Vous pouvez suivre ici chaque jour un plan de lecture de la Bible sur un an, vous permettant d'enrichir votre méditation quotidienne.
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« Même je vous dis que vous verrez ci-après le Fils de l’homme assis à la droite de la puissance de Dieu, et venant sur les nuées du ciel. »
Seigneur, quel abaissement pour toi que de te tenir devant tes persécuteurs comme un criminel. Cependant les yeux de ta foi plongeaient au delà de l’humiliation présente jusque dans ta gloire future. Que de choses dans ce : « ci-après ! ». Je voudrais, Seigneur, t’imiter dans cette sainte pénétration de l’avenir, et du sein de la pauvreté ou de l’affliction, de la maladie ou du mépris, savoir dire aussi : « Ci-après. » Au lieu de la faiblesse, tu as maintenant la puissance ; au lieu de la honte, la gloire ; au lieu de la moquerie, l’adoration. Ta croix n’a pas terni l’éclat et la splendeur de ta couronne. Les épines n’ont rien fait perdre à ton visage de sa beauté. Tout au contraire, tu es exalté et honoré en raison de tes souffrances mêmes. C’est pourquoi, donne-moi, ô Jésus, de reprendre courage en pensant à « ci-après. » Je voudrais oublier les tribulations du présent pour penser au triomphe à venir.
Aide-moi, et accorde-moi l’amour et la patience que tu avais, afin que quand je suis méprisé à cause de ton nom, je ne sois point ébranlé, mais que je pense d’autant plus à « ci-après », et moins au jour présent. Je serai bientôt avec Toi pour contempler ta gloire ; c’est pourquoi je n’ai point à rougir de compter avec assurance et du fond de mon âme sur le « ci-après ».
Charles Spurgeon
Seigneur, je te suivrai… mais…
Supposons que Dieu vous demande de faire quelque chose qui est tout à fait contraire à votre bon sens, qu’allez-vous faire ? Allez-vous reculer ? Quand on a pris une habitude, dans le domaine corporel, on recommence chaque fois, jusqu’à ce qu’on ait brisé cette habitude par un effort de volonté. Il en est de même dans le domaine spirituel. Vous serez chaque fois sur le point d’obéir à Jésus-Christ, et chaque fois vous reculerez, jusqu’à ce que vous ayez pu abandonner, par un acte de volonté, votre propre volonté. « Oui, dites-vous ; mais, si je fais cela, qu’en résultera-t-il » ? « Oui, j’obéirai à Dieu, pourvu qu’Il me laisse user de mon bon sens, mais ne me demandez pas de m’avancer dans l’obscurité ».
Jésus-Christ réclame de son disciple le même cran, le même esprit sportif que nous voyons chez l’homme ordinaire. Si un homme veut réussir dans n’importe quel domaine, il faut qu’il soit prêt, à certains moments, à tout risquer, à faire le saut. Jésus-Christ vous demande de risquer, au point de vue du bon sens, tout ce que vous avez et de faire ce saut périlleux. Si vous le faites, vous vous apercevez tout de suite que vous êtes désormais sur un terrain aussi solide que celui du bon sens. En jugeant par le bon, sens, les affirmations de Jésus sont de la pure folie ; mais en, jugeant par la foi, vous vous apercevrez avec un frémissement que ce sont les paroles même de Dieu.
Confiez-vous en Dieu et quand Il vous le demandera, faites le saut. Dans les circonstances tragiques, nous devenons presque tous des païens. Bien peu d’entre nous ont le courage de faire à Dieu crédit.
Oswald Chambers