Appuyez sur Entrée pour rechercher ou ESC pour annuler.

Myrte
Dictionnaire Biblique Bost Westphal

Arbuste de l’Asie qui s’élève quelquefois à une hauteur de 6 à 7 mètres. Il a l’écorce rougeâtre, des rameaux forts et flexibles, des feuilles unies, ovées et toujours vertes ; des fleurs blanches, tirant parfois sur le rouge, et entourées d’un calice à trois sépales. Elles apparaissent au mois de mai, et donnent naissance à des baies ovales, pleines de pépins blancs et d’un goût très fort ; ces baies deviennent noires en mûrissant. Les feuilles, comme les fleurs, répandent une odeur agréable et ont un goût épicé avec une vertu légèrement astringente. Le myrte choisit de préférence les vallées et le bord des ruisseaux (amantes littora myrti, dit Virgile ; cf. Zacharie 1.8). On en trouve cependant aussi sur les hauteurs (Néhémie 8.15). Les anciens faisaient du myrte un des plus beaux ornements de leurs jardins, soit à cause de son feuillage toujours vert, soit à cause de son parfum ; ils en connaissaient et en cultivaient plusieurs espèces. Le myrte d’Égypte passait pour le plus odoriférant. Dans toutes les solennités, dans toutes les fêtes publiques ou domestiques, on ne manquait jamais de décorer les maisons et les appartements avec des branches de myrte ; des couronnes étaient tressées pour ceindre la chevelure des jeunes gens et des jeunes filles, et le front chauve des vieillards. Les Hébreux ont aussi cultivé le myrte, comme on peut le conclure de Ésaïe 41.19 ; 55.13. Cependant, il est possible aussi qu’ils n’aient connu cet arbuste que dans son état sauvage, le myrtus sylvestris.