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Reprenez votre lecture en cours : Jean 18 (LSG)

Bible en un an Jour

Vous pouvez suivre ici chaque jour un plan de lecture de la Bible sur un an, vous permettant d'enrichir votre méditation quotidienne.
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1 Chasses-tu la proie pour la lionne, Et apaises-tu la faim des lionceaux, 2 Quand ils sont couchés dans leur tanière, Quand ils sont en embuscade dans leur repaire ? 3 Qui prépare au corbeau sa pâture, Quand ses petits crient vers Dieu, Quand ils sont errants et affamés ? 4 Sais-tu quand les chèvres sauvages font leurs petits ? Observes-tu les biches quand elles mettent bas ? 5 Comptes-tu les mois pendant lesquels elles portent, Et connais-tu l’époque où elles enfantent ? 6 Elles se courbent, laissent échapper leur progéniture, Et sont délivrées de leurs douleurs. 7 Leurs petits prennent de la vigueur et grandissent en plein air, Ils s’éloignent et ne reviennent plus auprès d’elles. 8 Qui met en liberté l’âne sauvage, Et l’affranchit de tout lien ? 9 J’ai fait du désert son habitation, De la terre salée sa demeure. 10 Il se rit du tumulte des villes, Il n’entend pas les cris d’un maître. 11 Il parcourt les montagnes pour trouver sa pâture, Il est à la recherche de tout ce qui est vert. 12 Le buffle veut-il être à ton service ? Passe-t-il la nuit vers ta crèche ? 13 L’attaches-tu par une corde pour qu’il trace un sillon ? Va-t-il après toi briser les mottes des vallées ? 14 Te reposes-tu sur lui, parce que sa force est grande ? Lui abandonnes-tu le soin de tes travaux ? 15 Te fies-tu à lui pour la rentrée de ta récolte ? Est-ce lui qui doit l’amasser dans ton aire ? 16 L’aile de l’autruche se déploie joyeuse ; On dirait l’aile, le plumage de la cigogne. 17 Mais l’autruche abandonne ses œufs à la terre, Et les fait chauffer sur la poussière ; 18 Elle oublie que le pied peut les écraser, Qu’une bête des champs peut les fouler. 19 Elle est dure envers ses petits comme s’ils n’étaient point à elle ; Elle ne s’inquiète pas de l’inutilité de son enfantement. 20 Car Dieu lui a refusé la sagesse, Il ne lui a pas donné l’intelligence en partage. 21 Quand elle se lève et prend sa course, Elle se rit du cheval et de son cavalier. 22 Est-ce toi qui donnes la vigueur au cheval, Et qui revêts son cou d’une crinière flottante ? 23 Le fais-tu bondir comme la sauterelle ? Son fier hennissement répand la terreur. 24 Il creuse le sol et se réjouit de sa force, Il s’élance au-devant des armes ; 25 Il se rit de la crainte, il n’a pas peur, Il ne recule pas en face de l’épée. 26 Sur lui retentit le carquois, Brillent la lance et le javelot. 27 Bouillonnant d’ardeur, il dévore la terre, Il ne peut se contenir au bruit de la trompette. 28 Quand la trompette sonne, il dit : En avant ! Et de loin il flaire la bataille, La voix tonnante des chefs et les cris de guerre. 29 Est-ce par ton intelligence que l’épervier prend son vol, Et qu’il étend ses ailes vers le midi ? 30 Est-ce par ton ordre que l’aigle s’élève, Et qu’il place son nid sur les hauteurs ? 31 C’est dans les rochers qu’il habite, qu’il a sa demeure, Sur la cime des rochers, sur le sommet des monts. 32 De là il épie sa proie, Il plonge au loin les regards. 33 Ses petits boivent le sang ; Et là où sont des cadavres, l’aigle se trouve. 34 L’Éternel, s’adressant à Job, dit : 35 Celui qui dispute contre le Tout-Puissant est-il convaincu ? Celui qui conteste avec Dieu a-t-il une réplique à faire ? 36 Job répondit à l’Éternel et dit : 37 Voici, je suis trop peu de chose ; que te répliquerais-je ? Je mets la main sur ma bouche. 38 J’ai parlé une fois, je ne répondrai plus ; Deux fois, je n’ajouterai rien.

