Vous pouvez suivre ici chaque jour un plan de lecture de la Bible sur un an, vous permettant d'enrichir votre méditation quotidienne.
Cliquez simplement sur les chapitres ci-dessous pour les lire chaque jour.
« C’est moi, c’est moi qui vous console. Qui es-tu pour avoir peur de l’homme mortel qui mourra, et du fils de l’homme qui deviendra comme du foin ? Et tu as oublié l’Éternel qui t’a formée, qui a étendu les cieux, qui a fondé la terre ; et tu t’es continuellement effrayée à cause de la fureur de celui qui te pressait, lorsqu’il s’apprêtait à te détruire. Et où est maintenant la fureur de celui qui te pressait ? »
Prenons notre texte lui-même comme notre portion de ce jour. Inutile de le développer longuement. Toi qui trembles et qui crains, lis-le, crois-le, nourris-t’en, et présente-le à ton Dieu. Celui que tu redoutes, n’est qu’après tout qu’un homme : tandis que celui qui te promet ses consolations et son secours est ton Dieu, ton Créateur, celui du ciel et de la terre. Sa protection puissante fait plus que de te garantir d’un danger bien limité, du reste. « Où est la fureur de ton oppresseur ? » Elle est dans la main du Seigneur. Cette colère n’est que celle d’une créature mourante ; elle passera en même temps que le souffle quittera ses narines.
Pourquoi avoir peur d’un être qui est lui-même aussi frêle que nous. Ne déshonorons pas Dieu, en nous faisant un dieu d’un homme chétif, ce que nous pouvons faire, aussi bien par la crainte excessive que nous en avons, que par l’amour exagéré que nous lui portons. Traitons les hommes comme des hommes et Dieu comme Dieu : ainsi nous marcherons paisiblement et n’ayant aucune crainte.
Charles Spurgeon
Et moi, quand j’aurai été élevé de la terre, j’attirerai tous les hommes à moi.
Bien peu d’entre nous comprennent vraiment pourquoi Jésus-Christ est mort. Si les hommes n’ont besoin que de sympathie, la croix n’est qu’une triste comédie ; elle n’était pas nécessaire. Ce dont le monde a besoin, ce n’est pas d’un « petit brin d’amour », mais d’une opération chirurgicale.
Quand vous êtes en présence d’une âme qui souffre spirituellement, pensez à Jésus-Christ sur la croix. Si cette âme pouvait arriver à Dieu par un autre chemin, la croix serait inutile. Si vous croyez pouvoir aider les autres par votre sympathie ou votre compréhension, vous êtes un traître à Jésus-Christ. Vous devez veiller à ce que votre âme soit en étroite communion avec Dieu, et dans cette dépendance, communiquer la pensée de Dieu, mais jamais une pensée humaine qui laisse Dieu de côté. Aujourd’hui, on veut une religion aimable et facile !
La seule chose que nous ayons à faire est de présenter aux hommes Jésus-Christ crucifié ; que les regards soient continuellement dirigés vers lui seul. Toute doctrine qui n’est pas fondée sur la croix de Jésus nous égarera. Si le serviteur de Dieu lui-même a mis sa foi en Jésus-Christ, et compte sur la réalité de la Rédemption, ses auditeurs doivent se sentir concernés. Ce qui demeure et s’approfondit, c’est le contact vivant du serviteur de Dieu avec Jésus-Christ ; c’est de ce contact que tout dépend.
Le devoir du messager de l’Évangile est de dénoncer le péché et de révéler Jésus-Christ comme le Sauveur.
Oswald Chambers