Vous pouvez suivre ici chaque jour un plan de lecture de la Bible sur un an, vous permettant d'enrichir votre méditation quotidienne.
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« Ta chaussure sera de fer et d’airain, et ta force durera autant que tes jours. »
Deux choses sont préparées pour le pèlerin : les chaussures et la force. Les chaussures lui sont nécessaires pour voyager sur des routes raboteuses et mauvaises et pour fouler des ennemis mortels. Nous ne marcherons pas nu-pieds : ce ne serait pas convenable pour des princes de sang royal. Nos chaussures ne seront point de matière commune, mais auront des semelles durables en métal qui ne s’useront point quand même le voyage serait long et difficile. Nous serons protégés en raison des nécessités de la route et du combat. Marchons donc bravement et ne craignons aucun mal, même si nous avions à mettre le pied sur des serpents venimeux ou sur le dragon lui-même. Notre force aussi durera autant que nos jours ; et elle sera proportionnée à l’effort demandé et au fardeau à porter. Suivant nos jours notre force, tel est le sens clair de ce texte.
Si en ce jour nous survient une épreuve pénible ou un travail demandant toute notre énergie, une force équivalente nous sera donnée aussi. C’est promesse faite à Ascer est aussi pour tous ceux qui ont assez de foi pour se l’approprier. Qu’elle nous donne donc la hardiesse qu’elle est destinée à produire dans le cœur croyant qui s’engage au service de Dieu.
Charles Spurgeon
Vous m’appelez Seigneur et Maître, et vous dites bien, car je le suis.
Notre Seigneur n’impose jamais son autorité ; jamais il ne dit : "Tu dois ". Il nous laisse parfaitement libres. Libres de lui cracher au visage, comme certains hommes l’ont fait ; libres de le mettre à mort. Il ne nous dira rien. Mais lorsque, grâce à la Rédemption sa vie est créée en moi, je reconnais aussitôt qu’il a sur moi une autorité absolue. C’est la domination morale de Celui dont il est dit : "Tu es digne… " Mais mon indignité refuse de se courber devant Celui qui est digne. Chaque fois que je rencontre un homme qui m’est supérieur, et que je refuse de reconnaître sa supériorité, je révèle mon indignité. Dieu fait notre éducation par des gens qui nous dépassent, non en intelligence mais en " sainteté ", jusqu’à ce que nous nous soumettions au Seigneur lui-même.
Si notre Seigneur nous imposait l’obéissance, il serait un tyran, et n’aurait plus la véritable autorité. Il ne réclame jamais notre obéissance, mais lorsqu’il se révèle à nous, nous lui obéissons aussitôt. Il devient sans peine notre Seigneur, et nous vivons dans l’adoration du matin au soir. La manière dont je conçois l’obéissance met en évidence ma croissance spirituelle.
L’obéissance est un mot auquel nous devons redonner sa vraie valeur. L’obéissance n’est possible qu’entre des égaux : c’est le rapport d’un fils à son Père, et non d’un domestique à son patron." Moi et le Père, nous sommes un ", " Bien qu’il fut Fils, il a appris l’obéissance par les choses qu’il a souffertes." Le Fils a obéi en tant que Rédempteur parce qu’il était le Fils, et non pas pour le devenir.
Oswald Chambers