Incapacité de Job à répondre

1 L’Éternel répondit à Job du milieu de la tempête et dit : 2 Ceins tes reins comme un vaillant homme ; Je t’interrogerai, et tu m’instruiras. 3 Anéantiras-tu jusqu’à ma justice ? Me condamneras-tu pour te donner droit ? 4 As-tu un bras comme celui de Dieu, Une voix tonnante comme la sienne ? 5 Orne-toi de magnificence et de grandeur, Revêts-toi de splendeur et de gloire !

Les animaux monstrueux

6 Répands les flots de ta colère, Et d’un regard abaisse les hautains ! 7 D’un regard humilie les hautains, Ecrase sur place les méchants, 8 Cache-les tous ensemble dans la poussière, Enferme leur front dans les ténèbres ! 9 Alors je rends hommage À la puissance de ta droite. 10 Voici l’hippopotame, à qui j’ai donné la vie comme à toi ! Il mange de l’herbe comme le bœuf. 11 Le voici ! Sa force est dans ses reins, Et sa vigueur dans les muscles de son ventre ; 12 Il plie sa queue aussi ferme qu’un cèdre ; Les nerfs de ses cuisses sont entrelacés ; 13 Ses os sont des tubes d’airain, Ses membres sont comme des barres de fer. 14 Il est la première des œuvres de Dieu ; Celui qui l’a fait l’a pourvu d’un glaive. 15 Il trouve sa pâture dans les montagnes, Où s’ébattent toutes les bêtes des champs. 16 Il se couche sous les lotus, Au milieu des roseaux et des marécages ; 17 Les lotus le couvrent de leur ombre, Les saules du torrent l’environnent. 18 Que le fleuve vienne à déborder, il ne s’enfuit pas : Que le Jourdain se précipite dans sa gueule, il reste calme. 19 Est-ce à force ouverte qu’on pourra le saisir ? Est-ce au moyen de filets qu’on lui percera le nez ? 20 Prendras-tu le crocodile à l’hameçon ? Saisiras-tu sa langue avec une corde ? 21 Mettras-tu un jonc dans ses narines ? Lui perceras-tu la mâchoire avec un crochet ? 22 Te pressera-t-il de supplications ? Te parlera-t-il d’une voix douce ? 23 Fera-t-il une alliance avec toi, Pour devenir à toujours ton esclave ? 24 Joueras-tu avec lui comme avec un oiseau ? L’attacheras-tu pour amuser tes jeunes filles ? 25 Les pêcheurs en trafiquent-ils ? Le partagent-ils entre les marchands ? 26 Couvriras-tu sa peau de dards, Et sa tête de harpons ? 27 Dresse ta main contre lui, Et tu ne t’aviseras plus de l’attaquer. 28 Voici, on est trompé dans son attente ; À son seul aspect n’est-on pas terrassé ?
1 Nul n’est assez hardi pour l’exciter ; Qui donc me résisterait en face ? 2 De qui suis-je le débiteur ? Je le paierai. Sous le ciel tout m’appartient. 3 Je veux encore parler de ses membres, Et de sa force, et de la beauté de sa structure. 4 Qui soulèvera son vêtement ? Qui pénétrera entre ses mâchoires ? 5 Qui ouvrira les portes de sa gueule ? Autour de ses dents habite la terreur. 6 Ses magnifiques et puissants boucliers Sont unis ensemble comme par un sceau ; 7 Ils se serrent l’un contre l’autre, Et l’air ne passerait pas entre eux ; 8 Ce sont des frères qui s’embrassent, Se saisissent, demeurent inséparables. 9 Ses éternuements font briller la lumière ; Ses yeux sont comme les paupières de l’aurore. 10 Des flammes jaillissent de sa bouche, Des étincelles de feu s’en échappent. 11 Une fumée sort de ses narines, Comme d’un vase qui bout, d’une chaudière ardente. 12 Son souffle allume les charbons, Sa gueule lance la flamme. 13 La force a son cou pour demeure, Et l’effroi bondit au-devant de lui. 14 Ses parties charnues tiennent ensemble, Fondues sur lui, inébranlables. 15 Son cœur est dur comme la pierre, Dur comme la meule inférieure. 16 Quand il se lève, les plus vaillants ont peur, Et l’épouvante les fait fuir. 17 C’est en vain qu’on l’attaque avec l’épée ; La lance, le javelot, la cuirasse, ne servent à rien. 18 Il regarde le fer comme de la paille, L’airain comme du bois pourri. 19 La flèche ne le met pas en fuite, Les pierres de la fronde sont pour lui du chaume. 20 Il ne voit dans la massue qu’un brin de paille, Il rit au sifflement des dards. 21 Sous son ventre sont des pointes aiguës : On dirait une herse qu’il étend sur le limon. 22 Il fait bouillir le fond de la mer comme une chaudière, Il l’agite comme un vase rempli de parfum. 23 Il laisse après lui un sentier lumineux ; L’abîme prend l’aspect de la chevelure d’un vieillard. 24 Sur la terre nul n’est son maître ; Il a été créé pour ne rien craindre. 25 Il regarde avec dédain tout ce qui est élevé, Il est le roi des plus fiers animaux.

