Vous pouvez suivre ici chaque jour un plan de lecture de la Bible sur un an, vous permettant d'enrichir votre méditation quotidienne.
Cliquez simplement sur les chapitres ci-dessous pour les lire chaque jour.
« Car il délivrera le misérable qui criera à lui, et l’affligé, et celui qui n’a personne qui l’aide. »
Le misérable crie ; que peut-il faire d’autre ? Son cri est entendu de Dieu ; que lui faut-il de plus ? Que celui de mes lecteurs qui est misérable crie donc à lui, ce sera sa sagesse. Ne criez pas aux oreilles de vos amis, car même s’ils peuvent vous aider, ce ne sera que par le secours du Seigneur. Le plus sûr est d’aller droit à Dieu et de faire monter votre cri vers lui. Celui qui court droit au but est le meilleur des coureurs. Courez à Dieu et non aux moyens secondaires. « Hélas ! » dites-vous, « je n’ai ni ami ni secours. » D’autant mieux ; ce sont là deux bonnes raisons d’aller à lui. Votre double besoin sera votre double cause.
Pour vos grâces temporelles mêmes ; vous pouvez vous attendre à Dieu, car il s’occupe aussi des besoins temporels de ses enfants. Et pour les secours spirituels, de beaucoup les plus nécessaires, le Seigneur n’entendrait-il pas votre cri et ne vous donnerait pas aide et délivrance ? Ô pauvre ami, ton Dieu est riche ! Et toi qui es sans force, appuie-toi sur lui. Il ne m’a jamais fait défaut et il ne te manquera jamais. Viens comme un mendiant ; Dieu ne te repoussera pas. Viens sans autre excuse que sa grâce. Jésus est Roi, te laissera-t-il périr ? Peux-tu le croire ?
Charles Spurgeon
Ne vous inquiétez pas de la nourriture nécessaire à votre vie, de ce que vous mangerez et de ce que vous boirez ; ni de ce que vous mettrez sur vous, pour habiller votre corps.
Toutes ces préoccupations que le bon sens vulgaire considère comme essentielles, Jésus y voit la défaillance de notre foi. Si nous avons reçu en nous l’Esprit de Dieu, l’Esprit nous sondera, nous aiguillonnera sans cesse : « Que fais-tu de ton Dieu dans cette amitié nouvelle, dans ces beaux plans pour tes vacances, dans ces livres nouveaux que tu viens d’acheter » ? Il insistera sans trêve jusqu’à ce que nous ayons appris à faire de Dieu notre première, notre principale préoccupation. Partout où nous mettons autre chose que Dieu en première ligne, tout s’embrouille et s’obscurcit.
« Ne vous inquiétez pas… » Ne vous chargez pas vous-même du souci de prévoir. Se tourmenter n’est pas seulement une faute, c’est un manque de foi : nous nous tourmentons parce que nous ne croyons pas que Dieu puisse s’occuper des petits détails de notre vie, et c’est toujours ces petits détails pour lesquels nous nous faisons du souci. Jésus nous révèle tout cela dans la parabole du semeur. Qu’est-ce qui étouffe en nous la parole qu’il y a semée ? Satan ? Eh ! Bien non, ce sont « les soucis de ce monde ». Toujours les petits tracas de la vie. Je ne veux pas croire à ce que je ne vois pas de mes yeux, c’est le germe de notre incroyance. Le seul remède à cela, c’est l’obéissance au Saint-Esprit.
Ce que Jésus réclame avant tout de ses disciples, c’est l’abandon.
Oswald Chambers