforts vers ce but. Avez-vous jamais cherché Dieu de tout votre cœur, ou bien ne l’avez-vous invoqué que lorsque votre âme était un peu dolente ? Cherchez énergiquement, et vous le trouverez.

« Vous tous qui avez soif, venez ! Les eaux sont là ». Avez-vous vraiment soif, ou bien êtes-vous béatement satisfait de votre médiocrité ?

« Frappez, et l’on vous ouvrira ». « Approchez-vous de Dieu ». Frappez ! La porte est fermée, et pendant que vous frappez, votre cœur bat à coups redoublés. « Nettoyez vos mains, pécheurs » ! Frappez un peu plus fort. Vous vous apercevez que vos mains sont sales. « Purifiez vos âmes, hommes irrésolus » ! Ceci vous touche encore davantage, vous sentez qu’il faut à tout prix aboutir. « Sentez votre misère, affligez-vous et pleurez » ! Vous êtes-vous jamais vraiment affligés devant Dieu de votre misère intérieure ? Ce n’est plus une complaisante pitié de vous-même, c’est la douloureuse stupéfaction de voir ce que vous êtes en réalité. « Humiliez-vous devant le Seigneur » ! C’est une humiliation, sans contredit, de devoir frapper à la porte, tout comme le brigand crucifié. Mais, à celui qui frappe, on ouvrira.

Oswald Chambers