L’Évangile à Corinthe

1 Après cela, Paul partit d’Athènes, et se rendit à Corinthe. 2 Il y trouva un Juif nommé Aquilas, originaire du Pont, récemment arrivé d’Italie avec sa femme Priscille, parce que Claude avait ordonné à tous les Juifs de sortir de Rome. Il se lia avec eux ; 3 et, comme il avait le même métier, il demeura chez eux et y travailla : ils fabriquaient des tentes. 4 Paul discourait dans la synagogue chaque sabbat, et il persuadait des Juifs et des Grecs. 5 Mais quand Silas et Timothée furent arrivés de la Macédoine, il se donna tout entier à la parole, attestant aux Juifs que Jésus était le Christ. 6 Les Juifs faisant alors de l’opposition et se livrant à des injures, Paul secoua ses vêtements, et leur dit : Que votre sang retombe sur votre tête ! J’en suis pur. Dès maintenant, j’irai vers les païens. 7 Et sortant de là, il entra chez un nommé Justus, homme craignant Dieu, et dont la maison était contiguë à la synagogue. 8 Cependant Crispus, le chef de la synagogue, crut au Seigneur avec toute sa famille. Et plusieurs Corinthiens, qui avaient entendu Paul, crurent aussi, et furent baptisés. 9 Le Seigneur dit à Paul en vision pendant la nuit : Ne crains point ; mais parle, et ne te tais point, 10 car je suis avec toi, et personne ne mettra la main sur toi pour te faire du mal ; parle, car j’ai un peuple nombreux dans cette ville. 11 Il y demeura un an et six mois, enseignant parmi les Corinthiens la parole de Dieu. 12 Pendant que Gallion était proconsul de l’Achaïe, les Juifs se soulevèrent unanimement contre Paul, et le menèrent devant le tribunal, 13 en disant : Cet homme excite les gens à servir Dieu d’une manière contraire à la loi. 14 Paul allait ouvrir la bouche, lorsque Gallion dit aux Juifs : S’il s’agissait de quelque injustice ou de quelque méchante action, je vous écouterais comme de raison, ô Juifs ; 15 mais, s’il s’agit de discussions sur une parole, sur des noms, et sur votre loi, cela vous regarde : je ne veux pas être juge de ces choses. 16 Et il les renvoya du tribunal. 17 Alors tous, se saisissant de Sosthène, le chef de la synagogue, le battirent devant le tribunal, sans que Gallion s’en mette en peine. 18 Paul resta encore assez longtemps à Corinthe. Ensuite il prit congé des frères, et s’embarqua pour la Syrie, avec Priscille et Aquilas, après s’être fait raser la tête à Cenchrées, car il avait fait un vœu. 19 Ils arrivèrent à Éphèse, et Paul y laissa ses compagnons. Étant entré dans la synagogue, il s’entretint avec les Juifs, 20 qui le prièrent de prolonger son séjour. 21 Mais il n’y consentit point, et il prit congé d’eux, en disant : [Il faut absolument que je célèbre la fête prochaine à Jérusalem.] Je reviendrai vers vous, si Dieu le veut. Et il partit d’Éphèse. 22 Étant débarqué à Césarée, il monta à Jérusalem, et, après avoir salué l’Église, il descendit à Antioche.

