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Remmon
Dictionnaire encyclopédique de la Bible de Augustin Calmet

Remmon (1)

Ce terme se peut prendre pour une hauteur. Il marque aussi une ville dans la tribu de Siméon (Josué 19.7), apparemment la même qui est attribuée a Juda dans Josué (Josué 15.32 ; Néhémie 11.29), et qui se trouve nommée Remmus. Eusèbe la met au midi de Juda, à seize milles d’Eleuthéropolis, vers le midi. On sait que plusieurs villes de Juda furent cédées à Siméon. C’est apparemment cette ville dont parle Zacharie (Zacharie 14.10). L’Hébreu : Depuis Gabaa jusqu’à Remmon, etc [Remmon est encore nommée (1 Chroniques 4.32). Mais il faut remarquer qu’au livre de Néhémie (Néhémie 11.29), indiqué par dom Calmet, il y a dans l’Hébreu Aïn-Remmon ; ici les deux noms sont joints, tandis que dans les autres textes (Josué 15.32 ; 1 Chroniques 4.32), le nom de Remmon est séparé de celui d’Ain ou en, ou En, qui le précède immédiatement. Ce dernier ne se trouve pas dans le verset indiqué de Zacharie].

Remmon (2)

Bourgade à quinze milles de Jérusalem, vers le septentrion.

Remmon (3)

Rocher où les enfants de Benjamin.se sauvèrent après leur défaite. Voyez (Juges 20.45 ; 21.13).

Remmon (4)

Ville de la tribu de Zabulon (Josué 19.13), la même que Remmono (1 Chroniques 6.77). Voyez Remmona.

Remmon-Anthar (5)

Ou Amtar (Josué 19.13). Quelques-uns n’en font qu’une ville ; mais il est visible que ç’en sont deux (Josué 19.7). Voyez Remmon, de la tribu de Siméon [Il est certain que Remmon, nommée dans Josué (Josué 19.13), est dans la tribu de Zabulon, et qu’Amtar est dans la même tribu ; par conséquent ni l’une ni l’autre, supposé qu’il y en ait deux, ne doivent être confondues avec celle qui est mentionnée au chapitre 19.7, et qui appartient à la tribu de Siméon. Aucune disjonctive ne séparant Remmon et Amtar, N. Sanson n’y a vu qu’une ville, et a joint les deux noms ; j’ai déjà dit, au mot Asuréa, qu’il a probablement raison].

Remmon-Pharès (6)

Campement des Israélites dans le désert (Nombres 28.19). De Relhma ils allèrent à Remnon-Pharès ; et de Remmon-Phares à Lebna [Dans sa Table chronologique (Tom. I pièces préliminaires, pages 15. col. 2), dom Calmet marque Remmon-Phares pour la dix-huitième station ; tandis qu’au mot Campement il marque cette localité pour la vingt-deuxième station.

Suivant Barbié du Bocage c’est le quinzième campement, et suivant le géographe de la Bible de Vence et M. Léon de Laborde c’est le seizième, ce qui me paraît plus admissible. Voyez Marches].

Remmon de Beroth (7)

Père de Banà et de Réchab, meurtriers du roi Isboseth (2 Samuel 4.5-9).

Remmon (8)

Idole des peuples de Damas. Naaman le Syrien confesse à Élisée qu’il a souvent été au temple de Remmon avec le roi de Damas, son maître (2 Rois 5.18), lorsque celui-ci s’appuyait sur son bras, en rendant ses adorations à Remmon. On croit que ce dieu ? n’est autre que le soleil, et qu’on lui donne le nom de Remmon, c’est-à-dire haut, à cause de son élévation. Grotius croit que c’est Saturne, parce que cette planète est la plus élevée de toutes. Selden veut que ce soit le dieu Très-Haut, le dieu Elion des Phéniciens. Serrarius croit que c’est la déesse Vénus. On ne tonnait dans l’antiquité aucun dieu du nom de Remmon que celui-ci.

Remmon (9)

Adad-Remmon, ou Maximinianopolis. Voyez Adad-Remmon.