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Agneau
Dictionnaire encyclopédique de la Bible de Augustin Calmet Westphal Bost

Sous le nom d’Agneau, dans l’Écriture, on comprend aussi quelquefois le chevreau. Par exemple, dans le choix de la victime pascale, on pouvait prendre indifféremment l’un ou l’autre (Exode 12.3) ; en général l’hébreu Seh s’explique du petit de la chèvre ou de la brebis. Agnus anniculus, qu’on traduit un agneau d’un an, peut aussi signifier un agneau de l’année, né dans l’année, mais qui ne tette plus ; car il était défendu d’immoler l’agneau pascal pendant qu’il tétait encore (Exode 12.5) et de le cuire dans le lait, de sa mère (Exode 23.19). Dans toute autre occasion, la loi voulait qu’on laissât au moins huit jours le petit avec sa mère avant que de l’offrir en sacrifice (Exode 22.30).

Les prophètes nous représentent le Messie comme un agneau plein de douceur, qu’on tond et qu’on porte à l’autel sans qu’il se plaigne (Isaïe 53.7 Jérémie 11.19). Saint Jean-Baptiste désigne le Sauveur sous le nom d’Agneau de Dieu (Jean 1.29-36), et dans l’Apocalypse (Apocalypse 5.6-8, Apocalypse 5.12-13, Apocalypse 6.1, Apocalypse 7.9, Apocalypse 12.11) il est représenté en plusieurs lieux sous l’idée d’un agneau immolé. Dans Isaïe 11.6 il est dit qu’au temps du Messie, l’agneau et le loup paîtront paisiblement ensemble ; et dans l’Évangile, au jour du jugement, les méchants sont comparés aux boucs et les justes aux agneaux. Le Seigneur envoie ses disciples annoncer l’Évangile aux nations, comme des agneaux au milieu des loups (Luc 10.3)