Troisième voyage missionnaire
L’Évangile à Éphèse

23 Lorsqu’il eut passé quelque temps à Antioche, Paul se mit en route, et parcourut successivement la Galatie et la Phrygie, fortifiant tous les disciples. 24 Un Juif nommé Apollos, originaire d’Alexandrie, homme éloquent et versé dans les Écritures, vint à Éphèse. 25 Il était instruit dans la voie du Seigneur, et, fervent d’esprit, il annonçait et enseignait avec exactitude ce qui concerne Jésus, bien qu’il ne connaisse que le baptême de Jean. 26 Il se mit à parler librement dans la synagogue. Aquilas et Priscille, l’ayant entendu, le prirent avec eux, et lui exposèrent plus exactement la voie de Dieu. 27 Comme il voulait passer en Achaïe, les frères l’y encouragèrent, et écrivirent aux disciples de bien le recevoir. Quand il fut arrivé, il se rendit, par la grâce de Dieu, très utile à ceux qui avaient cru ; 28 car il réfutait vivement les Juifs en public, démontrant par les Écritures que Jésus est le Christ.
1 Pendant qu’Apollos était à Corinthe, Paul, après avoir parcouru les hautes provinces de l’Asie, arriva à Éphèse. Ayant rencontré quelques disciples, il leur dit : 2 Avez-vous reçu le Saint-Esprit, quand vous avez cru ? Ils lui répondirent : Nous n’avons pas même entendu dire qu’il y ait un Saint-Esprit. 3 Il dit : De quel baptême avez-vous donc été baptisés ? Et ils répondirent : Du baptême de Jean. 4 Alors Paul dit : Jean a baptisé du baptême de repentance, disant au peuple de croire en celui qui venait après lui, c’est-à-dire, en Jésus. 5 Sur ces paroles, ils furent baptisés au nom du Seigneur Jésus. 6 Lorsque Paul leur eut imposé les mains, le Saint-Esprit vint sur eux, et ils parlaient en langues et prophétisaient. 7 Ils étaient en tout environ douze hommes. 8 Ensuite Paul entra dans la synagogue, où il parla librement. Pendant trois mois, il discourut sur les choses qui concernent le royaume de Dieu, s’efforçant de persuader ceux qui l’écoutaient. 9 Mais, comme quelques-uns restaient endurcis et incrédules, décriant devant la multitude la voie du Seigneur, il se retira d’eux, sépara les disciples, et enseigna chaque jour dans l’école d’un nommé Tyrannus. 10 Cela dura deux ans, de sorte que tous ceux qui habitaient l’Asie, Juifs et Grecs, entendirent la parole du Seigneur. 11 Et Dieu faisait des miracles extraordinaires par les mains de Paul, 12 au point qu’on appliquait sur les malades des linges ou des mouchoirs qui avaient touché son corps, et les maladies les quittaient, et les esprits malins sortaient. 13 Quelques exorcistes juifs ambulants essayèrent d’invoquer sur ceux qui avaient des esprits malins le nom du Seigneur Jésus, en disant : Je vous conjure par Jésus que Paul prêche ! 14 Ceux qui faisaient cela étaient sept fils de Scéva, Juif, l’un des principaux sacrificateurs. 15 L’esprit malin leur répondit : Je connais Jésus, et je sais qui est Paul ; mais vous, qui êtes-vous ? 16 Et l’homme dans lequel était l’esprit malin s’élança sur eux, se rendit maître de deux d’entre eux, et les maltraita de telle sorte qu’ils s’enfuirent de cette maison nus et blessés. 17 Cela fut connu de tous les Juifs et de tous les Grecs qui demeuraient à Éphèse, et la crainte s’empara d’eux tous, et le nom du Seigneur Jésus était glorifié. 