Chapitre 4 Chapitre 6 1 Prends
garde à ton
pied, lorsque tu
entres dans la
maison de
Dieu ;
approche-toi pour
écouter , plutôt que pour
offrir le
sacrifice des
insensés, car ils ne
savent pas qu’ils
font mal.
2 Ne te
presse pas d’ouvrir la
bouche, et que ton
cœur ne se
hâte pas
d’exprimer une
parole devant Dieu ; car
Dieu est au
ciel, et toi sur la
terre : que tes
paroles soient donc
peu nombreuses.
3 Car, si les
songes naissent de la
multitude des
occupations, la
voix de
l’insensé se fait entendre dans la
multitude des
paroles.
4 Lorsque tu as
fait un
vœu à
Dieu, ne
tarde pas à
l’accomplir , car il
n’aime pas les
insensés :
accomplis le vœu que tu as
fait .
5 Mieux vaut pour toi ne point faire de
vœu , que d’en
faire un et de ne pas
l’accomplir .
6 Ne
permets pas à ta
bouche de faire
pécher ta
chair, et ne
dis pas en
présence de
l’envoyé que c’est une
inadvertance. Pourquoi
Dieu s’irriterait -il de tes
paroles, et
détruirait -il
l’ouvrage de tes
mains ?
Incertitude des richesses
7 Car, s’il y a des
vanités dans la
multitude des
songes, il y en a aussi dans
beaucoup de
paroles ; c’est pourquoi,
crains Dieu.
8 Si tu
vois dans une
province le
pauvre opprimé et la
violation du
droit et de la
justice, ne t’en
étonne point ; car un homme
élevé est placé sous la
surveillance d’un autre plus
élevé, et au-dessus d’eux il en est de plus
élevés encore.
9 Un
avantage pour le
pays à tous égards, c’est un
roi honoré du
pays.
10 Celui qui
aime l’argent n’est pas
rassasié par
l’argent, et celui qui
aime les
richesses n’en
profite pas. C’est encore là une
vanité.
11 Quand le
bien abonde , ceux qui le
mangent abondent ; et quel
avantage en revient-il à son
possesseur,
sinon qu’il le
voit de ses
yeux ?
12 Le
sommeil du
travailleur est
doux, qu’il ait
peu ou
beaucoup à
manger ; mais le
rassasiement du
riche ne le
laisse pas
dormir .
13 Il
est un
mal grave que j’ai
vu sous le
soleil : des
richesses conservées , pour son
malheur, par celui qui les
possède.
14 Ces
richesses se
perdent par quelque
événement fâcheux ; il a
engendré un
fils, et il ne reste
rien entre ses
mains.
15 Comme il est
sorti du
ventre de sa
mère, il s’en
retourne nu ainsi qu’il était
venu , et pour son
travail n’emporte rien qu’il puisse
prendre dans sa
main.
16 C’est encore
là un
mal grave . Il s’en
va comme il était
venu ; et quel
avantage lui revient-il d’avoir
travaillé pour du
vent ?
17 De plus, toute sa
vie il
mange dans les
ténèbres, et il a
beaucoup de
chagrin , de
maux et
d’irritation.
18 Voici ce que j’ai vu : c’est pour l’homme une chose bonne et belle de manger et de boire , et de jouir du bien-être au milieu de tout le travail qu’il fait sous le soleil, pendant le nombre des jours de vie que Dieu lui a donnés ; car c’est là sa part. 19 Mais, si
Dieu a
donné à un
homme des
richesses et des
biens, s’il l’a rendu
maître d’en
manger , d’en
prendre sa
part, et de se
réjouir au milieu de son
travail, c’est
là un
don de
Dieu.
20 Car il ne se
souviendra pas
beaucoup des
jours de sa
vie, parce que
Dieu répand la
joie dans son
cœur.
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