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Joakhaz (que l’éternel possède)
Dictionnaire Biblique Bost

1°. Voir Achazia.

2°. Fils de Josias (probablement le second, mais en tout cas ni l’aîné ni le plus jeune), et son successeur au trône de Juda, fut le dix-septième roi de ce pays (611 av. J.-C.). Aussi appelé Shallum (2 Rois 23.30 ; 2 Chroniques 36.4 ; cf. 1 Chroniques 3.15 ; Jérémie 22.11). Il fut appelé par le peuple à porter une couronne que sa naissance ne lui donnait pas ; il fut sacré à Jérusalem, mais il suivit les égarements de ses ancêtres, et rétablit les idoles que son père avait renversées. Son règne fut court ; au bout de trois mois il fut fait prisonnier, emprisonné d’abord à Ribla, en Syrie, puis emmené en Égypte par Pharaon Néco. Sophonie, contemporain de Joakhaz, fait de l’état moral de Juda un tableau qui laisse facilement comprendre comment, après les mesures pieuses et réformatrices de Josias, l’idolâtrie et l’impiété purent cependant éclater de nouveau avec tant de force dans ce malheureux pays. C’est peut-être de Joakhaz que Ézéchiel a voulu parler (19.3), sous l’emblème d’un lionceau.

3°. Onzième roi d’Israël, (2 Chroniques 25.17), fils et successeur de Jéhu. Il régna dix-sept ans (836-839, 2 Rois 13.1), et paraît, d’après le verset 10, avoir admis son fils à la régence dans les dernières années de sa vie. Le royaume eut beaucoup à souffrir des invasions des Syriens (Hazaël et Ben-Hadad), et Joakhaz fut réduit à la dernière extrémité ; il comprit alors qu’il s’était attiré ces malheurs par ses fautes, et parce qu’il avait suivi en toutes choses les traces de son père ; il s’humilia, il implora le pardon de l’Éternel, et quoique sa conversion fût bien imparfaite, Dieu daigna y avoir égard, et lui accorda quelque repos. Son fils Joas lui succéda et rétablit la prospérité du pays (cf. 2 Rois 14.1 ; 2 Chroniques 25.17).

Joas