18 Plusieurs de ceux qui avaient cru venaient confesser et déclarer ce qu’ils avaient fait. 19 Et un certain nombre de ceux qui avaient exercé les arts magiques, ayant apporté leurs livres, les brûlèrent devant tout le monde : on en estima la valeur à cinquante mille pièces d’argent. 20 C’est ainsi que la parole du Seigneur croissait en puissance et en force. 21 Après que ces choses se furent passées, Paul forma le projet d’aller à Jérusalem, en traversant la Macédoine et l’Achaïe. Quand j’y serai allé, se disait-il, il faut aussi que je voie Rome. 22 Il envoya en Macédoine deux de ses aides, Timothée et Eraste, et il resta lui-même quelque temps encore en Asie. 23 Il survint, à cette époque, un grand trouble au sujet de la voie du Seigneur. 24 Un nommé Démétrius, orfèvre, fabriquait des temples de Diane en argent, et procurait à ses ouvriers un gain considérable. 25 Il les rassembla, avec ceux du même métier, et dit : Ô hommes, vous savez que notre bien-être dépend de cette industrie ; 26 et vous voyez et entendez que, non seulement à Éphèse, mais dans presque toute l’Asie, ce Paul a persuadé et détourné une foule de gens, en disant que les dieux faits de main d’homme ne sont pas des dieux. 27 Le danger qui en résulte, ce n’est pas seulement que notre industrie ne tombe en discrédit ; c’est encore que le temple de la grande déesse Diane ne soit tenu pour rien, et même que la majesté de celle qui est révérée dans toute l’Asie et dans le monde entier ne soit réduite à néant. 28 Ces paroles les ayant remplis de colère, ils se mirent à crier : Grande est la Diane des Ephésiens ! 29 Toute la ville fut dans la confusion. Ils se précipitèrent tous ensemble au théâtre, entraînant avec eux Gaïus et Aristarque, Macédoniens, compagnons de voyage de Paul. 30 Paul voulait se présenter devant le peuple, mais les disciples l’en empêchèrent ; 31 quelques-uns même des Asiarques, qui étaient ses amis, envoyèrent quelqu’un vers lui, pour l’engager à ne pas se rendre au théâtre. 32 Les uns criaient d’une manière, les autres d’une autre, car le désordre régnait dans l’assemblée, et la plupart ne savaient pas pourquoi ils s’étaient réunis. 33 Alors on fit sortir de la foule Alexandre, que les Juifs poussaient en avant ; et Alexandre, faisant signe de la main, voulait parler au peuple. 34 Mais quand ils reconnurent qu’il était Juif, tous d’une seule voix crièrent pendant près de deux heures : Grande est la Diane des Ephésiens ! 35 Cependant le secrétaire, ayant apaisé la foule, dit : Hommes Ephésiens, quel est celui qui ignore que la ville d’Éphèse est la gardienne du temple de la grande Diane et de son simulacre tombé du ciel ? 36 Cela étant incontestable, vous devez vous calmer, et ne rien faire avec précipitation. 37 Car vous avez amené ces hommes, qui ne sont coupables ni de sacrilège, ni de blasphème envers notre déesse. 38 Si donc Démétrius et ses ouvriers ont à se plaindre de quelqu’un, il y a des jours d’audience et des proconsuls ; qu’ils s’appellent en justice les uns les autres. 39 Et si vous avez en vue d’autres objets, ils se régleront dans une assemblée légale. 40 Nous risquons, en effet, d’être accusés de sédition pour ce qui s’est passé aujourd’hui, puisqu’il n’existe aucun motif qui nous permette de justifier cet attroupement. Après ces paroles, il congédia l’assemblée.

