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Aser
Dictionnaire encyclopédique de la Bible de Augustin Calmet Westphal

Aser (1)

Fils de Jacob et de Zelpha, servante de sa femme Liah (Genèse 30.13). On ne sait rien de particulier de sa vie ni de sa mort ; car nous ne faisons aucun fond sur ce qui est dit dans le Testament des douze Patriarches, où l’on trouve un assez long discours d’Aser et une prédiction de la captivité de sa tribu, de sa délivrance par Jésus-Christ et de la sépulture de ce patriarche à Hébron. Aser eut quatre fils et une fille (Genèse 69.26). Le partage de ses enfants fut dans un pays très-fertile, ayant au couchant la Phénicie, au nord le mont Liban, au midi le mont Carmel et la tribu d’Issachar, et, à l’orient, les tribus de Zabulon et de Nephthali (Josué 19.24-31). La tribu d’Aser ne posséda jamais tout le terrain qui lui avait été assigné ; son partage devait s’étendre dans le Liban, dans une partie de la Syrie et dans la Phénicie ; mais ou sa faiblesse, ou sa négligence, ou ses péchés, ou toutes ces raisons ensemble furent cause qu’elle ne put se mettre en possession de tout son lot.

« Josué, dit N. Sanson, compte vingt-deux villes dans la tribu d’Aser, tandis que dans le dénombrement on pouvait en compter vingt-cinq ou vingt-six. Mais en prenant Belli-Dagon pour la maison ou le temple de Dagon sur les limites de cette tribu, Jephthael pour une vallée, Chabul pour une région ou district, Rohob pour une seule ville dont le nom est répété deux fois, il restera le nombre précis de vingt-six villes. » Remarques de N. Sanson, citées dans la Géographie de la Bible de Vence, tome 24.654.

Aser (2)

Ville située entre Scythopolis et Sichem (Josué 17.7), et par conséquent assez éloignée de la tribu d’Aser [Le texte porte : La frontière de Manassé fut d’Aser à Machméthath. Aser, est-ce bien une ville ? N’est-ce pas plutôt de la tribu d’Aser qu’il s’agit ? N. Sanson a pensé qu’il s’agissait d’une ville, que cette ville était la même que Machméthath, et qu’elle était nommée Aser-Machrnélhath. Et en effet, dit le géographe de la Bible de Vence, c’est le sens de l’Hébreu, mais non, ce n’est pas le sens de l’Hébreu ; pour que ce fût le sens de l’Hébreu, il faudrait qu’il y eût conjonction entre les deux noms : or, il n’y a point de conjonction. M. Cahen trouve même qu’il y a disjonction bien caractérisée. D. Calmet n’a pas admis non plus qu’il dût y avoir un signe conjonctif entre ces deux mots ; mais il a cru qu’Aser était une ville. Pour nous, comme il est dit au verset 10 que la tribu de Manassé tenait à la tribu d’Aser, nous croyons qu’au verset il s’agit de ka tribu d’Aser, et non pas d’une ville].

Aser (3)

Ou plutôt Asir, fils aîné de Coré. Voyez Asir.

Aser (4)

Eusèbe dit qu’il y avait un gros bourg de ce nom entre Azoth et Ascalon.