Les trésors de la foi

« Je leur donne la vie éternelle ; elles ne périront jamais, et nul ne les ravira de ma main. »

Méditation quotidienne

Nous croyons à la sécurité éternelle des saints ; d’abord parce qu’ils sont à Christ qui ne perdra jamais les brebis qu’il a rachetées de son propre sang et reçues de son Père ; ensuite parce qu’il leur donne la vie éternelle, qui, si elle est éternelle, n’aura point de fin, à moins qu’il n’y ait une fin à l’enfer, au ciel et à Dieu. Si la vie spirituelle peut s’éteindre, il est manifeste que cette vie n’est pas éternelle, mais temporaire. Or le Seigneur parle de vie éternelle, et, par là, exclut toute possibilité d’y supposer un terme. Remarquez, en outre, qu’il déclare « qu’elles ne périront jamais, » et, aussi longtemps que les mots ont une signification, ceux-ci garantissent au croyant qu’il ne peut pas périr.

L’incrédule le plus obstiné ne peut changer le sens de cette déclaration. Pour rendre l’affirmation plus complète, il déclare que son peuple est dans sa main, et il défie tous ses ennemis de l’en faire sortir. C’est chose impossible, même à l’ennemi infernal. Êtreints par la main du Tout-Puissant nous sommes dans une absolue sérénité. Rejetons donc toute crainte comme toute confiance charnelles, et reposons en paix dans cette main de notre Rédempteur.

Charles Spurgeon

Tout pour qu’Il règne !

Le point central

Tout ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai.

Est-ce que je m’acquitte fidèlement du ministère de l’intercession ? Dans ce ministère caché, il n’y a aucun piège, aucun danger de vanité ou d’orgueil ; mais il porte du fruit à la gloire du Père. Est-ce que je laisse ma vie spirituelle se dissiper à tous les vents, ou bien est-ce qu’elle est concentrée sur un seul point : l’Expiation ? Est-ce que Jésus-Christ domine de plus en plus tons les élans de ma vie ? Si l’Expiation est le point central de toute ma pensée, sous son influence je porterai du fruit à la gloire de Dieu, dans chaque phase de mon existence.

Il faut que je prenne le temps de me recueillir, si je veux saisir ce point central, d’où me viendra toute énergie. Est-ce que je donne à cette pensée ne fût-ce qu’une minute par heure, dans toute ma journée ? « Si vous demeurez en moi », dit Jésus (c’est-à-dire si vous pensez et si vous agissez continuellement en partant de ce point central), « demandez ce que vous voudrez, et vous l’obtiendrez ». Est-ce que je demeure en lui ? Est-ce que je prends pour cela le temps nécessaire ? Quelle est la source principale de mon énergie ? Est-ce mon travail lui-même, le service que j’accomplis pour Dieu, mes sacrifices pour les autres, ou bien mon effort de travailler pour Dieu ? Ce qui doit être la source capitale de mon énergie, c’est le sacrifice de Jésus, c’est l’Expiation. Ce qui exerce sur nous la plus forte influence, c’est non pas ce qui absorbe le plus de notre temps, mais ce qui a sur nous le plus de pouvoir. Il faut nous concentrer sur ce qui est essentiel.

« Tout ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai ». Celui qui demeure en Jésus ne fait qu’un avec la volonté de Dieu, et son choix, qui nous apparaît tout à fait libre, coïncide avec l’éternel décret de la volonté divine. C’est là, dites-vous, un mystère ? Une contradiction ? Une absurdité ? Oui, sans doute, et pour le croyant c’est une vérité glorieuse.

Oswald Chambers